Temps spirituel (Rennes) - page 17
Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.
Episodes
Evangile du 19 novembre Chantal BAGOT
19 novembre 2022Evangile du 18 novembre Rosalinda MERINO
18 novembre 2022Evangile du 17 novembre Henri MASSON
17 novembre 2022Evangile du 16 novembre Michel YVET
16 novembre 2022Evangile du 15 novembre Dany MICHON
15 novembre 2022Evangile du 14 novembre Danièle MARECHAL lu par Sylviane MARECHAL
14 novembre 2022Evangile du 13 novembre Nathalie DAVAULT
13 novembre 2022Le début du texte me rappelle l’incendie de Notre Dame. Des visiteurs des
quatre coins du monde venaient contempler cette merveille d’architecture
ayant traversé 11 siècles d’histoire. Et, tel le temple de Jérusalem qu’admirent
les apôtres, l’incendie détruisit une grande partie de l’édifice. Certains y virent
un signe ; le roman de Victor Hugo devint un best-seller.
Aujourd’hui, Jésus dit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer », « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
Guerres, tremblements de terre, famines, épidémies, persécutions, ce que
décrit Jésus ressemble étrangement à notre monde et son histoire, et il nous
demande de ne pas être terrifiés. Comment ne pas être terrifié !
La terreur mène généralement à l’immobilisme ou la fuite. Jésus me demande
de ne céder à aucune de ces deux attitudes, mais plutôt à « rendre
témoignage », persévérer dans la foi, résister, s’opposer avec le langage et la
sagesse qu’il me donne, l’Esprit Saint, et surtout faire confiance : « Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. »
Ce n’est pas moi qui rends justice, c’est Dieu à travers moi. C’est en me laissant guider par l’Esprit Saint que j’évite de m’égarer, me laisser aspirer par le malheur du monde, la peur ambiante. C’est en me laissant guider par l’Esprit
Saint que j’évite de me tourner vers les faux prophètes, les vendeurs de
bonheur en tout genre.
Finalement, Jésus m’invite à vivre dans l’éternité mais aussi déjà dans le monde dans lequel je suis plongée et dans lequel il a lui-même vécu avec, comme l’écrit Saint Paul aux Ephésiens (6, 11-17) « l’équipement de combat donné par Dieu… ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Evangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais. Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. »
Au cours de ma prière, je peux repérer mes difficultés, mes inquiétudes, mes
peurs et les confier à Jésus en lui demandant de me garder dans la confiance.Evangile du 12 novembre Guy MALBRANCKE
12 novembre 2022Commentaire de l’évangile de Luc 18, v 1-8
Dans notre monde chamboulé et face à notre Eglise qui nous déconcerte encore ces jours-ci, n’attendons pas le salut de nos institutions humaines, car c'est ce n’est pas l'Église qui sauve, nous rappelle le dominicain Adrien Candiard, mais c’est Dieu. « Ce que révèlent les ténèbres à qui les regarde avec les yeux de la foi, c’est qu’elles sont le lieu d’où jaillira la lumière » nous dit un autre dominicain, Nicolas Tixier. Oui, seul Dieu sauve.
C’est dans le contexte d’un monde sans vision, apparemment sans espoir, où tout semble aller à la dérive qu’il nous faut lire la parabole de ce jour : Jésus nous demande ce matin de lui faire confiance ! Car :
- « Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre. » (psaume 33) ;
- « Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait. Il est proche de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. » (psaume 144)
- Et encore "La prière du pauvre traverse les nuées ; tant qu’elle n’a pas atteint son but, le pauvre demeure inconsolable. Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui, ni prononcé la sentence en faveur des justes, et rendu justice. Le Seigneur ne tardera pas…" (livre du Siracide au chapitre 35).
Oui, Jésus nous invite ce matin à prier sans cesse et surtout à persévérer, à ne pas nous décourager face à ce monde d’adversité. Car Il nous fera rapidement justice si tant est qu’il trouve la foi en nous, dans nos communautés et dans nos assemblées.
Que pouvons-nous retenir de cette parabole aujourd’hui ?
- 1. Prier sans cesse, ne serait-ce pas mettre progressivement dans nos vies la priorité à la prière en demandant que l’Esprit de Jésus nous habite et que nous retrouvions la paix face aux adversités de toutes origines qui parfois nous paralysent ; pourquoi ne pas entamer un tendre dialogue avec Jésus tout au long de notre journée, par de constantes petites attentions à son égard dans tous les événements de notre quotidien ?
