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Procréation : de nouvelles manières de donner la vie
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Procréation : de nouvelles manières de donner la vie

Il existe aujourd'hui différentes manières de concevoir un enfant et de donner la vie. Quelles sont les questions éthiques qu'elles soulèvent ? Qu'en dit l'Église catholique ? Avec pédagogie et clarté, Frédéric Mounier nous éclaire, en compagnie du Père Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres à Paris.

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Deux textes, "Donum Vitae" (1987) et "Dignitas Personae" (2008) exposent la doctrine de l'Église sur la procréation ©Benjamin BARDA/CIRIC
L'Église catholique face aux nouvelles techniques de procréation

En matière de procréation et de filiation, notre société s'apprête à vivre une véritable révolution. Frédéric Mounier entame avec le père Bruno Saintôt, jésuite, une série de quatre émissions sur "Les nouvelles manières de donner la vie" et les questions bioéthiques qu'elles soulèvent. Une chose est déjà certaine : l'Église ne changera pas sa doctrine. Pour elle, la procréation doit se dérouler à l’intérieur du couple et dans l’acte conjugal lui-même.

Préparation des ovocytes sous hotte stérile, avant la micro-injection des spermatozoïdes dans les ovocytes. ©Unsplash
Nouvelles techniques de procréation : "Il y a un risque réel d’eugénisme"

Avec les nouvelles techniques de fécondation artificielle, "l’eugénisme est devenu un risque réel", selon le jésuite Bruno Saintôt. On n'en est pas encore à décider de la couleur des yeux ou du sexe de son enfant : la sélection des embryons aujourd'hui en France ne concerne que l'état de santé. Or, qu'est-ce qu'une maladie grave ? Moins notre société semblera prête à prendre soin des personnes malades ou handicapées, plus il y aura de pression sur les futurs parents.

La levée de l'anonymat des tiers donneurs ne va pas dans le sens d'une absence de père, selon Bruno Saintôt ©Unsplash
Procréation : va-t-on vers une absence de père ?

Un certain nombre d'adversaires des lois de bioéthiques expliquent qu'on va vers une institutionnalisation de l'absence du père. Ce qui inquiète surtout le jésuite Bruno Saintôt, spécialiste de bioéthique, c'est la façon dont on fait entrer des aspects financiers dans l’engendrement. 

Préparation des ovocytes sous hotte stérile, avant la micro-injection des spermatozoïdes dans les ovocytes. ©Unsplash
Procréation : les enjeux bioéthiques des cellules-souches iPS

La technique des cellules-souches iPS devrait notamment permettre de créer du sperme avec des cellules de femme ou des ovocytes à partir de cellules d’homme. Une manière de donner la vie qui n'est pas encore au point, mais sur laquelle beaucoup travaillent. Si elle pourrait permettre de guérir certaines maladies ou de remédier à un manque de gamètes, c'est aussi un moyen d'accomplir un certain nombre de fantasmes, prévient le jésuite Bruno Saintôt, professeur d'éthique biomédicale au Centre Sèvres. Comme celui de "naître du un"...

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