A la recherche de l’attractivité
Sortir du lot, pour un territoire, est essentiel à l'heure où, les territoires sont de plus en plus en concurrence, économique, médicale, etc. Deux actualités le symbolisaient récemment dans l'Ain : le bilan touristique estival et le Conseil Départemental qui se lance dans une politique d'attractivité.
La Plaine Tonique ©RCF Pays de l'Ain 2024Aintourisme a dressé le bilan touristique estival. 72% des professionnels aindinois sondés par l'observatoire régional du tourisme sont satisfaits de l'été. C'est le plus fort taux de la région Auvergne Rhône-Alpes, dont la moyenne de satisfaction des professionnels s'établit à 63%.
Comme partout ailleurs, en raison des soucis de pouvoir d'achat, les dépenses en restauration ont diminué, et les séjours, en gîte par exemple, réduisent. Mais les campings ont bien marché grâce au beau temps et les lieux touristiques phares ont été stables ou ont progressé.
+3% à Ars
De longue date, le podium de fréquentation dans l'Ain est composé du sanctuaire d'Ars, qui a connu une petite hausse cet été, peut-être en lien avec le jubilé de la canonisation de St Jean Marie Vianney ; le parc des oiseaux de Villars les Dombes, et le monastère royal de Brou.
Des lieux qui séduisent, tout comme la variété des paysages, l'atout maître et apprécié des visiteurs dans les enquêtes, puisque l'Ain combine la plaine, les étangs de la Dombes et la moyenne montagne du Bugey.
Le Conseil Départemental (dont Aintourisme est l'outil de promotion touristique) réfléchit à une nouvelle stratégie. Il vient de réunir différents acteurs de tous secteurs pour échanger avec eux. Des groupes de travail vont se mettre en place d'ici la fin de l'année. L'objectif est d'avoir un plan d'action défini début 2026.
Des Franciliens, voisins et nouveaux aindinois sondés
Trois enquêtes ont été menées pour alimenter les réflexions. Une auprès de franciliens, une autre chez nos voisins du Jura, de la Saône et Loire et de la Métropole lyonnaise, et enfin, une auprès d'habitants et d'acteurs économiques nouvellement installés dans l'Ain.
60% ne connaissent l'Ain que de nom, soit le plus fort taux de méconnaissance d'un département en Auvergne Rhône-Alpes. On n'y vient deux à cinq fois moins que dans les autres départements limitrophes de la région Ceux qui connaissent le connaissent pour sa gastronomie, ses paysages, un cadre de vie agréable mais rarement pour ses atouts économiques.
