Accueil
Anaïs Roussange, le Brivadois et la Haute-Loire chevillés au corps

Anaïs Roussange, le Brivadois et la Haute-Loire chevillés au corps

Un article rédigé par Cédric Bonnefoy - RCF Haute-Loire, le 4 septembre 2025 - Modifié le 16 octobre 2025
L'auvergnat de la semaineAnaïs Roussange - la première femme attachée parlementaire de Haute-Loire

Depuis 2012, Anaïs Roussange est l’attachée parlementaire du député de Haute-Loire Jean-Pierre Vigier (LR). Dans un quotidien à 100 à l’heure, cette maman d’un jeune adulte cherche avant tout à faire avancer des projets pour son territoire de cœur : le Brivadois.

Depuis 2012, Anaïs Roussange est l’attachée parlementaire de Jean-Pierre Vigier, député LR de la 2e circonscription de la Haute-Loire. © RCF Haute-LoireDepuis 2012, Anaïs Roussange est l’attachée parlementaire de Jean-Pierre Vigier, député LR de la 2e circonscription de la Haute-Loire. © RCF Haute-Loire
Anaïs Roussange, le Brivadois chevillé au corps

Mai 2012, François Hollande accède à l’Élysée. Pour les législatives, un raz-de-marée de la gauche est annoncé. Même la Haute-Loire, pourtant historiquement ancrée à droite, pourrait basculer. Dans la deuxième circonscription, Jean Proriol, député depuis 1978, passe la main un peu en catastrophe. Finalement, Jean-Pierre Vigier, alors maire de Lavoûte-Chilhac, est élu, une demi-surprise. Grâce à une amie journaliste en commun, Anaïs Roussange va échanger avec le nouveau député « lorsqu’il est dans le taxi qui l’emmène pour la première fois à l’Assemblée nationale ». Très vite, le courant passe, animé par une ambition partagée pour le territoire.

Pourtant, rien ne prédestinait cette fille de commerçants, née dans le bassin minier, à goûter au monde de la politique. Peut-être était-ce son destin. Anaïs Roussange possède en tout cas les qualités nécessaires pour le poste. Déjà, un relationnel sans égal. « Chaque rencontre est importante car elle te nourrit », aime-t-elle répéter comme un mantra. Toujours souriante, malgré un caractère bien trempé, elle avoue « ne jamais être dans le conflit, même si je ne me laisse pas marcher sur les pieds ».


D’un naturel timide au départ, elle a accepté d’être mise en avant. Souvent, elle représente Jean-Pierre Vigier lors de réunions ou d’événements. Parfaitement à l’aise avec cette image publique, elle reste viscéralement attachée à son territoire. « Pour moi, en Haute-Loire, on a plein de projets, donc on peut faire des carrières. » Pas question pour elle de quitter sa terre du Brivadois. Au fil des années, elle est devenue le véritable bras droit du député Vigier : « Il ne se passe pas un jour sans que je n’échange avec lui. » Elle l’assume : « Ce n’est pas trop mon truc d’impulser des projets, mais j’adore accompagner pour les réaliser. » Ce travail, sa « passion », correspond totalement à son tempérament et à ses envies.


Malgré les années, pas question de lâcher Jean-Pierre Vigier. « Le quotidien n’est pas toujours rose bonbon, j’ai pensé maintes fois à arrêter, mais ce n’était pas sérieux. » Elle ne craint qu’une chose : revivre une dissolution de l’Assemblée nationale. « Un dimanche soir, en cinq minutes, je n’avais plus de travail », se remémore-t-elle. Un choc pour elle, comme pour l’ensemble de la classe politique. 


En dehors du travail, Anaïs Roussange met un point d’honneur à dissocier sa vie privée de son métier. Une chance, la plupart des députés ne s’appartiennent plus totalement. Comme le dit Karine Vincent, l’une de ses plus proches amies : « Anaïs est une pile, elle n’arrête jamais. » La principale intéressée ne dit pas le contraire. « J’aime sortir et je suis très copine », une manière de se vider la tête, d’oublier peut-être la pression inhérente à son poste malgré son sang-froid.


Mère très protectrice envers son fils, Anaïs Roussange est aussi une passionnée d’art contemporain, même si, curieusement, « je ne me souviens jamais de leurs noms et pourtant j’adore leur travail, mais vraiment ». Bluffée par le travail d’Ernest Pignon-Ernest lors de son passage dans le Brivadois, sa passion l’a amenée à accompagner des projets en dehors de la Haute-Loire. Depuis 2018, elle s’est beaucoup investie dans Vign’art, un festival d’art contemporain en Champagne-Ardenne, créé avec un ami. Finalement, sa seule entorse à son territoire.
 

L'auvergnat de la semaine
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
L'auvergnat de la semaine
L'auvergnat de la semaine
Découvrir cette émission
Cet article vous a plu ? Partagez-le :

Votre Radio vit grâce à vos dons

Nous sommes un média associatif et professionnel.
Pour préserver la qualité de nos programmes et notre indépendance, nous comptons sur la mobilisation  de tous nos auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.