Tout est lié
Jeunes de la "génération climat", Alexandre Poidatz et Stacy Algrain livrent en alternance, chaque semaine, leur regard sur l'écologie et leurs clés pour changer le monde.
Episodes
- Alors que notre démocratie vacille, au milieu de la "société du spectacle médiatique et politique", Alexandre Poidatz fait l'éloge d'un journalisme engagé qui maintient le dialogue, permet au pluralisme de s’exprimer, donne la parole à la jeunesse et donne à penser pour agir.
- Alexandre Poidatz imagine un candidat à l'élection présidentielle, faisant son dernier meeting de campagne à vélo. Une invitation à ralentir pour changer de monde.
- "Quel sens y a-t-il à travailler pour une entreprise qui détruit nos conditions de vie sur Terre ?" C'est la question que pose Alexandre Poidatz, co-fondateur du collectif "Lutte et contemplation". Il invite chacun.e à s'interroger, mais pour lui, la question doit être portée collectivement. Et il ne s'agit pas de culpabiliser celles et ceux pour qui les barrières sont trop nombreuses pour que ce changement soit possible, notamment les personnes en situation de précarité.
- Pour faire face au dérèglement climatique et baisser nos émissions de gaz à effet de serre, il faut accepter que certains devront faire plus d’efforts que d’autres. Sinon on continue de culpabiliser la majorité de la population et en particulier les plus précaires. C'est le point de vue d'Alexandre Poidatz, chroniqueur RCF, membre du collectif Lutte et contemplation.
- Activisme versus extractivisme. Stacy Algrain joue avec les mots pour mettre le doigt sur nos contradictions et dénoncer "une bête affamée de richesses et de ressources. Prête à engloutir la Terre, peut-être nous avec". Et au passage elle nous livre une critique du filme "Madame web".
- "Dans nos vies, comme face aux enjeux du changement climatique, nous avons toujours le choix. Celui de regarder où l’on va pour bien s’outiller, ou de laisser des émotions malsaines aveugler notre discernement." Pour nous éclairer sur l'adaptation au changement climatique, Stacy Algrain fait de sa vie une fable, façon La Fontaine.
"Il faut calculer l'empreinte carbone de nos investissements" par Alexandre Poidatz
12 mars 2024Et si la pub pouvait sauver le jaguar et les abeilles, par Stacy Algrain
13 février 2024Dans sa chronique, Stacy Algrain nous dit ce que cela ferait si les quelques trois milliards d’euros investis chaque année par l’industrie en publicité étaient utilisés pour… faire la promo d’espèces en danger.- Pour Alexandre Poidatz, du Collectif Lutte et contemplation, la lassitude des agriculteurs "est ce que ressent la majorité des classes moyennes et populaires face à la transition écologique". Pour rendre la transition écologique désirable, il faut la rendre juste et donc en faire porter le poids sur ceux qui en sont les principaux responsables : "ceux qui concentrent l’argent et qui polluent le plus".
- Alexandre Poidatz imagine la lettre que pourrait lui adresser en 2055 la fille qu'il n'a pas encore. Une lettre qui racontera un monde dévasté par la catastrophe climatique... sauf si la communauté humaine opte enfin pour le long terme et la coopération.
La voiture
16 janvier 2024Chronique d'Alexandre Poidatz - A l'aube de la nouvelle année, Alexandre Poidatz se livre à l'exercice des voeux. Il se mue en un Président de la République qui se serait fixé pour mission de recoudre la société, en retissant les liens avec les plus pauvres et celles et ceux qui les accompagnent.
- Stacy Algrain propose un regard décalé sur la COP 28. Pour elle, ce qui s'y joue témoigne de "l'agonie malheureuse de ceux qui se rêvaient maîtres et possesseurs." Et qui "rappelés brutalement à leur humanité par les contraintes physiques d’un monde fini", "se débattent." Elle constate "l’impossible transformation de notre avenir commun en aube de lumière en partage." L'Arche de Noé a bien changé dit-elle. Et "Noé est devenu banquier."
- Pour réinventer un monde compatible avec les limites planétaires, Stacy Algrain invite à renouer avec le rêve, perdu au sortir de l'enfance : "Réveillez les monstres qui somnolent sous les lits, dites aux poètes, aux conteurs et aux parents de relancer la machine à écrire."
- Pour Alexandre Poidatz, la radicalité est nécessaire en écologie. Pour trois raisons. D'abord parce qu'il faut aller à la racine des problèmes. Ensuite, parce que pour aller au bout des choses il faut parfois recourir à "des actions non conventionnelles, comme la désobéissance civile." Enfin parce qu'une transformation structurelle de nos sociétés est nécessaire.
- Dans une chronique poétique, Stacy Algrain nous invite au décentrement : et si nous regardions la vie et ce qui nous entoure du point de vue des arbres, ces autres vivants? Parce que “ce monde n’est pas notre monde avec des arbres dedans. C’est un monde d’arbres, où les hommes viennent tout juste d’arriver.”
Alexandre Poidatz : "Faire la paix avec frère loup, peu importe le coût"
24 octobre 2023Pour Alexandre Poidatz, il faut à la fois protéger le loup parce que l’heure n’est plus à la domination de la nature, mais à la coopération avec le vivant. Et en même temps préserver l'élevage pour maintenir une certaine biodiversité et un tissu social dans les zones rurales, et produire une alimentation de proximité et de qualité. Cela n'est possible qu'en y mettant les moyens... peu importe le coût.chronique du mardi 31 octobre
24 octobre 2023Adrien Louandre : "Laudate Deum, un nouveau texte prophétique du pape François sur l'écologie"
10 octobre 2023Vigueur et précision de la critique du climatoscepticisme, définition d'un nouvel "anthropocentrisme situé" et plaidoyer politique avant la COP28 : ce sont les trois "élans prophétiques" repérés par Adrien Louandre dans Laudate Deum, le nouveau texte du pape François sur l'écologie.
- La beauté de la vie ne serait-elle pas dans "ces choses plus grandes qui nous articulent presque mécaniquement? Une brise, une vague, un soleil couchant…
Là sont les sources intarissables de l’émerveillement" nous dit Stacy Algrain dans une chronique poétique de rentrée.
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