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L'écologie, une affaire de bobos?

Un article rédigé par Melchior Gormand,Anne Kerléo - RCF,  - Modifié le 17 juillet 2023
Je pense donc j'agisL'écologie, une affaire de bobos?
On entend dire parfois que l'écologie est une mode de bobos réservée aux riches. Et si les personnes les plus démunies nous aidaient à mieux penser les réponses à l'urgence écologique?
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Dimanche 15 novembre 2020, ce sera la 4e Journée mondiale des pauvres, instituée par le pape François en 2017. À cette occasion, l'émission JE PENSE DONC J'AGIS est consacrée toute cette semaine à la place des plus pauvres dans notre société. Il sera question de la pandémie de coronavirus, de l'accès à la culture, de la place dans l'Église, et de l'écologie. Ainsi, alors que l'on entend dire que l'écologie est une affaire de bobos, que le bio n'est accessible qu'aux riches, nous nous penchons sur l'expérience des personnes les plus démunies en matière de préservation de l'environnement. On a souvent opposé les préoccupations environnementales au social : et si cette expérience nous aidait à mieux penser les réponses à l’urgence écologique ?

 

CHRONIQUE TOUT EST LIÉ - Chaque lundi, dans JE PENSE DONC J'AGIS, Adrien Louandre ou François Mandil proposent leur chronique TOUT EST LIÉ
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une crise, sociale et environnementale 

"Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres."

 

Cet extrait de l’encyclique Laudato Si', du pape François, dit de manière forte et claire le lien entre crise sociale et environnementale et il n’est pas le seul à le dire. On pourrait évoquer aussi le pacte social et environnemental lancé conjointement en mars 2019 par des organisations issues de la protection de l’environnement et du mouvement social et porté notamment par Nicolas Hulot et Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT.

 

"fin du mois et fin du monde"

Et pourtant, lors du mouvement des "Gilets jaunes", on a pu voir que les enjeux sociaux et environnementaux pouvaient apparaître comme contradictoires, voire irréconciliables. Et la formule opposant "fin du mois et fin du monde" a fait florès.

La préoccupation de l’urgence écologique est-elle étrangère aux plus pauvres ? Y a-t-il des personnes qui vivent la pauvreté ou la précarité qui, au contraire, s’engagent pour la planète et, si oui, comment ? Quel est l’éclairage spécifique que les plus pauvres apportent à ces enjeux ? Et comment faire pour que l’urgence sociale et l’urgence environnementale trouvent des réponses cohérentes et nourries de l’apport de tous ?

 

 

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