- 2. Ne pas nous décourager, persévérer, ne pas lâcher la prière, y revenir dès que nous prenons conscience que nous l’avons laissée de côté ; c’est tout l’intérêt de ces petits objets que beaucoup de personnes de toutes religions portent sur elles ; c’est tout l’intérêt aussi de mettre en place un rythme dans nos journées où la prière a toute sa place ; c’est aussi tout l’intérêt de rejoindre ou monter un groupe fraternel où nous prierons ensemble à partir de la Parole de Dieu.
- 3. Grandir dans la foi, car Jésus nous invite fortement à lui faire confiance : « La foi, nous dit Adrien Candiard, c'est la relation difficile, surprenante avec un Dieu qu'on ne voit pas, mais dont on accepte de se laisser aimer. Dans un monde chamboulé, la foi n'est pas une forteresse qui protège des soucis du monde, c'est en revanche le choix de les traverser avec confiance ».
Evangile du 10 novembre Luc BOUGE
10 novembre 2022Voici un texte bien difficile. Nous sommes un peu comme les disciples qui s'approchent de Jésus en lui disant : Que signifient ces paroles ? (Luc 8, 9)
Regardons donc attentivement ce que Jésus fait.
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Le contexte
Jésus a pris résolument la route de Jérusalem pour y vivre sa Passion. Il traverse la région située entre la Samarie et la Galilée (Lc 17, 11). Il avait dit aux 72 disciples envoyés en avant de lui pour préparer son passage: Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : "Le règne de Dieu s’est approché de vous." (Lc 10, 9). Juste avant notre texte, Il vient de guérir 10 lépreux qui sont venus à sa rencontre. Oui, vraiment, les malades sont guéris. Oui, vraiment, le règne de Dieu s'est bien approché.
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Le règne de Dieu
Mais voici que des pharisiens, des savants, des spécialistes remarquables de l'interprétation de la Loi de Moïse, demandent à Jésus quand viendra le règne de Dieu. Ils se situent dans une approche de savants. Ils observent et ils déduisent, comme de bons scientifiques, mais en restant soigneusement à l'extérieur de l'objet qu'ils observent.
Jésus leur répond au contraire : le règne de Dieu est au milieu de vous. Le règne de Dieu n'est pas une chose extérieure que l'on peut observer scientifiquement comme le temps qu'il fait, que l'on peut épier de l'extérieur. Ce n'est pas quelque chose dont on peut dire: le voici ou le voilà. C'est plutôt comme un état que l'on ressent intérieurement. Ça ressemble à un sentiment de joie, de paix, d'ajustement intérieur. Ce n'est pas mesurable, de même que l'amour que l'on peut ressentir n'est pas mesurable.
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Le jour du Fils de l'homme
Et voici que Jésus se tourne vers ses disciples, eux qui ont annoncé précisément que le règne de Dieu s'est approché. Il ont vu le doigt de Dieu expulser les démons. Ils ont entendu Jésus dire : si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous (Lc 11, 20).
Les disciples ont reconnu que le règne de Dieu est au milieu d'eux, mais Jésus leur annonce une autre étape à vivre au-delà de cette reconnaissance : son départ à Jérusalem. Après le départ de Jésus, ils vont devoir entrer dans l'attente du retour du Fils de l'homme. Cette attente sera une attente de désir, une attente qui habitera tout leur être, qui va habiter chacune de leurs actions. Mais comment savoir que le Fils de l'homme sera vraiment revenu ?
Comme pour les pharisiens, Jésus leur explique que ce retour n'est pas un événement à saisir, à prévoir, à maîtriser, à calculer. Un éclair qui déchire toute la largeur du ciel ne peut se saisir. On ne le voit que quelques instants après qu'il a disparu, on ne l'entend que quelques secondes encore plus tard. On ne peut le saisir, mais on ne peut manquer de l'observer si on l'attend avec patience. Oui, le jour du Fils de l'homme sera de cette nature. On ne pourra pas le saisir, mais il sera comme une évidence éblouissante pour ceux qui le désireront de tout leur coeur.
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Désirer
Mais Jésus est inquiet : le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? (Lc 18, 8). Est-ce que les hommes auront accepté de reconnaître que le règne de Dieu s'est approché d'eux ? Est-ce que ses disciples seront restés dans le grand désir de son retour une fois qu'il sera parti ? Et nous qui avons reconnu le règne de Dieu parmi nous lors de notre baptême, sommes-nous bien enracinés dans ce grand désir à notre tour ?
