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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) - page 29

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel

    Evangile du 6 février Philippe NOURRIT

    6 février 2022

    Les lectures de ce jour nous invitent à aller au large, avec une image que nous connaissions bien, celle du bateau, celle de la mer, celle de la navigation,

    Nous sommes désormais entrés de façon active en Synode, et l’objectif est de revisiter notre Communion en église, notre Participation à la vie de l’église et notre orientation Missionnaire pour construire le corps du christ

    Dans l’évangile, nous avons entendu

    « Écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth »

    Vous noterez que Jésus enseigne la foule au bord du lac, et non pas dans la synagogue ; est ce que la synagogue était trop petite ? Y avait-il des protocoles sanitaires pour limiter le nombre de personnes ?

    Ou Jésus rend son enseignement accessible aux gens qui ne vont pas à la synagogue ? des gens avides de sa parole forte, mais qui ne vont pas à l’église ?

    Y a-t-il autour de nous des personnes avides de la vie en Dieu mais qui ne viennent pas à l’église ?

    Ces personnes sont appelées par François à participer à ce synode ; en effet, beaucoup de personnes ne se tournent plus vers l’église, ; Le monde est toujours en recherche, mais il ne cherche plus du côté des chrétiens, et cela fait mal. Nous devons présenter le message de l’Évangile de telle manière que les gens puissent s’orienter vers le Christ.

    « Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon »

    Cette barque, c’est la barque de Simon, un pécheur de Galilée

    C’est dans ce passage de l’évangile de Luc que Simon devient Pierre, c’est-à-dire que cet homme qui était dans le métier de la pêche, devient apôtre du Christ

    Je vous invite à méditer sur cette barque

    Jésus demande à monter dans ma barque : il peut m’inviter à différents titres :

    parce que je suis dans une famille chrétienne, une culture chrétienne

    parce que j’ai rencontré des personnes qui m’ont donné envie de mieux le connaitre

    parce qu’il s’est manifesté directement dans ma vie

    Si j’accueille Jésus dans ma barque, il me demande d’avancer vers le large, il me demande de jeter les filets ; il me demande de participer à la mission de son église ;

    Alors ce matin, je ferme les yeux, je suis sur la barque de Pierre, Jésus tient le gouvernail, quel filet vais-je jeter ?

  • Temps Spirituel

    Evangile du 4 février Rémy SENANT

    4 février 2022

     

    Jean le Baptiste est mort pour avoir défendu la justice et la vérité : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » disait-il à Hérode. Ce commandement est toujours d’actualité. Jésus a dit lui-même que c’est un adultère, c’est un péché grave.

     

    Cet Évangile nous rappelle un autre commandement qui dit : « Tu ne tueras pas. » Ôter la vie à quelqu’un, c’est un autre péché grave. Il y a de multiples façons de porter atteinte à la vie de quelqu’un : mettre à mort le bébé dans le ventre de sa mère, ou encore tuer un adulte dans un geste de colère. Mais aussi on peut tuer par nos paroles, par notre indifférence, nos jugements.

     

    Hérode était très embarrassé quand il entendait Jean, et pourtant il l’écoutait avec plaisir parce qu’il savait que c’était un homme juste et saint. Il ne suffit pas d’écouter la parole de Dieu, encore faut-il la mettre en pratique. Celui qui écoute la parole de Dieu sans la mettre en pratique, dit Jésus, est comme celui qui bâtit sa maison sur le sable, mais celui qui écoute la parole de Dieu et l’applique dans ses actes est comme celui qui bâtit sa maison sur le roc. Il se prépare une demeure éternelle au ciel près de Dieu.

     

    Cet Évangile de Saint Marc nous rappelle donc ici deux commandements : le respect de la vie d’un être humain depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et le respect du mariage, sans lequel on devient adultère. Il est bon de nous rappeler ces deux commandements, sans oublier les autres qui sont de véritables balises sur nos routes d’hommes et de femmes.

     

    Les commandements ne sont pas des contraintes, bien au contraire ils nous ouvrent le chemin vers la vraie liberté, vers la vraie vie, vers la Vie éternelle. En relisant les dix commandements posons-nous sincèrement la question de savoir si nous y sommes fidèles. Si nous avons fait fausse route, Dieu, par un excès de son amour, nous propose de nous pardonner nos péchés, aussi énormes, aussi nombreux, aussi laids soient-ils, à la seule condition de les reconnaître devant lui et de lui demander son pardon dans le Sacrement de la Réconciliation. Pour Dieu aucun péché n’est impardonnable, mais nous doutons souvent de sa divine Miséricorde, et nous ne prenons pas la peine de la lui demander.

