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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) - page 20

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel

    Evangile du 5 novembre Patrick PUECH

    5 novembre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 3 novembre David BUICK

    3 novembre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 2 novembre Thierry LAMY DE LA CHAPELLE

    2 novembre 2022
    A la première lecture de Matthieu, on pourrait être tenté de se rebeller et de se demander de quel droit Dieu viendrait délivrer une sentence implacable, une sélection binaire à la fin de notre vie condamnant les uns et magnifiant les
    autres, bref un jugement dernier impitoyable et définitif. Une fois de plus, il
    nous faut réfléchir au sens profond des paroles du Christ qui vient ici nous
    inciter à accueillir son amour et nous ouvrir à notre prochain.
    On trouve ici 3 mots symboliques: anges, brebis et bouc. « Quand le Fils de
    l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui », cela vient signifier
    que l’esprit de Dieu est constamment avec lui et nous accompagne. La brebis
    est l'évocation de la douceur, de la vulnérabilité. Le bouc, l’évocation de
    l’animal chargé symboliquement de tous les pêchers commis par le peuple,
    chassé au désert et offert comme victime au démon dans l’ancien testament.
    Cette opposition vient ici matérialiser les penchants naturels auxquels nous
    sommes soumis, tantôt bouc, tantôt brebis.
    Jésus nous rappelle la nécessité de nous placer en état de veille permanent vis-à-vis de ceux qui nous entourent et que nous croisons au quotidien. Ouvrons nos yeux, nos oreilles, notre cœur et agissons en discernant celles et ceux qui nous ont manifesté leurs souffrances, leurs difficultés ou leurs besoins. Ne restons pas sourd à celui qui nous tend la main. Sachons découvrir celui qui a faim, qui est isolé, qui a froid, qui est étranger, qui est exclu. Et ce message n’est pas dans l’immédiateté mais dans la durée, une incitation continue, tout au long de notre vie, gardons vive notre attention.
    Au-delà de cette attention à autrui, Jésus nous invite avec l’aide de l’Esprit, à
    identifier en nous ce qui relève du bouc et ce qui relève de la brebis : savons-
    nous ouvrir les yeux sur nos faiblesses et faire grandir nos élans d’amour ? Le
    bouc évoqué par Matthieu rappelle la dimension de notre être qui est souffrante et qui a besoin de l’aide du berger.
    Dieu ne vient pas nous condamner. Ce berger séparant les brebis des boucs vient nous rappeler que Dieu nous questionne sur notre capacité à aimer nos frères.
    Pour cela, puissions-nous accueillir le don de Dieu et nous ouvrir à Lui. Dieu
    nous invite également à Le reconnaitre parmi nos semblables, parmi les pauvres et les souffrants. En effet, dans cet évangile, Jésus nous dit : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait.”
    Sachons éveiller le meilleur de nous-même et le meilleur de chacun, là où la
    parole de Dieu s’est logée.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 1er novembre Anne FREVILLE

    1 novembre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 31 octobre Isabelle DELTOMBE

    31 octobre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 30 octobre Pierrette MAIGNE