Laissons-nous toucher par le désir du psalmiste : Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? (Ps 41, 2)
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Evangile du 9 novembre Régis ROUGEVIN-BÂVILLE
9 novembre 2022Ce texte de l’évangile est si connu qu’il est même évoqué dans un dialogue de
Michel Audiard, dans la bouche de Bernard Blier : « Oubliez-vous, madame,
comment notre Seigneur a chassé les marchands hors du temple ? »…
Cette colère du Christ, la plus célèbre et la plus démonstrative, se situe au tout
début de l’évangile de Saint Jean, juste après les noces de Cana. Ses disciples
sont encore en train d’apprendre à Le connaître. Et le moins que l’on puisse
dire est que ce premier visage qu’Il nous révèle est loin d’une image parfois
mièvre ou édulcorée d’un Jésus d’image d’Epinal : avant qu’on ne Le voie par la
suite déjeuner chez des pécheurs, pardonner ou guérir, Il manifeste avant tout
son autorité, son refus du péché, sa lutte contre le Mal.
Le premier danger que Jésus souligne donc est le danger des biens matériels en
général, et de l’argent en particulier : « on ne peut pas servir deux maîtres,
Dieu et l’Argent » dira-t-Il plus tard à ses disciples.
Et pourtant, cet épisode est un petit plus énigmatique qu’on ne pourrait le
croire.
D’abord il est dérangeant de laisser croire que toute transaction, tout
commerce est intrinsèquement mauvais et nous éloigne de Dieu.
Ensuite pourquoi donc Jésus s’en prend-Il si vivement à des braves gens, vivant
à proximité du Temple, et dont l’activité permet aux Juifs pieux de rendre un
culte au Seigneur ? Il ne s’agit pas de vendeurs de souvenirs futiles ou de biens
superflus ! au contraire, les bœufs, les brebis, les colombes sont nécessaires
aux Juifs pour rendre un culte dans le Temple. Après la naissance de Jésus, par
exemple, Joseph et Marie viennent offrir en sacrifice deux petites colombes,
selon ce qui est prescrit dans la Loi. Il leur était sans doute bien utile de trouver
ces colombes sur place. Et même les changeurs sont indispensables, puisqu’ils
permettent de changer en monnaie juive la monnaie romaine, la monnaie de
l’occupant, qui a cours à Jérusalem mais qu’il n’est pas permis d’offrir au
Temple.
En fait, Jésus ne condamne pas le commerce, il alerte sur la dangereuse, et
même l’impossible proximité entre l’argent et Dieu. « Cessez de faire de la
maison de mon père une maison de commerce ». Ce n’est pas une
condamnation du commerce, mais une sanctuarisation de ce qui touche à Dieu.
Il est très facile de laisser des préoccupations matérielles nous détourner de la
prière. Jésus nous connaît bien, il sait que pour prendre le temps de venir
rencontrer Dieu, nous avons besoin de laisser de côté ce qui nous encombre,Nous avons aussi besoin comme d’un sas, d’une zone protégée, réservée,
préservée.
Le Temple de Dieu est aussi notre corps et notre âme, sachons donc préserver
un espace et un temps qui ne soient pas encombrés de nos réalités
quotidiennes afin de permettre à notre cœur de se recueillir et de se rendre
réellement disponible à la présence de Dieu.Evangile du 8 novembre Agnès PERSEHAIE
8 novembre 2022Evangile du 7 novembre Gilles DE COURREGES
7 novembre 2022Evangile du 6 novembre Jean-Baptiste MORIN
6 novembre 2022Evangile du 5 novembre Patrick PUECH
5 novembre 2022Evangile du 3 novembre David BUICK
3 novembre 2022Evangile du 2 novembre Thierry LAMY DE LA CHAPELLE
2 novembre 2022A la première lecture de Matthieu, on pourrait être tenté de se rebeller et de se demander de quel droit Dieu viendrait délivrer une sentence implacable, une sélection binaire à la fin de notre vie condamnant les uns et magnifiant les
autres, bref un jugement dernier impitoyable et définitif. Une fois de plus, il
nous faut réfléchir au sens profond des paroles du Christ qui vient ici nous
inciter à accueillir son amour et nous ouvrir à notre prochain.
On trouve ici 3 mots symboliques: anges, brebis et bouc. « Quand le Fils de
l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui », cela vient signifier
que l’esprit de Dieu est constamment avec lui et nous accompagne. La brebis
est l'évocation de la douceur, de la vulnérabilité. Le bouc, l’évocation de
l’animal chargé symboliquement de tous les pêchers commis par le peuple,
chassé au désert et offert comme victime au démon dans l’ancien testament.
Cette opposition vient ici matérialiser les penchants naturels auxquels nous
sommes soumis, tantôt bouc, tantôt brebis.
