© rcf

Une miette de théologie

Émission présentée par Véronique Bontemps, Benoit Bourgine

Véronique Bontemps et Benoit Bourgine nous proposent une nouvelle série : Une miette de théologie. 
Pendant 10 émissions, Benoit Bourgine nous invitera à nous décentrer pour découvrir le Dieu des chrétiens. 

Partager
S'abonner

Episodes

  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd'hui : une théologie du psautier - 12

    25 septembre 2024
    Psaume 15 (Hébreu 16) : le Dieu de vie pour ami
    Peut-il mourir celui dont Dieu, le Dieu de vie, a fait son ami ? Le plan du psaume peut être dégagé : après une prière (v.1), il y a un mémorial biographique (2-6) et, pour l’avenir, une espérance d’éternité (7-11).
    Dans un contexte idolâtrique défavorable à la fidélité au seul vrai Dieu, le psalmiste trouve refuge auprès de Dieu, où il espère ultimement trouver la vie éternelle, et qui déjà aujourd’hui le comble de bonheur. Le NT atteste la résurrection de Jésus d’entre les morts à l’aide de ce psaume, dans la prédication de Pierre à la Pentecôte (Ac 2) et de Paul à Antioche de Pisidie (Ac 13). Voici un psaume qui peut soutenir une veine mystique de l’union à Dieu dans la joie et l’exultation, jusque dans la vie éternelle : « Dieu, mon bien et mon tout ». L’eucharistie, banquet en vue du festin du Royaume, est également suggérée dans la lecture chrétienne de ce psaume.
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd'hui : une théologie du psautier - 11

    18 septembre 2024
    Psaume 14 (Hébreu 15): le lieu de Dieu pour demeure
    L’objet du ps 14 est d’énoncer la disposition ajustée pour entrer en présence de Dieu. 1/ théologie biblique. S’approcher du Dieu juste suppose de pratiquer soi-même la justice dans toute son existence. Le plan du psaume est limpide : une question en guise d’introduction (v. 1), une réponse en trois volets (v. 2 ;3 ;4-5), une promesse en guise de conclusion (v. 5). 2/ théologie patristique : pour Augustin, la tente (tabernaculum) est un instrument de campagne militaire romaine. Dans ce psaume, il est question pour Augustin de la situation militante et pérégrinante du soldat du Christ. « (…) pour le moment nous combattons le diable, et nous avons besoin dès lors d'une tente où refaire nos forces ; cette tente désigne en particulier la foi en l'économie temporelle qu'a réalisée pour nous dans le temps l’incarnation du Seigneur. Ici la tente désigne peut-être déjà la demeure éternelle elle-même, en sorte que nous devons voir dans la montagne l’amour suréminent du Christ dans la vie éternelle » (Augustin, Enarrationes in psalmos). 3/ anthropologie : la question « qui suis-je ? » passe par cette autre question : « où suis-je ? » Choisir son lieu, c’est se choisir soi-même. Le psaume exprime aussi ce désir d’être là où est Dieu ; il formule sous une forme priée l’engagement à faire la volonté de Dieu, simplement pour être là où Dieu est. La fascination que Jésus exerce sur les disciples leur inspire cette question : « où demeures-tu ? » ; c’est comme s’ils disaient : « là où tu es, nous voulons être ». Et Jésus leur donne l’hospitalité : « venez et voyez » avant de leur promettre d’être pour toujours là où il est, ensemble avec le Père dans l’amour.
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd’hui : une théologie du psautier - 10

    27 juin 2024
    Psaume 13 (Hébreu 14) : « Plus de Dieu ! » Le Christ total (S. Augustin)

    D’une certaine manière, la question posée n’est pas : qui est Dieu ? mais où est Dieu ? Il a beau être au ciel, Dieu est là ici-bas où son peuple est opprimé ; Dieu est bien au milieu de ce monde pour juger avec justice entre fidèles et malfaisants. Pour proposer une lecture théologique des psaumes, il importe de passer par les Pères de l’Église qui, durant l’Antiquité, ont su en proposer une interprétation chrétienne. L’un des commentaires les plus importants est celui de Saint Augustin au cours de plusieurs décennies. Tantôt Augustin attribue un passage de psaume au Christ Seigneur, tantôt au fidèle ou à l’Église. La voix qui se fait entendre dans les ps est donc pour Augustin la voix du Christ total, tête et corps, époux et épouse. Pour le psaume 13 (repris comme ps 52), Augustin commente : « Ils n’invoquent pas Dieu ». In-vocare c’est appeler en soi. Augustin est maître spirituel en indiquant la prière qui plaît à Dieu : « Dieu veut être adoré gratuitement, il veut être aimé gratuitement. C’est cela aimer Dieu d’un amour chaste : ne pas l’aimer parce qu’il donne quelque chose en dehors de lui, mais parce qu’il se donne lui-même. Donc celui qui invoque Dieu pour devenir riche n’invoque pas Dieu ; il invoque ce qu’il veut voir venir à lui. Qu’est-ce qu’invocare, sinon appeler à soi ? (…) Dieu emplit le cœur, pas la maison ».
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd’hui : une théologie du psautier - 9