    30 octobre 2022
    Quel étonnant personnage ce Zachée dont nous connaissons si bien l’histoire !
    Zachée est un personnage connu, sa profession n’est guère appréciée puisqu’il
    travaille pour l’occupant romain. Il est catalogué : c’est un riche, un voleur,
    quelqu’un à ne pas fréquenter. Il est donc seul, mis à l’écart de la communauté.
    Mais Zachée a dans le cœur un grand désir : voir Jésus ; et bravant les
    difficultés dues à sa petite taille, la foule, ainsi que tous les jugements à son
    égard, il est plein d’audace et trouve une solution. Il grimpe sur un sycomore
    pour voir Jésus qui passait par là. Et là, surprise ! lui qui voulait voir Jésus,
    c’est Jésus qui le voit. C’est comme si la foule n’existait plus. Jésus interpelle
    Zachée en l’appelant par son nom.
    Ce n’est pas l’anonymat de la foule que désire Jésus mais la rencontre de
    personne à personne. En ce dimanche, moi qui écoute cet Evangile, c’est moi
    qu’il veut rencontrer. Comme Zachée, il m’appelle par mon Nom car j’existe à
    ses yeux comme un être unique : « descends vite, il faut que j’aille demeurer
    chez toi »
    C’est l’invitation que Jésus adresse à chacun d’entre nous : je veux demeurer
    dans ta maison. Peut-être te sens-tu juger, indigne, mis à l’écart, peut-être vis-
    tu dans la culpabilité ? Mais Jésus te voit et il veut venir habiter ta maison, ton
    cœur ; il ne met pas de condition, ou plutôt si, une seule, accepter son
    invitation et comme Zachée, le faire avec joie et empressement.
    C’est chez nous, dans notre vie quotidienne qu’il veut nous rejoindre. Comme
    dans toute la Bible, quand Dieu interpelle quelqu’un, c’est toujours un appel
    singulier, un appel personnel, un cœur à cœur, une rencontre de deux désirs
    que Dieu veut instaurer.
    Zachée reconnaît Jésus comme son Seigneur. Cette rencontre le bouleverse
    tellement qu’il veut mettre sa vie en conformité avec ce que Dieu demande : le
    respect du droit et le partage.
    Toute rencontre vraie avec le Seigneur nous engage vis-à-vis de nos frères et
    sœurs. Notre vie doit être cohérente sinon elle est un contre témoignage.
    C’est parce qu’il va jusqu’au bout, mettant en œuvre par la charité, sa
    rencontre avec le Christ que Jésus peut s’écrier : « aujourd’hui, le salut est
    entré dans cette maison. »
    Et pour Dieu, chaque jour est un aujourd’hui du salut. Et nous ? saurons-nous
    lui faire une place et répondre ainsi au désir du cœur de Dieu qui veut sauver
    chacun de ses enfants.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 29 octobre Bernadette LE TOUZE

    29 octobre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 28 octobre Dominique HOUSSAY

    28 octobre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 27 octobre Christian DABIN

    27 octobre 2022
    Comme dans les autres synoptiques,i.e. Mathieu et Marc qui forment avec Luc les trois évangiles que l’on peut lire en parallèle pour y trouver de nombreuses similitudes et différences, nous voyons le piège mortel des ennemis de Jésus se refermer progressivement et inexorablement sur lui. Pourtant, il a encore de nombreux partisans , y compris des pharisiens, dont on a souvent dit à tort qu’ils étaient tous ses ennemis.
    En traitant Hérode de renard et non de lion par exemple, Jésus signifie clairement que ce potentat ne constitue pas un danger pour lui.
    Tout ce passage,émaillé de liens avec les Écritures, est consacré à Jérusalem, dans le cadre de laquelle il annonce sa passion.

    A partir du verset 34, Jésus ne retient pas sa plainte sur elle, une sorte de complainte élégiaque pleine de tristesse, par laquelle il exprime tout son amour, sa passion pour cette cité sainte. Cité sainte, mais aussi ville des pécheurs, des traîtres, des prophètes tués, des envoyés lapidés, en dehors de laquelle il ne convient pas qu’un prophète périsse. C’est en lien étroit encore avec les Écritures que Jésus s’exprime.
    Et pourtant que n’a-t-il pas fait pour sauvegarder, rassembler son peuple, L’image très simple et très concrète de la poule qui abrite ses poussins sous ses ailes de la manière la plus efficace est magnifiquement parlante. Jésus exprime par là combien il désire serrer sur son cœur, de la façon la plus étroite, la plus intime, son cher peuple.

    Le verset 35, dans une évocation apocalyptique, s’ouvre sur la fin des temps.

    Et nous,somme-nous sensibles à l’amour sans limite que nous porte Jésus?
    Pas du tout ou peu? Alors demandons-lui la grâce de changer notre cœur de pierre en cœur de chair.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 26 octobre Antoine PELLETIER

    26 octobre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 25 octobre Xavier GOUX

    25 octobre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 23 octobre Maryvonne NIVOIT

    23 octobre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 21 octobre Père André DAVENEL (lu par Bertrand Jardin)

    21 octobre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 20 octobre Pierre GIAUME