Jésus nous rappelle la nécessité de nous placer en état de veille permanent vis-à-vis de ceux qui nous entourent et que nous croisons au quotidien. Ouvrons nos yeux, nos oreilles, notre cœur et agissons en discernant celles et ceux qui nous ont manifesté leurs souffrances, leurs difficultés ou leurs besoins. Ne restons pas sourd à celui qui nous tend la main. Sachons découvrir celui qui a faim, qui est isolé, qui a froid, qui est étranger, qui est exclu. Et ce message n’est pas dans l’immédiateté mais dans la durée, une incitation continue, tout au long de notre vie, gardons vive notre attention.
Au-delà de cette attention à autrui, Jésus nous invite avec l’aide de l’Esprit, à
identifier en nous ce qui relève du bouc et ce qui relève de la brebis : savons-
nous ouvrir les yeux sur nos faiblesses et faire grandir nos élans d’amour ? Le
bouc évoqué par Matthieu rappelle la dimension de notre être qui est souffrante et qui a besoin de l’aide du berger.
Dieu ne vient pas nous condamner. Ce berger séparant les brebis des boucs vient nous rappeler que Dieu nous questionne sur notre capacité à aimer nos frères.
Pour cela, puissions-nous accueillir le don de Dieu et nous ouvrir à Lui. Dieu
nous invite également à Le reconnaitre parmi nos semblables, parmi les pauvres et les souffrants. En effet, dans cet évangile, Jésus nous dit : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Sachons éveiller le meilleur de nous-même et le meilleur de chacun, là où la
parole de Dieu s’est logée.Evangile du 1er novembre Anne FREVILLE
1 novembre 2022Evangile du 31 octobre Isabelle DELTOMBE
31 octobre 2022Evangile du 30 octobre Pierrette MAIGNE
30 octobre 2022Quel étonnant personnage ce Zachée dont nous connaissons si bien l’histoire !
Zachée est un personnage connu, sa profession n’est guère appréciée puisqu’il
travaille pour l’occupant romain. Il est catalogué : c’est un riche, un voleur,
quelqu’un à ne pas fréquenter. Il est donc seul, mis à l’écart de la communauté.
Mais Zachée a dans le cœur un grand désir : voir Jésus ; et bravant les
difficultés dues à sa petite taille, la foule, ainsi que tous les jugements à son
égard, il est plein d’audace et trouve une solution. Il grimpe sur un sycomore
pour voir Jésus qui passait par là. Et là, surprise ! lui qui voulait voir Jésus,
c’est Jésus qui le voit. C’est comme si la foule n’existait plus. Jésus interpelle
Zachée en l’appelant par son nom.
Ce n’est pas l’anonymat de la foule que désire Jésus mais la rencontre de
personne à personne. En ce dimanche, moi qui écoute cet Evangile, c’est moi
qu’il veut rencontrer. Comme Zachée, il m’appelle par mon Nom car j’existe à
ses yeux comme un être unique : « descends vite, il faut que j’aille demeurer
chez toi »
C’est l’invitation que Jésus adresse à chacun d’entre nous : je veux demeurer
dans ta maison. Peut-être te sens-tu juger, indigne, mis à l’écart, peut-être vis-
tu dans la culpabilité ? Mais Jésus te voit et il veut venir habiter ta maison, ton
cœur ; il ne met pas de condition, ou plutôt si, une seule, accepter son
invitation et comme Zachée, le faire avec joie et empressement.
C’est chez nous, dans notre vie quotidienne qu’il veut nous rejoindre. Comme
dans toute la Bible, quand Dieu interpelle quelqu’un, c’est toujours un appel
singulier, un appel personnel, un cœur à cœur, une rencontre de deux désirs
que Dieu veut instaurer.
Zachée reconnaît Jésus comme son Seigneur. Cette rencontre le bouleverse
tellement qu’il veut mettre sa vie en conformité avec ce que Dieu demande : le
respect du droit et le partage.
Toute rencontre vraie avec le Seigneur nous engage vis-à-vis de nos frères et
sœurs. Notre vie doit être cohérente sinon elle est un contre témoignage.
C’est parce qu’il va jusqu’au bout, mettant en œuvre par la charité, sa
rencontre avec le Christ que Jésus peut s’écrier : « aujourd’hui, le salut est
entré dans cette maison. »
Et pour Dieu, chaque jour est un aujourd’hui du salut. Et nous ? saurons-nous
lui faire une place et répondre ainsi au désir du cœur de Dieu qui veut sauver
chacun de ses enfants.Evangile du 29 octobre Bernadette LE TOUZE
29 octobre 2022
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