Inspiration · RCF Lyon - page 5

Anne Moreau est diététicienne, psychonutritionniste et spécialisée en alimentation intuitive. Elle nous donne des pistes pour sortir des diktats alimentaires.

Qu’est-ce que le perfectionnisme alimentaire ?
C’est la recherche perpétuelle d’aliments qui vont nous rendre parfait.


Le perfectionnisme alimentaire comporte trois aspects :

1 - Le respects excessifs de règles alimentaires strictes, extrêmes, déraisonnables pour soi et ses proches
2 -  Juger de votre valeur personnelle en grande partie sur votre capacité à vous efforcer d'atteindre ces normes élevées et à les atteindre sans relâche.
3 - Continuer à viser ces normes malgré des conséquences toujours négatives


Pourquoi cherche-t-on à être parfait dans l’alimentation ?

Notre société survalorise la minceur et les régimes, et la croyance qu’il y a des aliments ou des régimes miracles, ce qui peut conduire à une névrose alimentaire.
Cela peut induire « une alimentation contrainte » : je mange avec ma tête et non pas avec mes sens et mon bon sens.
Cela peut conduire aussi à « une alimentation émotionnelle » : "je suis triste de ne pas être mince, donc je mange..."
Nous allons étudier des voies pour nous libérer de ces conditionnements enfermant.

Être à sa place, chercher sa place, trouver sa place, se faire une place, prendre la place de l’autre, changer de place, perdre sa place, s’inventer une place … , autant d'expressions qui traduisent le besoin d'habiter sa juste place. C’est le sujet que nous creusons avec Emmanuelle Bosvet et Inès de Muizon, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël.
Chacun a besoin d’être au monde et d’y être bien. Mais depuis 2 ans, l’avenir semble plus incertain que jamais, sans visibilité et très anxiogène, Nous sentons qu’il est plus délicat pour chacun de trouver sa place. Celle-ci questionne notre identité profonde, ce que nous sommes, ce qui nous habite, ce qui a fondé depuis notre naissance la personne que nous sommes.
Être à sa place relève d’un sentiment intérieur, d’une posture psychique interne ou je me sens être au bon endroit ou j’ai confiance en moi ou pas.
Aujourd’hui, peut-être plus qu’avant, chacun cherche « sa place ». Un terme aux contours plus ou moins larges, qui englobe, tout à la fois et en même temps, l’endroit, le métier, le statut affectif et relationnel.
Nous allons voir qu'il s'agit d’un chemin, d’une construction intime. Celle qui mène chacun d’entre nous de la place qui nous a été donnée, à la place qui nous revient légitimement, conformément à nos valeurs, nos désirs.
Une place où il sera possible de s’accomplir, d’exprimer ses talents, d’être heureux… Jusqu’à devenir enfin, comme le disait Jung, « un morceau du monde ». Un beau projet, non ? Quel est ce chemin ? Celui sur lequel on va à la rencontre de notre unicité…

Comment transformer la colère en énergie de vie ?

C'est la question que nous approfondissons avec Françoise Keller, coach certifiée en CNV (Communication Non Violente), auteure et conférencière.
Nous nous posons les questions suivantes : la colère, qu’est-ce que c’est ? Une énergie qui peut détruire mais peut-être aussi une énergie dont on peut se servir pour construire ? En quoi est-elle une émotion particulière ? Pourquoi est-ce si difficile de gérer la colère ? Est-ce l’adulte ou l’enfant qui est en colère en moi ? Comment concilier « colère » et « non-violence » ? Cela paraît contradictoire, car on peut avoir l’idée que lorsque l'on est non-violent, on est forcément zen… Qu'est-ce qui permet d’accueillir la colère et d’apprendre à la transformer, pour qu’elle ne soit pas violente ? Comment distinguer violence et intensité ? Je peux être en colère contre… et vivre avec intensité pour... Autant de pistes à creuser pour mieux canaliser et mettre à profit l'énergie de la colère.

À l'approche de Pâques, voici un chemin de Croix inédit.

Natalia Trouiller a été journaliste pendant de nombreuses années. Elle publie un chemin de Croix poétique, Mystères, illustré par le peintre François-Xavier de Boissoudy. Atteinte d'une sclérose en plaques depuis 2017, elle vit ce voyage de l'intérieur, portée par sa foi. Elle propose un regard original sur ces mystères de la vie du Christ et de Marie. Au départ, la poète entend soulager par l'écriture ses souffrances physiques causées par la maladie. Peu à peu, ses méditations sur la Passion vont l'amener à ré-enchâsser la douleur dans une histoire plus large, celle de la rédemption, du miracle de la résurrection, et du surgissement. Une invitation à passer de la mort à la Vie.

