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À Lyon, dissolution de trois structures d'extrême droite

Un article rédigé par Charlotte Mongibeaux - RCF Lyon, le 26 juin 2024 - Modifié le 26 juin 2024

Le groupuscule d'extrême droite Les Remparts, ainsi que le bar la Traboule et la salle de sport l'Agogée situés dans le Vieux-Lyon, viennent d'être dissous sur décision du Conseil des ministres. Le GUD, syndicat étudiant d'extrême droite est aussi concerné. 

Hôtel de ville de Lyon © jus de voyage via UnsplashHôtel de ville de Lyon © jus de voyage via Unsplash

C'était une demande de longue date de la part de certains députés du Rhône et de la mairie de Lyon. Le ministre de l'Intérieur avait lancé une procédure de dissolution des Remparts début mai. « La haine des extrêmes doit être combattue par la République » a introduit Gérald Darmanin en Conseil des ministres ce mercredi 26 juin. 

Pour le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, « cette dissolution est une étape supplémentaire pour lutter contre la violence de l'extrême droite. Notre devoir est de promouvoir l'humanisme si cher à notre ville et à notre pays ». 

Le bar associatif La Traboule ainsi que la salle de sport l'Agogée se sont installés dans les anciens locaux de Génération identitaire, association dissoute en 2021. Leurs militants organisent chaque année une montée aux flambeaux les 8 septembre et 8 décembre (fêtes mariales) à chaque fois interdites par la préfecture.

Certains membres de ces mouvements ont été condamnés pour violences, comme Sinisha Milinov, ancien porte-parole des Remparts, qui avait été condamné en février dernier à six mois de prison ferme après une agression raciste place des Terreaux à Lyon. 

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