Forêt et métiers du bois

C’est un métier artisanal du massif jurassien qui avait tendance à disparaitre et qui connait depuis peu une nouvelle vie, grâce à deux artisans installés dans le haut-Doubs et le haut-Jura.
Le fabricant de tavaillons.
Pour produire ces tuiles en bois, ils utilisent principalement de l’épicéa.

Une essence d’arbre qui est aujourd’hui menacée dans notre région à cause des attaques de scolytes et les périodes de sécheresse récurrentes.
Les forêts franc-comtoises sont mises en danger par le réchauffement climatique.
Un combat est engagé pour les protéger.

Si la fabrication de pipes de bruyère a fait la renommée de Saint-Claude et du Jura, il est une autre activité artisanale qui perdure aujourd’hui.
C’est la tournerie, c’est-à-dire un métier du bois qui se sert de tours horizontaux pour façonner des petites pièces, faites à partir de différentes essences.

L’une des plus recherchées est le buis, un bois très dur.
Les tourneries sont souvent des petites unités de fabrications.
On en compte 97 dans le Jura.

Après les maîtres-pipiers de Saint-Claude, les layetiers du haut-Jura, voici les boisseliers du massif qui fabriquaient des boîtes en bois.
Autrefois, ils en créaient de toutes sortes.

Mais comme d’autres activités artisanales, la boissellerie a disparu, se résumant à un musée à Bois-d’Amont.
Autre filière toujours active dans notre région malgré les menaces : la tournerie et en particulier le travail du buis.

En plus des fabricants de pipes de Saint-Claude, il y avait les sculpteurs.
Des artisans qui pouvaient sculpter ce qu’ils voulaient ou ce que voulaient leurs clients, sur le foyer des pipes.
Notamment, les visages de personnalités publiques.

Autre artisanat peu connu du haut-Jura : la layetterie.
C’est la fabrication de petits meubles à tiroirs en bois pour ranger des petites pièces d’horlogerie ou des petites affaires comme des trousseaux de bébé.

Dans le secteur de Saint-Claude dans le haut-Jura, il ne reste plus que quelques fabricants de pipes.
Parmi les marques reconnues, Chacom, fruit de l’association Chapuy-Comoy.
En 2013, l’établissement a obtenu le label de l’Etat « Entreprise du patrimoine vivant ».

Grâce à ses séries limitées, un autre fabricant de pipes Butz-Choquin a su se faire remarquer.
Enfin, la marque Genod-Viou, plus petite, a garantie sa pérennité grâce à un jeune maitre-pipier.

Le 20ème siècle est marqué par une succession de crises pour les maîtres-pipiers de Saint-Claude.
Avant la Première guerre mondiale, la capitale du haut-Jura produisait 28 millions de pipes par an, soit la moitié de la production mondiale.4,5 millions en 1925.
La crise économique de 1927 oblige ces professionnels à se réorganiser.
En 1954, il n’y a plus que 20 fabricants de pipes à Saint-Claude qui emploient près de 600 ouvriers.
Aujourd’hui, deux entreprises travaillent pour plusieurs marques et produisent 80 000 pipes par an.

Au Moyen-âge, la renommée de l’abbaye de Condat, l’ancien nom de Saint-Claude, a attiré beaucoup de pèlerins dans ce qui sera la future capitale du haut-Jura.
Les moines fabriquent des chapelets en bois et d’autres objets religieux.

La Franche-Comté est riche en fabricants de meubles...
Ainsi, le Jura compte une vingtaine de professionnels, qui cherchent toujours à proposer des articles sur-mesure, et à innover.

Avec son patrimoine forestier, la Franche-Comté est riche en fabricants de meubles.
En particulier dans le département de la Haute-Saône et un peu moins dans les trois autres territoires comtois.

Un des plus gros ensembles de scieries en Franche-Comté est situé à Mignovillard et Frasne dans le Jura.
Non loin de là, la région de Champagnole comprend aussi de nombreuses scieries.

Elles font partie intégrante des paysages économique et traditionnel de la Franche-Comté.
On dénombre aujourd’hui entre 160 et 180 scieries dans notre région.

Avant l’arrivée du rail, le transport du bois sur des longues distances se faisait par flottage. En Franche-Comté, il existait deux voies d’eau pour le transport jusqu’à Lyon et la mer Méditerranée.

Avant l’arrivée du rail, le transport du bois sur des longues distances se faisait par flottage.
En Franche-Comté, il existait deux voies d’eau pour le transport jusqu’à Lyon et la mer Méditerranée.

C’est un autre métier atypique lié aux forêts et aujourd’hui disparu : le radelier.

C’est un autre métier atypique lié aux forêts et aujourd’hui disparu : le radelier.
Il était chargé de véhiculer les grumes sur l’eau, par les fleuves et les rivières.

Parmi les métiers de la forêt, certains sont moins connus que d’autres. Par exemple, les scieurs de long qui coupaient les grumes dans leur longueur. Une activité professionnelle fatigante qui n’existe plus.

Parmi les métiers de la forêt, certains sont moins connus que d’autres.
Par exemple, les scieurs de long qui coupaient les grumes dans leur longueur.
Une activité professionnelle fatigante qui n’existe plus.

Jusqu’à l’arrivée du charbon de terre, le charbon de bois a été massivement utilisé dans diverses industries...

Jusqu’à l’arrivée du charbon de terre, le charbon de bois a été massivement utilisé dans diverses industries.
En produire était un vrai métier et il fallait beaucoup d’expérience.

Après l’abattage des arbres par les bûcherons, les débardeurs les extraits de la coupe et les voituriers transportent les billes de bois dans les scieries de la région ou plus loin...