     

    À l’image d’Hérode, écoutons donc nous aussi avec plaisir la parole de Dieu, et si nous sommes embarrassés comme il l’était en l’écoutant, c’est sans doute que nous avons besoin du pardon du Seigneur. Amen.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 3 février Suzanne THOMAS

    3 février 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 2 février Anne-Marie DURAND

    2 février 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 1er février Chantal OVIGNEUR

    1 février 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 31 janvier Marc SERIZAY

    31 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 29 janvier François TERRASSON

    29 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 28 janvier Jeanne-Françoise HUTIN

    28 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 27 janvier Antoine PELLETIER

    27 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 26 janvier Marie-Thérèse MARCHAND

    26 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 25 janvier Chantal BAGOT

    25 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 24 janvier Rosalinda MERINO

    24 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 22 janvier Michel YVET

    22 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 21 janvier Dany MICHON

    21 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 20 janvier Danièle MARECHAL

    20 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 19 janvier Guy MALBRANCKE

    19 janvier 2022

    Commentaire de l’évangile de Marc ch 3, v 1-6

     

    Quelle violence dans cet évangile, vous ne trouvez pas ! Mettons-nous devant cette scène ; nous sommes le jour du sabbat, dans une synagogue où se trouvent des Pharisiens, remontés contre Jésus à la suite de l’affaire des épis arrachés par ses disciples, un précédent jour de sabbat ; Jésus les a en effet mouchés sur ce qui est permis ou non un tel jour et a fini par leur dire : « Le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat ».

    Les voici donc devant Jésus en ce nouveau jour de sabbat, prêts à en découdre ; il y a dans la synagogue un être humain à la main paralysée, la bonne aubaine ! Les Pharisiens observent donc Jésus, afin de pouvoir l’accuser, nous dit le texte ; évidemment, ils restent totalement muets quand Jésus leur pose la question sur ce qui est permis ou non le jour du sabbat : faire le bien ou faire le mal, relever quelqu’un ou le faire tomber, apporter le salut (sauver une vie) ou apporter la mort (tuer) ?

    C’est le sens du sabbat qui se joue ici entre les Pharisiens et Jésus : pourquoi le sabbat a-t-il été institué ? Quel est son objectif premier ?

    Si je me réfère à des lecteurs attentifs de l’hébreu dans Exode chapitre 20 et Deutéronome chapitre 5, le sabbat a été institué comme jour de repos de tout travail certes, mais comme le jour justement où on se remémore la sortie d’Egypte, autrement dit la fin de la condition d’esclave : et donc, il ne peut plus, ce jour-là, être question de donner des ordres ou d’en recevoir ; car c’est le jour où chacun, le serviteur comme le maître, est invité à faire l’expérience de sa liberté ; c’est le jour où tout serviteur, toute personne en situation de soumission à une autorité doit être totalement libre vis-à-vis de son donneur d’ordre, de son maître, d’un travail ou d’une règle quelconque ; c’est le jour où chacun est invité à se mettre en situation de devenir pleinement responsable de sa vie, à agir par soi-même en tant que sujet, sans être sous l’emprise de quiconque ou en fusion de pensée avec quiconque, sans se mettre en situation de pouvoir ou de soumission. C’est le jour où chacun est invité à se dresser comme homme, être debout, penser par soi-même, faire vivre son cœur profond, exister à ses propres yeux, goûter à sa pleine dignité d’enfant de Dieu et exalter la gloire de son créateur. Qu’en est-il pour chacun de nous ?

    Pour Jésus, il ne peut pas, ce jour-là, être question de permis ou de défendu ou de règles à suivre, car c’est tout l’inverse qui a été voulu par Dieu dès l’origine.

    C’est ainsi que je m’explique la colère de Jésus devant l’endurcissement du cœur des Pharisiens qui ont détourné le sens du jour du sabbat pour le mettre sous la coupe d’un nouvel esclavage : celui du permis-défendu, ce qui aboutit à bloquer tout engendrement de la personne à elle-même, en tant que sujet à part entière.

    D’où la guérison un jour de sabbat de cet être humain pour qu’il puisse se mettre en route pour devenir un homme pleinement acteur de sa vie, et passer, comme homme, de l’image de Dieu à la ressemblance avec le divin.