    20 octobre 2022
    Mes amis, il y a un fait assez étonnant pour être relevé concernant cette page d’évangile, c’est qu’elle nous a déjà été proposée cette année, un dimanche qui plus est ! En effet, notre texte du jour était aussi celui du 14 août dernier. Je m’en souviens bien car nous étions en vacances à ce moment-là et lors de la messe dominicale qui avait lieu dans la chapelle où nous nous sommes dit « oui » pour la vie il y a 17 ans avec mon épouse, le prêtre avait commencé son homélie en nous expliquant qu’il valait mieux être un beau-père ou un gendre en ce 14 août, puisque ce sont les seuls à ne pas devoir se diviser selon Jésus. Au-delà du petit trait d’humour, cette parole m’avait tout particulièrement touchée car mes propres beaux-parents se sont séparés il y a plus de dix ans, et pour tout un tas de raisons diverses, il se trouve qu’aujourd’hui je n’ai plus aucun contact avec mon beau-père avec lequel j’entretenais pourtant une belle relation jadis. Finalement, pour se diviser, il faut au préalable être en contact, se voir, se parler, et quelque part s’aimer... Sans amour (humain), pas de division. Et sans division, est-ce que l’amour humain est possible ?
    Comme pour beaucoup d’entre nous je suppose (enfin plutôt je l’espère), je trouve que cette page d’évangile n’est pas la plus simple à appréhender : un feu qui n’est pas encore allumé, un baptême qui représente avant tout une source d’angoisse et puis en bouquet final, la division plutôt que la paix. Merci Jésus pour un tel programme à commenter !
    Reprenons dans l’ordre : le feu, l’eau et la division.
    Au premier abord, le feu n’a pas forcément une connotation très joyeuse : le feu qui tue, le feu qui brûle tout, le feu qui sème la mort sur son passage. Mais aussi le feu qui purifie, le feu qui permet de cuire la nourriture et donc de la rendre plus nutritive, le feu qui réchauffe le corps et l’âme. J’imagine qu’il s’agît du feu de l’Esprit Saint évoqué par Jésus à travers les mots de Saint-Luc dans notre texte du jour.
    Puis vient le tour de l’eau et du baptême. Cependant, à y regarder de plus près, Jésus ne doit pas parler de son propre baptême dans le Jourdain par Saint Jean-Baptiste, puisque celui-ci a déjà eu lieu… neuf chapitres plus tôt dans ce même évangile ! Il doit donc s’agir ici de sa propre résurrection. Plongée dans la mort puis renaissance après l’avoir vaincue. On imagine alors aisément toute l’angoisse que doit représenter ce « passage » pour Jésus.
    Enfin la division dans les familles. Là, j’ai beau chercher, difficile de trouver quelque chose de réellement positif dans ce passage : Jésus prône habituellement la paix et l’amour et voilà qu’il vient en fait pour nous diviser. Et si on n’a pas compris le message, il insiste avec un exemple bien concret : dans la famille divisée, je voudrais le Père. Bonne pioche !
    Plus sérieusement, j’imagine que Jésus nous met au défi avec cette parole. Être chrétien, c’est en quelque sorte vivre le défi de l’amour au cœur d’un monde qui n’est pas fait pour ça et au cœur de familles blessées par le péché originel. La division, si elle a pour but de faire triompher l’Amour (avec un grand « A ») est probablement salutaire. Il nous faut ainsi cesser de croire en une unité familiale parfaite car la première des évangélisations commence au sein de nos propres cercles familiaux. Et à y réfléchir, ce n’est déjà pas une mince affaire.
    « On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille » comme le chantait Maxime Le forestier dans sa magnifique chanson « Né quelque part ». On ne choisit pas sa famille mais on peut choisir de se diviser (un peu), pour aimer (beaucoup) le Christ à travers elle.
    Je vous souhaite une belle journée mes amis.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 19 octobre Reine de KERDANET