    20 juin 2024
    Psaume 11 (Hébreu 12): « Plus de fidèles ! » Dieu, salut des pauvres

    En s’inscrivant dans la thématique de l’ensemble 10 à 13, le psaume 11 mêle étroitement les styles sapientiels et prophétiques pour raconter l’événement du salut. Il y a des assertions qui relèvent de l’instruction sur le mensonge de l’humain et la vérité de Dieu, avec le contraste accusé entre les paroles humaines et les paroles de Dieu – et cela est typique de la manière de parler des Sages ; il y a deux demandes du psalmiste (v. 2 et 4) et une réponse divine en forme d’oracle (v. 6), pour terminer par une profession de confiance en Dieu (v. 7-9) – et on reconnaît là un propos qui revient chez les Prophètes. Dieu prend l’initiative du salut pour inverser la dynamique du mal et instaurer un Royaume de justice en une formule que la lecture chrétienne rapproche de l’événement de la résurrection du Christ : « Je me lève ! ». Quelle actualité de cette réflexion sur le langage et de sa perversion ? Le psalmiste décrit un climat de mensonge et d’oppression. On n’est pas loin du modèle de l’emprise totale de la société et des individus par l’État que représente le totalitarisme : il commence par le règne du mensonge, l’inversion du sens des mots, la puissance de la propagande. Qui prétend maîtriser la langue s’offre une possible emprise sur les esprits. Faute de courage pour chercher la vérité et la dire, une société s’aveugle sur le mal qui la déchire et s’interdit de l’affronter.
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd’hui. Une théologie du psautier - 8

    23 mai 2024
    PSAUME 104 (LXX 103) : L’AUJOURD’HUI DE LA CRÉATION
    Dans le psaume 104, Dieu crée au présent. Le spectacle quotidien de la création est déployé sur la bande narrative de Gn 1 : le Psaume 104 ne raconte plus l’événement fondateur du cosmos comme Gn 1, mais l’acte créateur tel qu’il est visible aujourd’hui. Saisir le plus mobile et le plus présent dans la création : voilà comment on peut saisir l’actualité de l’acte créateur, qui est continu. Dieu est créateur du vivant. Seul le vivant peut être image du Dieu vivant. Avec Paul Beauchamp, il convient de scruter la consistance proprement sapientielle du psaume, qui connecte l’Israélite à l’origine et, au creux de la grisaille des jours, lui présente la vie comme un don. Convaincre l’homme qu’il est à lui-même son propre fondement ainsi que le veut une certaine modernité, c’est l’enfermer dans une solitude mortifère. En ligne avec le don de la sagesse tel qu’il est appréhendé par Beauchamp, la reconnaissance de ce qui précède l’homme, le dépasse et peut seul le combler apparaît comme une vérité aussi intempestive que salutaire.
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd’hui. Une théologie du psautier - 7

    16 mai 2024
    LE PSAUME 8 : « LA GLOIRE DE DIEU, C’EST L’HOMME VIVANT »
    C’est le premier psaume de louange du psautier, occasion de réfléchir sur ce qu’est la louange. Nous sommes faits pour Dieu, voilà pourquoi la louange est tellement libératrice, selon saint Augustin. Découvrir Dieu, c’est aussi découvrir notre propre identité. Dieu est incommensurable ; si je ne le louais pas, ce n’est pas simplement lui que je manquerais, mais je me manquerais moi-même. Avec le psalmiste, on peut s’étonner de l’amour inconsidéré qu’il porte à tout homme. Le NT cite le psaume en clef christologique : le Christ dans sa passion et sa résurrection relève l’humanité accablée par le péché. Dieu est notre louange, car sa grandeur est sans mesure, et parce qu’il nous veut vivants avec lui.

