Contraception: la pilule en question

La pilule n’est plus en odeur de sainteté... A une époque où les dangers des perturbateurs endocriniens sont toujours plus dénoncés, où l'impact des médicaments sur la faune est démontré, et où les scandales sanitaires se multiplient, les femmes s'interrogent.

Se réapproprier sa contraception 

La pilule tient-elle encore toutes ses promesses ? La prise régulière d’hormone tout au long d’une vie est-elle vraiment anodine ? La pilule contraceptive est-elle encore un outil de libération de la femme ? Aujourd’hui de nombreuses femmes veulent se réapproprier leur contraception et ne plus avaler leur pilule sans savoir ce qu’il en est vraiment.

Elles demandent à être informées clairement des effets secondaires et à pouvoir choisir librement une contraception qui leur convienne. La nouveauté, c'est que sur cette affaire de pilule contraceptive, les associations catholiques ne sont plus les seules à inviter à la prudence.
 

Le retour sur scène des méthodes naturelles

Au nom du respect de leur corps et de leur santé, au nom du respect de l’environnement mais aussi au nom de leur liberté, des femmes souvent jeunes réclament une autre forme de contraception sans ingestion d’hormone. Ces préoccupations écologiques donnent aux méthodes dites naturelles une nouvelle jeunesse.

Si elles sont exigeantes et pas forcément adaptées à toutes les femmes et à tous les couples, elles permettent aux couples qui les adoptent de découvrir une nouvelle approche du corps féminin et de la sexualité.