Anne-Dauphine Julliand a perdu trois de ses quatre enfants. Thaïs et Azylis d'une maladie rare, et récemment Gaspard, son fils aîné, fragilisé par la mort de ses sœurs. L'autrice de Deux petits pas sur le sable mouillé nous partage sa réflexion sur le thème de la Consolation, titre d'un autre ouvrage qu'elle a publié en 2020 aux éditions Les Arènes.

Anne-Dauphine Julliand évoque ses deux filles, Thaïs et Azylis, mais aussi Loïc, son mari, Gaspard, son fils aîné, et enfin Arthur, le petit dernier. Malgré la douleur d'avoir perdu ses deux filles et son fils, l'auteure explique avec une grande simplicité comment elle chemine entre sourire et larmes. Elle rend hommage à tous les consolants : une sœur qui vous rend dans les bras, une infirmière qui s'assoit sur le bord du lit et prend juste le temps « d'être là ». Anne-Dauphine Julliand refuse l'idée selon laquelle la douleur doit s'effacer une fois « le travail du deuil » accompli. Pour elle, les pages ne se tournent pas, elles s'ajoutent. La vie se complique, et tout s'entremêle. Elle ne juge pas, donne des clés, apprend à être avec la douleur, la sienne et celle des autres.

« Ne me secouez pas, je suis plein de larmes », écrivait Henri Calet. « Si on ne me touche pas, je meurs », lui répond Anne-Dauphine Julliand.

Comment concilier foi et politique ? Dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2022, c'est la question que nous posons à quatre hommes et femmes politiques : retrouvez toutes nos interview dans cet article.

Après avoir rencontré Blandine Brocard, François-Noël Buffet et Émeline Baume, nous vous proposons d'entendre le parcours de Damien Monnier, maire de Sathonay-Camp (69) et maître de conférence en droit public à l'UCLy, l'Université catholique de Lyon. Il fait partie notamment du groupe « Chrétiens et politique » piloté par le père Patrick Rollin. Il revient sur son parcours humain et spirituel et nous donne ses éclairages à l'approche de l'élection présidentielle.

"Se connaitre soi-même, pourquoi ?", c'est la question que nous explorons avec les conseillères conjugales et familiales du Cabinet Raphaël, Inès Saint Georges et Emmanuelle Bosvet.
Se connaître est essentiel pour prendre soin de soi, de ses besoins, de ses désirs, de ses peurs. Mais aussi pour se donner à connaitre à l’autre et pour accueillir l’autre dans ce qu’il me dit de lui.
Et pourtant, on ne se connait jamais entièrement. On n’a jamais fini de se surprendre pas nos propres réactions, de se découvrir soi même, car on est en transformation. Les évènements de la vie nous poussent aussi à nous découvrir plus fort, plus vulnérables, plus adaptables qu’on le croyait, on se découvre encore et encore. Il y a donc toujours une part de mystère en nous, en l’autre et a fortiori dans le couple. Apprendre à se connaître, à comprendre sa personnalité, ses réactions, ses ressentis, ses blocages, c'est une façon de grandir, de vivre avec ses 2 poumons, d’être plus soi-même et de profiter pleinement de sa vie.
Se connaitre, c’est connaitre ses forces, ses talents, c’est repérer ses excès, ses limites et apprendre de ses échecs. C’est aussi apprendre à connaitre son corps, l’apprivoiser, l’accepter.
Se connaitre c’est aussi montrer qui on est réellement à ses enfants (forces, doutes, limites, craintes…). C'est sans doute la plus belle preuve d’amour que l’on puisse témoigner à son enfant: leur montrer que nous sommes humains comme eux.
Quel est l'objectif de cette connaissance de soi ? Il pourrait être de mieux vivre avec les autres et d'avoir des relations plus fluides avec les autres, comme nous l'expliquent Inès et Emmanuelle.

Comment concilier foi et politique ? Dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2022, c'est la question que nous posons à quatre hommes et femmes politiques : retrouvez toutes nos interview dans cet article.

Après avoir rencontré Blandine Brocard et François-Noël Buffet, nous vous proposons d'entendre le parcours d'Émeline Baume, 1re vice-présidente de la Métropole de Lyon en charge de l'économie, de l'emploi, du commerce, du numérique et de la commande publique.

