Un juif nommé Jésus

Les données historiques permettent-elles de considérer le mouvement religieux des Samaritains comme distant du judaïsme palestinien ? C'est la question posée et résolue cette semaine par Dominique Villars et Laurent Verpoorten.

Dominique Villars et Laurent Verpoorten ouvrent un nouveau cycle d'émissions consacré cette fois aux Samaritains.

Dernière émission consacrée au mouvement religieux essénien. Dominique Villars et Laurent Verpoorten dressent un tableau comparatif des types de comportements prônés par les Esséniens et par Jésus, afin de mettre en évidence la profonde originalité de l'enseignement du Christ.

A la suite de l'enseignement de Jésus, l'Eglise et les chrétiens entretiennent une relation distanciée voire méfiante avec l'argent. Dominique Villars et Laurent Verpoorten remontent aux origines historiques de cette critique, que Jésus partageait, dans une certaine mesure, avec le mouvement religieux éssénien.

Seconde émission consacrée au thème de l'argent dans le cadre de la comparaison historico-critique effectuée par l'historien américain John Paul Meier entre Jésus et les Esseniens.

Hier comme aujourd'hui, le discours de Jésus au sujet de la richesse, d'un juste rapport aux choses reste décapant, pour ne pas dire dérangeant. Mais s'agit-il d'un message historiquement avéré au yeux de la critique historique ?

Dans les sociétés anciennes, dans lesquelles l'écrit n'était pas un mode d'expression accessible à tous, le respect de la parole donnée constituait non seulement une nécessité quotidienne mais faisait aussi l'objet de nombreuses réflexions, surtout si ces promesses prenaient Dieu pour témoin. Dans l'émission d'aujourd'hui, Dominique Villars et Laurent Verpoorten mettent en lumière un enseignement moins connu mais bien réelle, historique, de Jésus : celui qui concerne les serments.

Poursuivant l'analyse de la spiritualité essénienne pour la comparer à celle du Christ, Dominique Villars et Laurent Verpoorten abordent aujourd'hui les questions des préceptes moraux et de l'indissolubilité du mariage.

Certains manuscrits esséniens retrouvés à Qumran semblent évoquer une forme de résurrection. Celle-ci ressemble-t-elle à celle de Jésus décrite dans les Evangiles ? Dans cette émission, Dominique Villars et Laurent Verpoorten chercheront également à savoir si l'hostilité des esséniens à l'encontre du Temple de Jérusalem s'apparente aux critiques qu'il arriva à Jésus de formuler à son encontre.

Avec la lecture du chapitre XXX du troisième volume de l'oeuvre de l'historien John Paul Meier, Dominique Villars et Laurent Verpoorten ouvrent un nouveau cycle d'émissions consacré cette fois aux Esséniens.

Suite de l'analyse de la réponse faite par Jésus aux Sadducéens qui l'interpellent en Marc 12, 18-27. Une analyse qui permettra de prendre conscience du caractère historique de cette réponse, mais aussi et surtout de son contenu absolument original : l'identification de Dieu à la vie proposée par Jésus.

Au chapitre 12 de l'évangile de Marc, alors qu'ils est confronté au scepticisme des Sadducéens, Jésus formule des arguments en faveur de la résurrection qui, à première vue, pourraient sembler inappropriés pour ne pas dire caduques. Il n'en est pourtant rien, comme l'explique Dominique Villars au micro de Laurent Verpoorten.

La controverse entre Jésus et les Sadducéens racontée dans l'Evangile de Marc 12, 18-27 constitue le point d'orgue d'une série d'affrontements théologiques remportés les uns après les autres par Jésus contre des représentants des pouvoirs spirituels et politiques de son temps. Dominique Villars et Laurent Verpoorten dressent aujourd'hui la liste de ce palmarès puis expliquent comment la critique historique nous permet-elle de mieux comprendre la stratégie adoptée par les Sadducéens pour piéger Jésus.

Grâce aux travaux de l'historien John Paul Meier, Dominique Villars et Laurent Verpoorten mettent un point final à la description du courant religieux juif des Sadducéens puis commencent l'analyse des rencontres entre Jésus et les Sadducéens telles qu'elles sont relatées dans les Evangiles.

Pour Origène ou saint Jérôme, le courant religieux juif des Sadducéens se caractérisait par un rigorisme pratique appuyé sur une lecture littérale et exclusive de la Torah. Une vision que la critique historique oblige à nuancer, comme nous l'expliquent aujourd'hui Dominique Villars, interrogé par Laurent Verpoorten.

Du point de vue de la pratique religieuse, les pharisiens posaient les mêmes gestes que les juifs appartenant à d'autres courants du judaïsme. Mais au niveau de la doctrine, ils se distinguaient par des positionnements originaux, notamment pour ce qui concerne la part de liberté laissée à l'homme par Dieu. C'est le point abordé aujourd'hui par Dominique Villars et Laurent Verpoorten.

Les travaux de l'historien John-Paul Meier portant sur le pharisaïsme, ce courant du judaïsme qui avait pignon sur rue dans la Palestine du Ier siècle, permettent de mettre en évidence l'une de ses plus étonnantes caractéristiques. En considérant que la parole de Dieu était tout autant exprimée dans la Tradition des ancêtres que dans le texte de la Torah, les pharisiens firent montrent d'une modernité que l'on peut qualifier de paradoxale.

Dans cet épisode Dominique Villars et Laurent Verpoorten exposent les six informations historiquement avérées que la critique historique permet d'obtenir au sujet des Pharisiens.

Après avoir analysé les informations contenues dans les Evangiles au sujet des Pharisiens, Dominique Villars et Laurent Verpoorten passent à la critique des deux autres sources qui parlent de cette mouvance religieuse : les ouvrages de l'historien juif romanisé du 1ier siècle : Flavius Josèphe et les écrits rabbiniques.

Au cours de son ministère public, Jésus eut souvent maille à partie avec des pharisiens. Mais quelle est l'histoire de ce courant particulier du judaïsme ? C'est ce que vous exposent aujourd'hui Dominique Villars et Laurent Verpoorten.