Accueil
RCF Bioéthique, objection de conscience: les évêques font part de leurs inquiétudes
Partager

Bioéthique, objection de conscience: les évêques font part de leurs inquiétudes

Un article rédigé par Pauline de Torsiac - RCF,  -  Modifié le 25 juin 2021
L'actu chrétienne Bioéthique, objection de conscience: les évêques font part de leurs inquiétudes
À la veille d'un week-end de manifestations contre le projet de loi de bioéthique, les évêques réaffirment leur opposition au texte et appellent les citoyens à se mobiliser.
podcast image par défaut

À la veille des manifestations contre le projet bioéthique, les députés ont adopté en première lecture ce jeudi une proposition de loi visant à allonger de 12 à 14 semaines le délai légal pour accéder à une IVG. La proposition de loi prévoit également la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG pour les médecins qui ne désirent pas pratiquer d’avortement. Pour l’archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit, supprimer l’objection de conscience c’est menacer notre démocratie. "S'il n'y a plus de liberté de conscience, il n'y a plus de démocratie. C'est d'un totalitarisme, c'est très grave", dénonce-t-il.

Une manifestation prévue ce samedi 10 octobre

Les évêques de France suivent de près la révision des lois de bioéthique. L’épiscopat martèle régulièrement son opposition au texte, et rappelle les convictions de l'Eglise catholique à ce sujet. La défense de la vie de la conception à sa mort mais aussi le droit à la filiation de l'enfant. Des convictions que partagent aussi le collectif "Marchons enfants", qui rassemble 22 associations dont la "Manif pour tous", "Alliance Vita" où encore les AFC. Ce collectif appelle à manifester ce samedi contre le projet de loi bioéthique.

Un appel à se faire entendre

Les évêques invitent eux aussi "tous les citoyens, spécialement les catholiques, à faire connaître leur opposition" à ce projet de loi. La rue est un des moyens de se faire entendre et les catholiques ne peuvent pas se taire. "Une parole vit pas elle-même. Même si elle n'est pas entendue aujourd'hui, elle sera entendue plus tard. Nous ne pouvons pas nous taire", assure Mgr Aupetit.

Mgr Michel Aupetit aura une occasion mardi prochain de s'entretenir sur le sujet avec les députés et sénateurs. L'archevêque de Paris célébrera mardi prochain la traditionnelle messe de rentrée des parlementaires à la basilique Sainte-Clotilde. 
 

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
L'actu chrétienne

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don