Accueil des réfugiés : le branle-bas de combat en Haute-Savoie
Plus d'un million et demi de réfugiés ont fui l'Ukraine, selon l'ONU pour s'installer en Pologne, en Roumanie, en Hongrie. En France, on se prépare à les accueillir. Se pose alors la question du logement, de l'alimentation, et de leur intégration. En Haute-Savoie, la préfecture a établi les capacités d'accueil, et invite les volontaires à se signaler auprès de la mairie de leur commune. Pas toujours facile de s'y retrouver, face à l'afflux de solidarité et de générosité.
Des réfugiés ukrainiens, ici en Hongrie. ©David CulotAmandine habite à Marignier. A 2 500 kilomètres de là, femmes et enfants fuient vers l'Ouest. A la vue de ces images, cette maman de deux enfants ne pouvait pas rester les bras croisés. Elle compte accueillir une famille chez elle.
Comme Amandine, de nombreux haut-savoyards ont exprimé leur souhait d'accueillir chez eux des réfugiés. Un élan humanitaire salué par Frédérique Lardet. La collectivité sera aux côtés des particuliers, assure la présidente du Grand Annecy.
A Cruseilles, l'internat Montessori s'est proposé pour accueillir une partie de l'équipe de basket ukrainienne. Isabelle Grenier est à l'initiative. Elle s'est rendue sur place avec émotion.
Un accueil d'urgence, qui ne permet pas l'intégration. Les collectivités locales comptent sur les associations, type Croix Rouge, pour accompagner sur le long terme les réfugiés. C'est l'inquiétude de Philippe Himbert, secrétaire à la CIMADE de Haute-Savoie.
La Ville d'Annecy accordera à la Croix Rouge une subvention de 5000 euros lors du prochain conseil municipal. Un formulaire pour centraliser les aides a également été mis en ligne.
