Crue du 17 octobre : les atterrissements enlevés de la Loire à Brives-Charensac
Près d’un an après la crue du 17 octobre, Brives-Charensac continue de panser ses plaies. Un gros chantier débute : l’enlèvement des atterrissements dans la Loire.
L’ensemble des cailloux présents dans la Loire depuis la crue du 17 octobre sera enlevé dans les prochains jours. ©RCF Haute-Loire.Si vous vous promenez le long de la Loire à Brives-Charensac en ce début de semaine, vous avez sûrement remarqué la présence de plusieurs engins sur le bord du fleuve. L’enlèvement des atterrissements de la crue du 17 octobre dernier commence. “Enfin, c’est un vrai soulagement”, indique Jean-Paul Bringer, le premier adjoint de la commune. Concrètement, il s’agit de plusieurs milliers de mètres cubes “de cailloux” déposés par la vague d’eau.
Un chantier, financé par l’État, très attendu par la population. “Il n’y a pas un jour où une personne me demande où en est le chantier, il y a une vraie inquiétude de la part des Brivois”. Ce dernier est avant tout nécessaire pour éviter une nouvelle crue de grande ampleur. Depuis 1996 et le plan Loire, la commune de Brives-Charensac peut supporter une crue centennale. Cependant, “si on n’enlève pas ces atterrissements, on aura des inondations encore plus importantes”, prévient Jean-Paul Bringer.
Le chantier post-crue loin d’être terminé à Brives-Charensac
Le premier adjoint reconnaît la complexité du dossier. “Intervenir sur un lit mineur pose des problématiques à cause de la loi sur l’eau”. Ce chantier d’enlèvement des atterrissements devrait s’achever rapidement, c’est une question de quelques semaines. La partie concernée est située “entre les seuils d’Audinet et de Minoterie”.
En parallèle, la commune continue de travailler pour effacer les traces laissées par la crue du 17 octobre 2024. Priorité a été donnée au pont de la Chartreuse, aux terrains de football et de rugby. Désormais, la commune travaille sur le dossier du boulodrome, très endommagé. “Nous sommes dessus avec un cabinet d’architectes”, avance Jean-Paul Bringer. Après la crue, la commune s’est donnée deux ans pour reconstruire. Le délai sera tenu. La facture est conséquente, malgré les aides. Pour l’ensemble de la reconstruction, Brives-Charensac a fait “un emprunt d’un million d’euros”.
©RCF Haute-Loire
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