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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) - page 21

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel

    Evangile du 17 août Pierrick DESDOIGTS lu par Françoise CROSSONNEAU

    17 août 2022

     

    Commentaire de Mt 20,1-16



     

    Décidément, la justice de Dieu n’est pas celle des hommes !

    La parabole que nous venons d’entendre est là pour nous le dire.


    Quoi ! N’y a-t-il pas une réelle injustice dans la manière dont ce maître de vigne use de ses biens ?

    Car, verser un salaire identique à celui qui a travaillé dix fois moins que le premier arrivé dans la vigne du maître, est foncièrement injuste au regard des hommes.

    Et nous souscrivons volontiers au jugement de cet ouvrier qui se pense floué.

    Et pourtant :

    Sur la place du village, il avait acquiescé à la proposition de salaire pour sa journée. N’était-ce pas la somme nécessaire pour qu’il vive, lui et les siens ?

    Voilà que le soir venu, il récrimine en recevant ce qui avait été décidé. Sa justice n’est visiblement pas celle de son maître.

    Dans son esprit d’homme, chacun doit recevoir au prorata de ce qu’il a fourni comme travail. Irait-il jusqu’à exiger dix deniers pour avoir travaillé dix fois plus que le dernier venu ?

    C’est une autre injustice qui l’anime alors : celle de la surabondance, d’une richesse indue.

     

    Tu as ce qu’il te faut pour vivre, lui dit le maître de la vigne devant le mécontentement de l’ouvrier.

    Vraiment, tout le monde a le droit de vivre dignement. Ça n’est pas par paresse que l’ouvrier de la dernière heure n’est pas allé travailler. Mais parce qu’il n’a pas été embauché.

    Le maître ne regarde pas la quantité de travail fourni, mais le désir de travail. En contrepartie, il a le désir de permettre à celui-ci de vivre dignement.

    Ainsi est Dieu, nous dit Jésus par cette parabole. Ce qu’il a créé a le droit de vivre. Il nous donnera ce qui est juste pour notre vie. Il ne demande, en contrepartie que de lui faire confiance et d’aller à la vigne, quelle que soit l’heure du jour.

    Sa vigne ? C’est le monde dans lequel nous vivons.

    C’est ce monde que nous exploitons et qui nous rend tout ce qu’il peut pour nous permettre de vivre dignement.

     

    Dieu nous a donné la vie. Sachons le remercier pour les biens qu’il nous a confié pour cela.

    Pourquoi demander plus ? profitons de nos vacances pour rendre grâce pour ce don reçu et apprendre à nous contenter de ce qu’il nous donne.

     

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 16 août Marie-Thérèse MARCHAND

    16 août 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 15 août Chantal BAGOT

    15 août 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 14 août Rosalinda MERINO

    14 août 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 12 août Michel YVET

    12 août 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 11 août Dany MICHON

    11 août 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 10 août Danièle MARECHAL lu par Sylviane MARECHAL

    10 août 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 9 août Nathalie DAVAULT

    9 août 2022
  • Temps Spirituel

    Commentaire du 8 août Isabelle LAURENT

    8 août 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 7 août Luc BOUGE

    7 août 2022

    Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. (Lc 12, 37)

     

    Le maître et ses serviteurs

     

    Regardons attentivement ce maître et ses serviteurs. Ce maître est parti, laissant sa maison à la garde de ses serviteurs. Il leur a confié une unique mission : rester en tenue de service et lui ouvrir la porte à son retour dès qu'il frappera. Il n'a pas laissé d'autre instruction. Mais, s'il s'agit juste d'ouvrir la porte, avec un peu d'organisation, il suffit de mettre en place un tour de rôle pour qu'un seul veille pendant que les autres vont dormir, non ? Pourquoi donc demande-t-il que tous ses gens l'attendent ensemble, tous en tenue de service ?

     

    En fait, ce maître n'est pas parti n'importe où ; il est parti à une noce, un temps de fête, de joie, d'abondance de bonnes choses de toutes sortes. Et lorsque ce maître reviendra, il sera tout heureux de toutes ces bonnes choses. Et ce maître sera impatient qu'on lui ouvre la porte pour pouvoir partager sa joie avec tous ses serviteurs. Et plus il y aura de serviteurs présents, plus il sera heureux à son retour. Vraiment, si le maître leur demande à tous de veiller, c'est pour que tous puissent se réjouir avec lui à son retour.