    19 octobre 2022
    Jésus a répondu indirectement à la question de Pierre.
    Oui, le Seigneur s’adresse à tous en disant « tenez-vous prêt », mais tous n’entendent pas les mêmes appels en écoutant cependant la même parole,
    car ce qui est à convertir au cœur de chacun est différent.
    La vigilance à avoir, pour tous, c’est de ne pas laisser le mal envahir la maison, car le mal vient « comme un voleur ».
    Notre chance, c’est que Dieu aussi vient à l’improviste dans nos vies. Comme à la Pentecôte, il traverse les murs, ceux de nos indifférences et de nos manques d’amour. Il nous surprend en venant parfois mettre de la vie là où nous ne voyons que souffrance et mort.
    Dieu ne demande peut-être pas la même chose à chacun, mais il demande à chacun de s’engager en conscience, en tant que serviteur fidèle à la parole reçue de lui.
    Chacun reçoit sa vie, des talents à développer, des responsabilités à assumer.
    Je peux me demander ce que j’ai reçu comme travail.
    A qui je suis chargé de donner, en temps voulu, sa part de blé ?
    Dans quels domaines je peux nourrir les autres, être porteur d’espérance, témoin de la bonté et de la joie d’aimer?
    Si j’ai reçu des responsabilités, suis-je attentif à la manière d’appliquer avec bienveillance les règles qui régissent la maisonnée ?
    Dans le débat actuel en France sur les conditions de la fin de vie, chacun de nous peut essayer de clarifier ce qui, en conscience, l’invite à agir : cela peut retentir comme des appels différents, selon ce qui nous touche le plus :
    Certains diront qu’ils veulent :
    -protéger la vie par respect de la création, reçue en tant que don de Dieu.
    - d’autres diront qu’il veulent avant tout soulager la souffrance
    -D’autres encore qu’il leur revient d’être présent, par la parole ou le silence, afin de partager ces moments douloureux mais si vivants, où nos fragilités deviennent source d’humanité, peuvent nous faire grandir, et parfois même devenir mystérieusement germes de résurrection.
    Seigneur, fais -nous connaître ta volonté, apprends-nous à être responsables : que nos paroles et nos actes soient manifestation de ta présence au cœur des vies blessées. Rends-nous plus humains, plus fraternels.
    Que ceux qui croient te connaître s’appliquent à te servir tout en se laissant surprendre par le « davantage » que tu leur demanderas.
    Sachant que tu attends de ton serviteur qu’il ne se pose pas en juge des actes d’autrui, mais que chaque jour il soit vigilant pour se remettre en cause lui-même, en se posant toujours cette question: « qu’est-ce que je fais aujourd’hui pour être fidèle à ta parole ? pour servir la vie ?»
  • Temps Spirituel

    Evangile du 18 octobre Julien BISCHOFF

    18 octobre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 17 octobre Jean-Pierre GOUIN (lu par Bertrand Jardin)

    17 octobre 2022
    « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un ne dépend pas de
    ce qu’il possède ». Les richesses matérielles ne donnent pas la vie, elles sont
    davantage sources de tracas, d’amertume entrainant soucis et repli sur soi.
    Nous savons bien que l’argent est utile à notre vie quotidienne, et les
    personnes qui en manquent ont d’autres soucis.
    Tout est en rapport avec l’usage qui en est fait, si ce n’est qu’un moyen
    l’essentiel de la vie est préservé. Si c’est l’objectif final il y a une dérive qui
    conduit le plus souvent à une absence de relations vraies avec autrui. Chacun
    de nous, dans la vie, a pu constater que l’amas de richesses pour elles-mêmes
    ne conduit pas au bonheur. La personne ainsi affairée à la gestion de ses
    biens a la tentation de sa toute puissance et la possibilité de se suffire à elle-
    même sans tenir compte de son entourage. La tentation de l’être humain est
    parfois forte et il faut bien remarquer que notre société aurait plutôt tendance
    à encourager cette façon de faire. La vie ensemble et par conséquent la vie
    avec Dieu doit nous inciter à nous poser la question : « qu’est-ce qui est
    essentiel dans ma vie ?  En quoi ou en qui je mets ma confiance ? ». Le sens
    de notre vie se fait jour peu à peu dans les priorités que nous avons, dans ce
    qui nous parait nous donner la vie, dans ce qui nous rend heureux dans les
    relations que nous avons en vérité. Nos relations nous donneront vite l’image
    de notre vie, notre écoute et nos paroles en seront un témoignage vivant. La
    parole comme le débordement de ce qui est dans notre cœur ne pourra pas
    nous tromper et chassera toutes illusions que nous pouvons encore avoir.
    Sans avoir des biens considérables nous pouvons nous réfugier dans une
    apparence suffisante. Nous sommes des êtres fragiles et nous tenons à une
    certaine sécurité es-ce bien ou mal tout est un problème de dosage mais
    surtout n’y mettons pas notre cœur. Aller à l’essentiel, avoir foi en ce Dieu qui
    ne fait qu’aimer ses créatures et qui l’a montré en Jésus mort et ressuscité
    doit nous inciter à voir dans les frères et sœurs des personnes qui peuvent
    avoir besoin de nous. Ce qui nous permet de nous décentrer de nous-mêmes
    afin d’être attentif à leur besoin. Seule la foi en ce Dieu compatissant peut
    nous inspirer l’attention et l’entraide pour les personnes qui nous sont
    proches, dans la gratuité pour le bien de tous.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 16 octobre Jean-Pierre POMMIER