Le mal de l’âme le plus insidieux et le plus répandu dans le monde contemporain serait-il aussi le plus méconnu ? Et cette ignorance ferait-elle aussi qu’il soit le moins bien combattu ? C'est le thème qu'explore Alexandra Puppinck Bortoli dans son ouvrage intitulé "Le mal à l'âme, l'acédie, de la mélancolie à la joie" publié aux éditions du Cerf.
Qu’ont en commun le salarié en proie au burn-out, l’amoureux qui sombre dans l’ennui, l’actif qui cède à la torpeur ou à l’hyperactivité et la surconsommation, l’adolescent affalé sur un canapé, l’oeil rivé au plafond ou hypnotisé par l’écran vidéo, ou encore l’individu « dégoûté » de tout et rongé par les ressentiments ? Et comment cette errance et ce repli désespéré sur soi deviennent-ils un état de vie ?
Ce mal se nomme l’acédie. Tout le monde connait les sept péchés capitaux : colère, avarice, envie, orgueil, gourmandise, paresse, luxure. Mais peu de gens savent qu’il existe chez les Pères du désert un huitième péché, cette folle mélancolie, ce « démon de midi », ce « à quoi bon ? » qui consume l’intelligence, le coeur, l’existence.
Alexandra Puppinck-Bortoli scrute ce mal qui nous menace plus que jamais, personnellement et collectivement. Elle dévoile les facettes actuelles de ce mal ancien, et étudie des solutions pour en guérir.
Un traité du déconfinement moral et spirituel sur les ravages planétaires de l’acédie, cet autre virus pandémique qui double le coronavirus.
Une sagesse pour passer de la morosité à la joie.

À 75 ans, Stanislas de Larminat, ingénieur agronome et bioéthicien, s'est lancé un défi : faire un tour de France pendant 2 ans pour rencontrer des évêques et des chrétiens qui s'intéressent à l'écologie intégrale. Un pèlerinage de 4 000 km, après plusieurs années d’engagement dans la réflexion écologique avec le souhait de confier à Marie l'avenir des jeunes. Plusieurs questions émergent : quelle planète laissera-t-on aux générations futures ? Quelle jeunesse laissera-t-on aux générations futures ?

Ce pèlerinage est avant tout une démarche spirituelle. Il s’agit d’un temps fort de retour aux sources dans des sanctuaires où la Vierge est apparue. Et comme le dit Stanislas de Larminat : « Dieu donnera-t-il vie à ce projet de pèlerinage à pied sur 4000 km ? À 74 ans, je n’ai aucune prétention ni ambition personnelle. J’ai ressenti l’appel de quitter un fauteuil confortable, derrière un écran d’ordinateur faussement protecteur, de renoncer à des agendas quotidiens qui peuvent n’être que des fausses urgences alors que l’important est de ralentir pour prendre le temps de la prière et du dialogue. »

Un dialogue déjà amorcé avec le théologien Fabien Revol dans l' ouvrage paru en novembre 2020 : L'écologie, nouveau jardin de l'Église, dialogue et controverse.

« S’adapter, c’est la vie ! » , c'est le thème que nous approfondissons avec Inès Saint Georges et Frédérique Veyron La Croix, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël.

Le livre de Clara Dupont Monod « S’adapter » est à l’origine de cette émission : ce livre raconte l’histoire d’un enfant différent handicapé et la manière dont chaque membre de la fratrie va se positionner et s’adapter. C’est un livre universel car il ne parle pas que du handicap. Il nous parle de ce à quoi chaque homme et chaque femme est confronté à partir du moment où il, elle, vient sur terre : il va avoir sans cesse à s’adapter (du verbe latin adaptare), il va avoir à s’ajuster au réel qu’il va rencontrer : changer pour mieux correspondre à un environnement ou mieux supporter une situation.

Sans arrêt au cours de notre vie, nous allons vivre de nombreux événements qui vont impacter notre vie : extérieurs, intérieurs, décidés, subis. Par exemple, arriver sur Terre en bonne ou en mauvaise santé, naître ou pas dans un milieu porteur en affection : ce sont des évènements que nous ne maîtrisons pas. Il y aussi les évènements que nous « décidons » : se marier, choisir un nombre d’enfants... mais là encore, quelle est la part de décision et quelle est la part d’inconnu ? Nous allons donc proposer des pistes de réflexion sur notre capacité d'adaptation, qu'elle soit personnelle, en famille ou en couple.

Comment concilier foi et politique ? Dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2022, c'est la question que nous posons à quatre hommes et femmes politiques : retrouvez toutes nos interview dans cet article.

Après avoir rencontré Blandine Brocard, nous vous proposons d'entendre François-Noël Buffet, président de la Commission des Lois du Sénat, sénateur du Rhône, conseiller à la Métropole de Lyon, maire honoraire d'Oullins et membre du parti Les Républicains. Il revient sur son parcours humain et spirituel et sur les valeurs qui le portent dans son engagement politique.