     

    Mais est-ce que les serviteurs bien ont compris cela ? À quoi pensent-ils tout au long de ces heures d'attente ? Est-ce qu'ils se réjouissent pour lui de cette belle fête de mariage ou au contraire est-ce qu'ils lui en veulent à leur maître de rentrer si tard ? Est-ce qu'ils sont en train d'imaginer ensemble combien les mariés sont beaux ou au contraire est-ce qu'ils s'énervent dans des discussions infinies pour s'organiser pour dormir à tour de rôle ? Comment ces serviteurs attendent-ils leur maître en tenue de service au long des heures de la nuit ?

     

    Attendre le retour du maître

     

    Ce qui est sûr, c'est qu'aucun n'imagine le cadeau impensable que le maître veut leur faire à son retour. Pas seulement leur raconter la fête, pas seulement leur rapporter quelques gourmandises qu'il y a grappillées. Non, ce maître veut se mettre lui-même au service de ses serviteurs, il veut prendre lui-même la tenue de service (Jn 13, 4) et les servir à table pour qu'ils puissent à leur tour goûter à la joie d'une fête surabondante.

     

    On peut se demander : Est-ce que les serviteurs ont vraiment envie d'un tel cadeau, un cadeau tellement impensable, tellement disproportionné, mais aussi quelque part un peu déstabilisant, presque indécent. Un maître qui se met au service de ses serviteurs pour qu'ils entrent dans la joie de leur maître, est-ce bien raisonnable ? (Jn 13, 12)

     

    Je me demande : Est-ce que les serviteurs seront encore là pour ouvrir la porte dès que leur maître frappera ? Cette question lancinante travaille d'ailleurs e coeur de Jésus tout au long de l'Évangile de Luc : Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? (Lc 18, 8).

     

    Et moi, aujourd'hui ?

     

    Seigneur, je désire tellement faire partie de ces serviteurs-là que toi, le maître, à ton arrivée, tu trouveras en train de veiller en tenue de service ! Je désire tellement pouvoir connaître moi aussi la joie des noces de ton Royaume ! 

     

    Donne-moi d'attendre ton retour au long des jours et des nuits de ma vie pour t'ouvrir dès que tu frapperas à la porte, dès que tu frapperas à la porte à la porte de mon coeur, dès que tu frapperas à la porte de ce monde. 

     

    Seigneur, augmente en moi la foi ! (Lc 17, 5)

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 5 août Agnès PERSEHAIE

    5 août 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 4 août Gilles DE COURREGES

    4 août 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 3 août Patrick PUECH

    3 août 2022
  • Temps Spirituel

    Evangile du 2 août Naomi BUICK

    2 août 2022

    Commentaire de l'Evangile de Matthieu chapitre 14, versets 22-36  

    Ayant renvoyé les foules, après avoir multiplié les pains et les poissons, et  obligé ses disciples à monter dans la barque pour traverser le lac en promettant  de les retrouver de l’autre côté, Jésus va enfin pouvoir prendre du temps seul  dans la montagne pour prier – ce qu’il cherchait à faire déjà depuis un certain  temps, mais il en avait été empêché par les foules. 

    De leur côté, les disciples partent mais la traversée ne se passe pas comme  prévu. Le vent se lève et la barque est ballotée par les vagues. Ils rament sans  avancer parce que le vent est contraire. Ils font tous leurs efforts pour rester au  même endroit. Dans nos vies nous pouvons parfois avoir cette impression de  faire tous nos efforts sans avancer.  

    Cette fois, Jésus n’est pas dans le bateau avec eux. Il les a envoyé seuls – il veut  qu’ils apprennent qu’ils peuvent lui faire confiance aussi quand il n’est pas là  physiquement avec eux. C’est vers la fin de la nuit – juste avant l’aube quand la  nuit est le plus sombre – la période de la nuit la plus effrayante que Jésus vient  vers eux en marchant sur l’eau. Il vient pour les rassurer : « Courage ! C'est moi,  n'ayez pas peur ! » Jésus leur dit littéralement : « je suis » – le nom que Dieu  utilise pour se révéler à Moïse devant le buisson ardent. En disant « c’est moi »  - « je suis » Jésus s’identifie comme le Messie, le Fils de Dieu devenu homme.  Puisqu’il est là, les disciples n’ont pas besoin d’avoir peur.  

