5 décembre, premier jour du reste de la vie du Leroy Merlin de Clermont-Ferrand
La marque de bricolage passe un cap aujourd’hui à Clermont-Ferrand. Avec l’ouverture d’un tout nouveau magasin dans la zone des Gravanches près de l’A75. Un vaisseau à plus de 30 millions d’euros.
Philippe Nativel, directeur depuis 2015 du Leroy Merlin de Clermont-Ferrand, devant l'entrée du nouveau magasin de la zone des Gravanches © RCFUne nouvelle ère pour Leroy Merlin à Clermont-Ferrand. Près de 50 ans après sa construction au Brézet (en 1976, sous l’enseigne Obi), l’enseigne de bricolage vient d’ouvrir ce vendredi 5 décembre un tout nouveau magasin dans la zone des Gravanches, près de l’A75.« Techniquement, le nouveau magasin n’a que 1000m² de plus en surface commerciale, mais en fait, nous avons redistribué les espaces. Nous sommes partis du Brézet avec nos 11 000 m², et ici nous en avons 12 000. Nous avons 8 000 m² en surface intérieure et 4 000 m² de cours bâtis. Alors que là-bas, nous n’avions que 5 400 m² intérieurs » détaille Philippe Nativel, directeur depuis une décennie du Leroy Merlin de Clermont-Ferrand.
Plus grand pour les clients...et les salariés
De l’espace. Un bol d’air. Pour les clients qui vont pouvoir circuler plus facilement dans les allées. De la place aussi pour les salariés, à l'étage du bâtiment : salle de restauration, salle de repos, terrasse… « Le changement, il sera aussi pour nos chauffeurs, qui disposent désormais d’une belle zone d’attente. Il y a une zone avec douche, WC, machine à snacking, canapé ». poursuit Philippe Nativel.

15 salariés supplémentaires (pour 186 collaborateurs au total) ont été recrutés pour le démarrage de cette nouvelle aventure aux Gravanches, « et cela va sûrement évoluer encore en fonction des résultats. Sachant que nous avions un peu baissé en résultat ces deux dernières années au vu des complexités des travaux que nous avions ».
"Le e-commerce fait partie prenante du commerce dans son ensemble"
Plus de stock, un espace snacking pour les visiteurs, des espaces revus pour l’accueil des clients et les désormais très prisés cours de bricolage…Tout a été fait pour donner au magasin physique une dimension encore essentielle. « Tous les 10 ans, à Leroy Merlin, on se projette sur les dix prochaines années. En 2014, j'ai eu la chance d'aller à New York au salon de la grande distribution » se remémore Philippe Nativel, « à l'époque où Internet était en train de prendre une vraie ampleur. Ils expliquaient que le magasin du futur, c'était un magasin qui devait s'appuyer sur une logistique efficace et deux tiers de stock, on va dire. C'est ce que j'ai essayé de mettre en place ici. On s'est dit que ,vu que c'est un magasin, vu que les gens viennent à une heure, deux heures de voiture, il ne fallait pas qu'ils ne repartent sans rien ». Et de poursuivre : « À l'époque, on disait le commerce est mort, vive le e-commerce. Et aujourd'hui, on dit le e-commerce est mort, vive le commerce. Pourquoi ? Parce que le e-commerce fait partie prenante du commerce dans son ensemble. Et aujourd'hui, les magasins qui réussissent, ce sont ceux qui arrivent à aligner les deux. C’est du moins mon avis. Il faut une présence, en tout cas, logistique forte sur place ».
Dans ce monde du commerce en mouvement, le groupe Leroy Merlin a récemment annoncé la fermeture de deux grand magasins, à Paris, pour miser à l’avenir sur le développement de boutiques spécialisées au cœur de la capitale.
