Au Contraire : la pâtisserie où on se fait plaisir sans grossir
Comment se faire plaisir quand on doit faire attention à son poids ? À Marseille Marie-Luce Grisoli et sa mère Valérie Bessodes ont ouvert une pâtisserie qui casse les clichés de la gourmandise : oui, on peut se régaler en prenant soin de sa santé.
Crème fouettée, nappage chocolat, praliné... Tout donne l'eau à la bouche dans la petite boutique de Valérie, perchée tout en haut du quartier de Vauban à Marseille. Sauf qu'ici, les pâtisseries sont allégées en sucre. Un moyen de se faire plaisir, pour les diabétiques, mais aussi pour ceux qui veulent faire attention à leur santé.
"Les gâteaux sont pleins de cochonneries. On aime ça mais on essaye quand même de faire attention à sa santé" plaisante Claude. Aujourd'hui elle vient pour la première fois à la pâtisserie Au Contraire. Elle doit faire attention à ce qu'elle mange, ordre du docteur. Elle est là grâce au bouche à oreille.
Impossible de se faire plaisir quand on doit surveiller son poids ou gérer sa glycémie. "Au Contraire !" répond Valérie.
Cette mère de famille, reconvertie dans la pâtisserie, a fait un choix audacieux dès les bancs de l'école hôtelière : alléger toutes les recettes en sucre raffiné. Moins de sucre mais tout autant de plaisir.
Aujourd'hui, avec sa fille Marie-Luce, elles tiennent depuis trois ans la pâtisserie Au Contraire. Ces gâteaux, biscuits et même bûches de Noël gourmands s'adressent à tous ceux qui veulent éviter le sucre raffiné : futures mamans en diabète gestationnel, patients diabétiques, et ceux à la recherche d'une meilleure hygiène alimentaire sur le long terme.
Depuis qu'elle a ouvert sa boutique Valérie n'a qu'une idée : casser les codes de la gourmandise et permettre à tous de se faire plaisir. Pour Noël Valérie a déjà mis au point une buche au praliné pécan avec de la mangue passion et un crumble à l'épeautre.
En modifiant la recette grâce à des sucres alternatifs elles arrivent à réduire de 40% le taux de sucre et proposent des pâtisseries qui ne créent pas de pic glycémique.
Le prix de la qualité
Pur confectionner des pâtisseries savoureuses et meilleures pour la santé l'équipe d'Au Contraire se heurtent à un problème : les prix. De manière générale les sucres alternatifs comme le sucre de coco, d'agave ou de bouleau sont bien plus chers au kilo que le sucre de betterave, produit en masse et largement subventionné par les politiques nationales et européennes.
Avec l'inflation généralisée les prix des sucres, des farines et des oeufs explosent. C'est grâce à la qualité des produits proposés que les deux pâtissières peuvent fidéliser une clientèle de plus en plus grande et diverse.
RCF vit grâce à vos dons
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !