1200 appels par jour, une soixantaine de personnes qui se relayent 7 jours sur 7, de 8h à 18h. Voilà le tableau des effectifs de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de Haute-Loire. C’est elle qui gère le traçage des contacts pour casser au plus vite les chaînes de contamination. Chaque jour, les agents appellent « en moyenne 400 personnes positives et 800 cas contacts » explique Stéphan Di Lorio, le directeur de la CPAM.
Il n’y a pas une seule définition d’un cas contact, mais le directeur donne un exemple.
D’autres facteurs jouent. « Évidemment quand vous êtes dans le même foyer, la présomption est plus forte » explique Stéphan Di Lorio.
La seconde vague est plus forte que la première en Haute-Loire. La CPAM augmente ses effectifs au fur et à mesure que l’épidémie progresse. Malgré tout, il est très difficile d’appeler tout le monde. Mais Stéphan Di Lorio se veut rassurant. selon lui, la situation est sous contrôle.
L’arrivée des tests antigéniques la semaine dernière, plus la forte mobilisation des CPAM pour le contact tracing, combiné au confinement, le gouvernement espère voir un début de frémissement des courbes de contaminations cette semaine. En attendant, la CPAM appelle au respect des gestes barrières et du confinement.
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