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11 NOVEMBRE À BLOIS : MAINTENIR LE SOUVENIR POUR MAINTENIR LA PAIX

11 NOVEMBRE À BLOIS : MAINTENIR LE SOUVENIR POUR MAINTENIR LA PAIX

RCF Loir-et-Cher, le 11 novembre 2025 - Modifié le 11 novembre 2025

107 ans après le 11 novembre 1918, la France rend hommage à ceux qui ont donné leur vie pour la liberté. Plus qu’un devoir de mémoire, cette journée est un appel à construire la paix, chaque jour, dans la vérité, la justice et l’amour. Message de l'évêque de Blois.

Les portes drapeaux devant la préfectures de Blois le 11 novembre 2025 Les portes drapeaux devant la préfectures de Blois le 11 novembre 2025

Chaque 11 novembre, les cloches de nos villages résonnent du souvenir des jeunes hommes tombés au front, victimes d’une guerre qui dura quatre longues années et fit des millions de morts. Sur les monuments aux morts de toutes les communes de France, leurs noms rappellent le prix du sacrifice et le sens du mot “patrie”.

Chaque 11 novembre, les cloches de nos villages résonnent du souvenir des jeunes hommes tombés au front, victimes d’une guerre qui dura quatre longues années et fit des millions de morts. Sur les monuments aux morts de toutes les communes de France, leurs noms rappellent le prix du sacrifice et le sens du mot “patrie”.

Avant la cérémonie civile et militaire de Blois avec les officiels et des blésois en nombre, à la fin de la messe commémorative, l'évêque a invité l'assemblée à se recueillir devant le monument aux morts de la cathédrale.

Monument aux morts de la cathédrale Saint Louis

Cette commémoration ne se tourne pas uniquement vers le passé. Elle nous invite à réfléchir à ce que signifie vivre en paix aujourd’hui. Car si l’Europe a connu la paix depuis 1945, de nombreux peuples subissent encore la guerre. En Ukraine, au Proche-Orient ou en Afrique, des familles entières fuient la violence et l’exil.

Ne pas oublier, c’est reconnaître la souffrance du passé, mais aussi ouvrir les yeux sur le présent.

L’armistice de 1918 avait suscité un immense espoir. Pourtant, cette paix fut de courte durée. Le pape Benoît XV, dès 1917, appelait à une paix “juste et durable”. Ses appels furent ignorés. Il avait pourtant compris que la paix ne se réduit pas à l’absence de guerre : elle est une construction positive, fondée sur la justice, la vérité et l’amour.

Aujourd’hui encore, ce message résonne. La paix n’est pas un état figé, mais une conquête quotidienne. Elle demande de désarmer la haine, de refuser les discours de peur, et d’agir concrètement là où nous sommes.

La paix, une œuvre de justice et d’amour

Saint Martin, dont la fête est célébrée ce 11 novembre, partageant son manteau avec un pauvre, nous offre une belle image de la paix : un acte concret de justice et d’amour. Chaque geste envers celui qui souffre — qu’il soit affamé, malade ou étranger — devient un acte en faveur de la paix.

Ignorer les plus petits, c’est renoncer à bâtir un monde juste. Et c’est dans l’oubli et la peur que renaissent les populismes et les nationalismes, sources des plus grandes horreurs de notre histoire.

Devenir artisans de paix

Le Christ nous rappelle :

« Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40).

Être artisan de paix, c’est choisir de vivre selon l’Évangile, dans la vérité, la justice et l’amour. C’est refuser la haine, accueillir l’autre, et croire que chaque geste de bonté contribue à changer le monde.

 Parole de Monseigneur Francis Bestion à méditer

Francis Bestion évêque de Blois préside la messe commémorative du 11 novembre à la cathédrale de Blois« La paix ne se décrète pas, elle se construit. Elle est le fruit de la vérité, de la justice et de l’amour. Puissions nous, à l’image de saint Martin, partager un peu de notre manteau avec celui qui a froid.»

Francis Bestion évêque de Blois messe commémorative du 11 novembre 2025

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