    Musiques

    Grégorien, Graduale, Domine Dominus noster, chœur de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux 2’02
    Heinrich Schütz, Herr Unserer Herrscher, SWV 27, Psalmen Davids, Op. 2, n°6
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd’hui. Une théologie du psautier - 6

    25 avril 2024
    LE PSAUME 5 : FACE À LA CALOMNIE, L’EXCÈS D’AMOUR DE DIEU
    « Il y eut un soir, il y eut un matin » : on se rappelle la formule du premier récit d’origine. Le ps 5 évoque le matin comme le ps 4 évoquait le soir. La séquence n’est pas fortuite. Le psalmiste prie instamment son Dieu (v. 2-3), en l’occurrence le matin (v. 4), détaille les conditions d’accès au temple, négatives et positives (v. 5-8), formule sa demande principale (v. 9-10), appelle une réprobation sur ses ennemis (v. 11) et une protection sur lui-même (v. 12-13). On s’intéressera à la manière dont les Pères de l’Église interprètent ce psaume, avant de solliciter la théologie contemporaine, Karl Barth en l’occurrence, qui cite le ps 5 au moment d’examiner la justice et la grâce divines.
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd’hui. Une théologie du psautier - 5

    18 avril 2024
    LE PSAUME 4 : FACE À L’INJUSTICE DES PUISSANTS, LA CONFIANCE EN DIEU
    Le psalmiste en appelle au Dieu de justice dans sa détresse ; alors que des puissants le persécutent, il s’en remet avec confiance à son Dieu car il sait que ce Dieu fait merveille pour qui lui est fidèle. L’Église fait chanter le ps 4 pour le dernier office du jour, les complies, où les fidèles s’en remettent à Dieu avant la nuit, avec la confiance même de Jésus remettant son dernier souffle. Il est question de paix et de joie, d’une paix qui vient de ce que Dieu répond à la prière en faisant merveille, paix de la rencontre avec celui qui nous illumine de la clarté de sa face, d’une joie infiniment plus profonde que celle qui provient de l’abondance de la moisson et de la fête des vendanges, une joie qui comble le cœur car elle vient de Dieu, le « seul Bon », et qu’elle à la mesure de son immensité.
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd’hui. Une théologie du psautier - 4

    28 mars 2024
    LECTURE CHRÉTIENNE DU PSAUME 2 : JÉSUS EST LE CHRIST
    Le psautier est le livre le plus cité dans le NT et le psaume 2 y est le plus cité parmi les psaumes.
    Les évangiles et les épîtres entrent dans l’intelligence de l’événement Jésus-Christ, en découvrant comment il accomplit la promesse faite à Israël.
    Or le ps 2 connaît des interprétations multiples dans le NT : il est invoqué pour désigner sa naissance de la Vierge Marie, sa manifestation comme Messie et Fils de Dieu au baptême dans le Jourdain, sa passion où se coalisent autorités religieuses et politique, sa résurrection par laquelle sa filiation divine est proclamée à la face du monde, son engendrement éternel par le Père. Le verset le plus cité est celui par lequel Dieu intronise le Messie : « Moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ».
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd’hui. Une théologie du psautier - 3

    21 mars 2024
    LE PSAUME 2 : DIEU ET SON CHRIST DANS LE FRACAS DE L’HISTOIRE

    Le ps 2 constitue, ensemble avec le ps 1, un porche d’entrée à tout le psautier comme livre.
    Après l’exhortation du ps 1 adressée à l’Israélite à placer sa vie à l’enseigne de la Loi, le ps 2 envisage le plan large de l’histoire :
    Dieu intronise son messie sur Sion pour rétablir sa souveraineté dans le chaos provoqué par la révolte des nations.
    Le ps 2 est un ps royal et messianique qui désigne Dieu comme le maître de l’histoire et invite à la confiance en dépit du désordre du monde : « Heureux qui s’abrite en lui ».
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd’hui. Une théologie du psautier - 2

    22 février 2024
    Psaume 1 : C’est si bon d’être humain !
    Le livre des psaumes ouvre la troisième partie des Écritures juives, à savoir la catégorie des Écrits de sagesse, qui fait suite à la Loi et aux Prophètes. Ensemble avec le ps 2, le ps 1 constitue le porche d’entrée du psautier. Le psaume 1 s’ouvre par une béatitude ; il célèbre la grandeur de la destinée humaine lorsqu’elle réussit par la grâce de la rumination incessante de la Loi et que s’accomplit ainsi le projet du Créateur. Le psaume dévoile l’homme comme un être interpelé, ouvert aux sollicitations de tous ordres, libre de son destin. Le mal est cependant bien présent dans le tableau : le psaume se montre réaliste en indiquant la possibilité de l’échec. Il faut renoncer à la tentation à plusieurs reprises avant de pouvoir s’engager dans la voie qui plait à Dieu. Le psaume délivre une instruction de sagesse : s’attacher à la parole qui sort de la bouche de Dieu, c’est vivre une vie sereine et féconde, tel un arbre planté le long d’un cours d’eau ; céder aux sollicitations mauvaises, c’est se perdre.
  • © rcf

