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Chute du gouvernement : deux députés bretons s’expriment

Chute du gouvernement : deux députés bretons s’expriment

Un article rédigé par La rédaction - RCF Côtes d'Armor, le 9 septembre 2025 - Modifié le 9 septembre 2025
Grand témoin régional Chute du gouvernement Bayrou : Réactions de deux élus bretons

Le premier ministre François Bayrou a officiellement remis sa démission au Président de la République, ce mardi 9 septembre. Son successeur sera nommé dans les tout prochains jours, assurait l’Elysée, lundi soir. En attendant, deux députés bretons expliquent comment ils voient la suite. 

L'assemblée nationale ©Ronan Le CozL'assemblée nationale ©Ronan Le Coz

Lundi soir, à l’Assemblée nationale, 394 députés ont refusé la confiance à François Bayrou et son gouvernement. Conséquence : le gouvernement démissionnaire va devoir gérer les « affaires courantes » en attendant la nomination d’un nouveau Premier ministre. De quelle couleur politique sera le successeur de François Bayrou ? Pour Mélanie Thomin, députée PS du Finistère, « il faut pouvoir organiser un gouvernement autour d’un premier ministre de gauche. La France insoumise a déjà indiqué qu’elle ne souhaite pas intégrer un gouvernement. Ce que je respecte. Aujourd’hui, la seule responsabilité de tous les députés est de pouvoir se réunir sur des majorités, texte par texte, au service des Français et dans l’intérêt des Français. »

"Un chemin existe"

De son côté, Eric Bothorel, le député des Côtes d’Armor (Ensemble pour la République), qui a voté la confiance au premier ministre, souligne qu’il va falloir travailler ensemble. « Ce que nous vivons en France, beaucoup de nos voisins européens le vivent. Il va falloir inventer ces méthodes qui nous permettent de travailler ensemble. Un chemin existe. Le Parti socialiste a d’ailleurs fait des propositions qui mériteraient d’être étudiées. Je ne les rejette pas en bloc. Dans ces propos, l’abrogation de la réforme des retraites n’est plus à l’ordre du jour. Le PS entend faire 25 milliards d’économies. Si c’est pas 40, peut-être pas 25, un chemin existe entre les deux. Je suis persuadé que si on arrive à travailler ensemble, nous trouverons les moyens de faire ces économies en demandant la juste répartition des efforts entre ceux qui peuvent les fournir et ceux qui doivent ». 

© Julie Rolland
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Grand témoin régional
© Julie Rolland
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