    Je terminerai avec deux citations qui me semblent expliquer l’attitude de Jésus en ce jour de sabbat ; Saint Irénée : « La gloire de Dieu c’est l’homme vivant, l’homme debout ! » ; l’abbé Pierre : « Chacun a le droit et le devoir d’accomplir sa vie ! », et j’ajoute, ce qui suppose que lui soient donnés les moyens de se tenir debout, ce qu’a fait Jésus pour l’homme de notre évangile.

  • Temps Spirituel

    Evangile du 18 janvier Isabelle LAURENT

    18 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 17 janvier Luc BOUGE

    17 janvier 2022

    Marc 2, 18-22

     

    Les invités de la noce pourraient-ils jeûner alors que l'Époux est avec eux ?

     

    Dans ce texte, nous avons d'un côté les Pharisiens, de l'autre les disciples de Jean le Baptiste et au milieu, Jésus.

     

    Les pharisiens sont un groupe religieux et politique de juifs fervents. Ce sont eux qui ont développé la tradition des commentaires de la Torah, la loi de Moïse. Ils sont de remarquables connaisseurs de la loi grâce à une formation approfondie et une pratique minutieuse. Ils se présentent comme les dépositaires de la tradition des anciens.

     

    Les disciples de Jean, eux, sont dans l'attente fervente du retour du Messie. Jean lui-même se présente comme la voix qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers (Mc 1, 3). Jean annonce celui qui doit venir, celui qui est plus grand que lui, mais qu'il ne connaît pas encore (Mc 1, 7). Les Pharisiens sont donc d'une certaine manière tournés vers le passé, les disciples de Jean sont donc d'une certaine manière tournés vers l'avenir. Les deux, les Pharisiens comme les disciples de Jean sont "ailleurs", un ailleurs de perfection, un ailleurs d'avènement, ailleurs.

     

    Jésus, lui, ne se comporte pas comme eux et cela étonne : Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas (Mc 2, 18) ? Jésus répond : Parce que l'Époux est avec eux, aujourd'hui, ici et maintenant. Jésus n'est pas tourné vers le passé pour le garder, il n'est pas tourné vers l'avenir pour le préparer. Non, Jésus est là, vraiment là, aujourd'hui, avec ses disciples, et il se tient, au milieu de ses disciples, en Maître : le maître du passé, de la loi et du sabbat (Mc 2, 23) ; le maître de l'avenir, celui qui affirme que les temps sont accomplis et que le règne de Dieu est tout proche (Mc 1, 15).

     

    Mais Jésus se présente lus encore comme l'Époux. L'image de l'Époux est centrale dans tout le Premier Testament, par exemple dans ce passage d'Isaïe (Is 62, 5) : "Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera. Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu". L'Époux, c'est donc celui qui relève les ruines d'Israël et qui trouve sa joie dans son peuple.

     

    Pour tous les juifs qui connaissent la Bible, et donc en particulier pour les Pharisiens et les disciples de Jean le Baptiste, l'identification est immédiate. Si Jésus est l'Époux, il est celui qui a relevé Israël et il est celui que le peuple attend. Si Jésus est l'Époux, alors le passé et le futur sont présents en même temps, par lui, par sa personne, ici et maintenant.

     

    Un jour, en chemin, Jésus avait interrogé ses disciples : Au dire des gens, qui suis-je ? Ils avaient mentionné Élie le prophète, Jean le Baptiste, une figure du passé et une figure de l'avenir. Mais Pierre avait dit : Tu es le Christ, au présent (Mc 8, 29).

     

    Et si l'Époux est là en personne, c'est que ce moment présent, ici et maintenant, est une noce. Les disciples de Jésus sont invités à cette noce et nous aussi, aujourd'hui. Pour recevoir tout ce que l'époux veut nous donner à l'occasion de ses noces, il faut laisser ses vieux habits, il faut laisser ses vieilles outres. Car pour ses noces, l'Époux veut nous offrir de magnifiques vêtements tout neufs, il veut nous offrir du vin meilleur que tout ce que nous connaissions. Oui, ces vêtements neufs, ce vin nouveau, ils sont pour nous, vraiment pour chacun de nous, aujourd'hui, ici et maintenant.

     

    Entrons donc vite dans la salle de noces pour y retrouver l'Époux, il nous y attend, impatiemment !

  • Temps Spirituel

    Evangile du 16 janvier Abbé Nicolas ESNAULT

    16 janvier 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 16 janvier Abbé Nicolas ESNAULT

    16 janvier 2022

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