    16 octobre 2022
    Bonjour à tous,
    "En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples de toujours prier sans se décourager." C'est une nécessité et on peut l'examiner en deux points : "toujours prier" et "ne jamais se décourager"
    D'abord "toujours prier", qu'est-ce que c'est ? Je ne vais quand même pas passer tout mon temps en prière ! Et pourtant, c'est possible !
    Quand vous voulez faire un cadeau à quelqu'un que vous aimez, vous commencez par penser à lui ou à elle en vous demandant ce qui lui ferait plaisir.
    Une fois que vous avez trouvé quoi lui offrir, par exemple quelque chose à confectionner ou quelque chose à acheter, vous allez effectivement réaliser cette chose ou l'acheter.
    Mais pendant la réalisation ou l'achat, est-ce que vous arrêtez de penser à votre ami ? Non, bien sûr, et cette pensée va durer au moins jusqu'au moment où vous allez offrir le cadeau et, en fait, elle continuera après.
    Votre pensée sera la joie expérimentée au moment de donner le cadeau et qui durera encore dans votre cœur et dans votre mémoire. Vous serez heureux ou heureuse d'avoir pu offrir ce cadeau et la relation avec votre ami n'aura pas cessé, pas un seul instant, mais sous des aspects différents, adaptés à chaque instant.
    Et prier sans cesse, toujours prier, c'est quoi ? Prier Dieu, c'est être en relation avec Lui par Jésus, en direct ou par l'intermédiaire de Marie et des saints, avec l'aide de l'Esprit Saint.
    Le premier cadeau à faire à Dieu, c'est lui consacrer du temps.
    Le deuxième point, c'est ne pas se décourager.
    Pour continuer sur le parallélisme avec la relation amicale, le premier obstacle qui risque de nous décourager, c'est de ne pas arriver à bloquer un moment pour réfléchir à ce cadeau, pour commencer à prier : qui de nous n'a jamais pratiqué la procrastination, le report répété du temps de prière ? Le remède, c'est le rendez-vous dans l'agenda.
    Un deuxième obstacle c'est "je ne sais pas quoi lui offrir" ou l'équivalent "je ne sais pas prier". Le remède, c'est observer les goûts de l'ami, pour la prière, c'est relire l'Évangile pour voir comment Jésus priait. Jésus priait en pensée, en parole, par action et sans omission.
    Un autre obstacle enfin est la fatigue. Alors reprenez le psaume qui dit que lorsque mon corps dort, mon esprit veille. Donc, mettez-vous en attitude d'adoration et pratiquez l'adodoration et votre ange gardien vous réveillera frais et dispo, le cœur en Joie.
    C'est dommage que je n'ai pas plus de temps pour vous parler de la Joie de la prière mais pratiquez la prière en vérité et vous allez la recevoir.
    Alors je termine avec le mot foi, la foi que Jésus souhaite trouver quand il reviendra. Là encore, il s'agit d'imiter Jésus, Lui qui a dit en Jean 11, 42 : "Père, Je sais que Tu m'exauces toujours". Alors, courage et prions les uns pour les autres.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 15 octobre Marie-Anne FOURNEL

    15 octobre 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 13 octobre Alain GARRIC

    13 octobre 2022

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