    Lire les psaumes aujourd’hui. Une théologie du psautier - 1

    15 février 2024
    Le psautier est-il un livre ?
    Quel est l’état des connaissances sur l’interprétation du psautier ? Jadis, on considérait avant tout le genre littéraire de chaque psaume (hymne, supplication nationale, supplication individuelle, action de grâce individuelle), considéré comme une unité en soi. Aujourd’hui on reconnaît que le psautier est un livre, soigneusement structuré. L’exégèse a mis en évidence que les psaumes sont disposés selon une séquence où se répondent de manière alternée mots-crochets, reprises de thèmes, jeux d’annonces et d’accomplissements, effets de contraste d’un psaume au suivant, conférant à leur récitation suivie un caractère vivant et dynamique, susceptible de soutenir l’attention. L’ordonnancement final du livre du psautier, acquis au temps de Jésus, le destine à la méditation personnelle plus qu’au culte public ; leur interprétation gagne à considérer leur situation dans le psautier. Les Psaumes ne furent sans doute pas le livre de prière du Second Temple, pas plus qu’ils ne constituaient la structure de la prière synagogale.
  • © rcf

    Les corps de la vérité - 10

    25 janvier 2024
    Chercher la vérité

    Avec Thérèse d’Avila (1515-1582) Benoit Bourgine présente une autre dimension de la vérité en christianisme : la vérité de l’expérience. Ce qui frappe dans sa trajectoire, c’est la volonté obstinée de vérité, c’est la capacité d’exprimer au plus juste ce qu’elle vit et de voir clair dans ce qu’elle vit.
  • © rcf

    Les corps de la vérite - 9

    18 janvier 2024
    Chercher la vérité

    Tout en récapitulant le parcours, Benoit Bourgine nous entraîne dans cette recherche de la vérité, dans le monde d’aujourd’hui, en s’appuyant sur les ressources de la philosophie et de la théologie. Osons chercher ensemble la vérité pour ce qui compte le plus !
  • © rcf

    Les corps de la vérité - 8

    28 décembre 2023
    La vérité transmise – figure d’Edith Stein
    Benoît Bourgine poursuit la découverte de cette grande philosophe Edith Stein– on peut retrouver l’introduction dans l’émission d’il y a un mois – principalement à travers 2 thèmes : l’anthropologie et la christologie. Il s’appuie sur le livre de Bénédicte Bouillot (Centre Sèvres), et Christof Betschart (Teresianum), Éveille-toi, mon âme. Introduction à la philosophie d’Edith Stein, Paris, DDB, 2023 .
  • © rcf

    Les corps de la vérité - 7

    21 décembre 2023
    Comment la tradition de l’Église porte la vérité de l’Évangile jusqu’à nous ? De quelle vérité s’agit-il ? Pourquoi seule une tradition vivante peut la porter ? Telles sont les questions auxquelles répond Benoît Bourgine
  • © rcf

    Les corps de la vérité - 6

    23 novembre 2023
    La vérité pour vivre – figure d’Edith Stein
    Benoît Bourgine présente la vie d’Edith Stein et sa recherche de la vérité qui la mènera à la conversion au catholicisme et à entrer au Carmel. Son œuvre est à la fois philosophique, théologique et spirituelle. A découvrir.
  • © rcf

    Les corps de la vérité - 5

    16 novembre 2023
    La vérité pour vivre – le troisième registre de la vérité
    Cette série explore comment la théologie peut nous aider à chercher la vérité dans la société d’aujourd’hui. Après la vérité des sciences, la vérité sociale, il y a la question du sens, et le moderne est démuni face à la question de la vie, de la mort… il manque de ressources dès qu’il s’agit de dire qui il est, d’où il vient et où il va,…
  • © rcf

    Les corps de la vérité - 4

    26 octobre 2023
    Une vérité qui fait vivre Karl Barth (1886-1968)
    Benoît Bourgine explique qui est Karl Barth et ce qu’il a apporté sur la manière de chercher la vérité. Il a montré par sa vie que Jésus Christ tel qu’il nous est attesté dans l’Écriture sainte est la seule Parole de Dieu, que nous ayons à écouter, à laquelle nous ayons à nous confier et à obéir dans la vie et dans la mort.
  • © rcf

    Les corps de la vérité - 3

    19 octobre 2023
    Une vérité qui fait vivre

    A travers l’épisode de la transfiguration, Benoît Bourgine indique que la vie de l’homme c’est la vision de Dieu. Sur ce chemin, la prière est un instrument de combat ; l’eucharistie nous fait vivre de son amour et l’intelligence des écritures nous permet de voir l’unité du dessein de Dieu.

Vous avez parcouru 20 épisodes sur 52

Afficher plus

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don