    De tous les disciples c’est Pierre, souvent le plus impulsif, qui réagit. Pierre  comprend ce que Jésus dit – il comprend l’enjeu de cette révélation – mais il  demande une confirmation – si c’est toi – sous-entendu si tu es vraiment le Fils  de Dieu – ordonne moi d’aller vers toi sur les eaux – si toi tu peux marcher sur  l’eau, je pourrai aussi le faire si c’est toi qui me dis de le faire.  Quand Jésus dit « Viens », Pierre ne réfléchit pas. Il sort tout de suite du bateau  et commence à marcher sur l’eau pour aller vers Jésus. Mais quand il se rend  compte de ce qu’il est en train de faire, il a peur – et quand il a peur il n’a plus  confiance en Jésus, plus confiance en Dieu et commence à s’enfoncer dans 

     

    l’eau. Là il crie : « Seigneur, sauve-moi ». Il ne dit plus « si c’est toi… » car il  sait que c’est Jésus, il sait que c’est son Seigneur – il crie simplement sauve moi. Quand Jésus monte dans le bateau, ce n’est pas seulement Pierre mais tous  les disciples qui ont compris que Jésus est vraiment le Fils de Dieu. Ce n’est pas  seulement Pierre qui est sauvé, mais tous les disciples. 

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 1er août David BUICK

    1 août 2022

     

    Commentaire de l'Evangile Mt 14, 13-21 

    C’est le monde à l’envers ! Les disciples donnent des ordres à leur maître, et au lieu  d’apporter des solutions, celui-ci leur apporte un problème, du moins dans un premier  temps.  

    Nous lisons en effet que les disciples s’approchent de Jésus en lui sommant de  renvoyer la foule pour que chacun puisse trouver à manger. Dans cette inversion des  rôles, voilà qu’ils se trouvent donc en train de chercher à commander celui qui est le  Fils de Dieu.  

    On aurait pu croire que ces hommes qui fréquentaient Jésus, qui écoutaient son  enseignement, et qui avaient le désir de le suivre auraient quand même compris que  c’était lui le maître, et cela justement parce qu’il était littéralement le bon Dieu en  personne. Mais il semblerait bien que non : s’ils lui donnent des instructions, c’est  qu’ils croient mieux savoir que lui. Il se peut aussi qu’ils s’impatientaient : voyant  l’heure tourner, le stress commençait sans doute à monter alors que Jésus, lui, ne  semblait pas se préoccuper des questions pratiques de plus en plus pressantes.  

    C’est loin d’être la seule fois où le Seigneur ne fait pas comme ses interlocuteurs  auraient souhaité, ni dans la Bible, ni de nos jours. Ce sont des moments où l’anxiété  générée par la perspective d’une situation qui échapperait à notre contrôle nous  pousse à vouloir donner des ordres à Dieu. Comme les disciples avant nous, nous  risquons de découvrir alors que le Royaume de Dieu ne marche pas comme ça…  

    En effet, dans un deuxième renversement des attentes, en réponse à la sollicitation  de ses disciples, au lieu de manifester les ressources infinies dont il est censé disposer  et réaliser un miracle sur un plateau, le Christ commence en renvoyant la balle aux  disciples en les invitant à répondre par leurs faibles moyens à un besoin qui les  dépassait largement : « donnez-leur vous-mêmes à manger ». Si les disciples avaient  tout faux en voulant dicter à Dieu la marche à suivre, n’était-il pas aussi déplacé de  la part de Jésus de leur donner ainsi un problème au lieu d’y apporter une solution ?  

    La suite du récit nous montre que non. La réponse de Jésus est censé responsabiliser  et recadrer ses disciples. Eux comme nous doivent apprendre que face aux défis, le  maître n’est pas là pour tout faire à notre place mais pour nous asseoir dans la réalité  de notre situation personnelle de départ. C’est seulement une fois cette réalité  constatée, pour l’apporter ensuite tels ces quelques pains et poissons devant Dieu,  qu’il peut alors commencer son œuvre de transformation. L’apôtre Paul écrit que  Dieu « peut faire infiniment au-delà de ce que nous pensons ou imaginons »  (Ephésiens 3,20). C’est ce qui se passe ici – à partir du moment où les disciples  laissent leurs attentes et leurs inquiétudes de côté pour laisser le Christ travailler à  partir de leur réalité quotidienne. 

     

  • Temps Spirituel

    Evangile du 30 juillet Isabelle DELTOMBE

    30 juillet 2022
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    Evangile du 29 juillet Dominique HOUSSAY

    29 juillet 2022
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    Evangile du 28 juillet Christian DABIN

    28 juillet 2022
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    Evangile du 27 juillet Antoine PELLETIER

    27 juillet 2022
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    Evangile du 26 juillet Françoise RAVARY DALIBARD

    26 juillet 2022

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