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RCF Brucellose : impossible d'éviter l'abattage total du troupeau, selon le préfet de la Haute-Savoie
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Brucellose : impossible d'éviter l'abattage total du troupeau, selon le préfet de la Haute-Savoie

Un article rédigé par Victorien Duchet - RCF Haute-Savoie, le 7 janvier 2022  -  Modifié le 5 février 2024

Y avait-il moyen de faire autrement ? L’abattage total du troupeau de bovins à Saint-Laurent, atteint par la brucellose, a suscité une vive émotion chez les éleveurs et dans la société civile. Le préfet de la Haute-Savoie, sous le feu des critiques, s’est adressé à la presse ce jeudi.

©RCF Haute-Savoie - Victorien Duchet ©RCF Haute-Savoie - Victorien Duchet

Après la détresse et l'émotion suscitée par l'abattage total du troupeau d'Eric Forestier à Saint-Laurent, touché par la brucellose, le préfet de la Haute-Savoie a pris la parole hier devant la presse. Visiblement usé par plusieurs mois de pressions, et de menaces à son encontre, son numéro avait fuité sur les réseaux, Alain Espinasse a d'abord fait part de son émotion.

L'Etat, représenté par le préfet, s'engage à accompagner et indemniser l'éleveur Eric Forestier, et sa famille, dans la reconstruction du cheptel. Mais y avait-il moyen de faire autrement ? L'abattage des 235 vaches pouvait-il n'être que partiel ? La Confédération Paysanne avait soutenu l'idée, en présentant le modèle de la tuberculose bovine. Réponse du préfet.

1500 prélèvements vont être réalisés sur les parties les plus sensibles à la bactérie des 235 vaches abattues. Des prélèvements envoyés au laboratoire d'analyse de Maisons-Alfort ultra-sécurisé. Les résultats de la positivité ou non de ces vaches seront connus dans deux mois. En attendant, la viande de ces vaches va être commercialisée, sans danger pour la population, selon la DDPP. Seul le lait cru peut être infecté, d'où la menace réelle sur les reblochons. Pour ne plus jamais revivre de tel drame, le préfet a exprimé sa volonté d'établir un plan pluriannuel d'abattage des bouquetins du Bargy, berceau de l'épidémie. Actuellement, l'arrêté est rediscuté tous les ans à Paris. Un non-sens pour le préfet actuel, qui n'a pas hésité à tacler son prédécesseur.

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