VIDÉO | Retrouvez le teasing de l'émission par François-Noël Buffet sur YouTube.

Comment faire revenir le sourire dans nos vies? c'est la question que nous approfondissons avec FRANÇOISE KELLER, formatrice à la Communication Non Violente. En ces temps troublés, le sourire semble menacé. Comment le cultiver pour soi-même, en couple, en famille ou en société? Est-ce une force enfouie au fond de nous qu'il s'agit de faire émerger?
Françoise Keller, fondatrice de Concertience, est passionnée par ce qui se vit dans le monde du travail. Elle accompagne les personnes et les équipes à développer leur pouvoir d’agir, à favoriser une coopération durable et à transformer la culture des organisations. Formatrice certifiée en Communication NonViolente (CNV), elle voit ce processus comme une compétence relationnelle essentielle qui permet aux personnes d’être des acteurs éclairés des transitions managériales, sociétales, de gouvernance et d’organisation qui sont à l’œuvre.

« Consommer c'est voter pour le monde qu'on veut », explique Anne Moreau, convaincue que la façon dont nous mangeons et consommons chaque jour peut changer le monde et améliorer notre santé . Dans l'esprit de Laudato Si', l'encyclique du pape François, elle plaide pour une « alimentation positive », c'est-à-dire saine, gourmande, locale, de saison, respectueuse de la planète, et qui soit accessible au plus grand nombre.
Ancienne élève de l'Essec, Anne Moreau, est aujourd'hui déléguée générale de l'Institut de nutrition, fondation d'entreprise. Titulaire d'un CAP de cuisine et d'un diplôme de diététicienne, spécialisée en alimentation durable et mode de vie " zéro déchet ", elle est aussi enseignante et formatrice.

Comment concilier foi et politique ? Dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2022, c'est la question que nous posons à quatre hommes et femmes politiques : retrouvez toutes nos interview dans cet article.

Nous commençons avec Blandine Brocard, élue députée dans la cinquième circonscription du Rhône lors des élections législatives de 2017. Née le 3 novembre 1981 à Strasbourg, elle est juriste de formation. Elle a été conseillère municipale de Saint-Germain-au-Mont-d'Or de 2014 à 2020 et a rejoint La République en marche.

Cette année, le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2022 est « Nous avons vu son astre à l’Orient et nous sommes venus lui rendre hommage », un thème préparé par le Conseil des Églises du Moyen-Orient basé à Beyrouth au Liban.

L’occasion de demander à Marie-Jo Guichenuy, déléguée à l’œcuménisme pour le diocèse de Lyon, et Pierre Blanzat, pasteur du Grand Temple et délégué de la Fédération Protestante de France "pôle lyonnais" pour le dialogue œcuménique, d’évoquer les défis à relever en matière d’œcuménisme à Lyon notamment.

"Comment sortir de cette crise anxiogène en bonne santé mentale?", c'est le sujet sur lequel nous nous penchons avec Inès de Muizon et Frédérique Veyron la Croix, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël.
"Bas les masques!", c'est le cri du cœur de tous les Français. Nous avions envie de parler du ras le bol exprimé ou silencieux, sur les conséquences du Covid qui dure et qui a de fortes répercussions dans nos vies personnelles, de couple et de famille.
Il s'agit donc de tenir bon, mais pour aller où ? C'est ce que nous allons creuser dans cette émission: comment cette crise peut-elle nous inciter à être plus créatifs? A inventer d'autres façons d'aborder notre quotidien ?

Nous explorons la Communication Non Violente avec Françoise Keller, fondatrice de Concertience, et passionnée par ce qui se vit dans le monde du travail. Elle accompagne les personnes et les équipes à développer leur pouvoir d’agir, à favoriser une coopération durable et à transformer la culture des organisations. Formatrice certifiée en Communication NonViolente (CNV), Françoise Keller voit ce processus comme une compétence relationnelle essentielle qui permet aux personnes d’être des acteurs éclairés des transitions managériales, sociétales, de gouvernance et d’organisation qui sont à l’œuvre.
En nous invitant à transformer nos violences ordinaires, la Communication NonViolente (CNV) favorise les coopérations durables, l’apaisement des conflits et la prise en compte des besoins de chacun. Dans le monde du travail et les projets citoyens, elle est un puissant levier pour placer la personne au cœur des engagements et construire une performance globale. Appuyons-nous sur la CNV pour le changement social que nous voulons voir émerger.

Dans son nouvel ouvrage intitulé "Jours de Royaume", publié chez Labor et Fides, Marie-Laure Choplin nous invite à nous rendre attentifs aux "visitations" de Dieu dans nos vies.
Elle nous emmène dans le chambre des malades qu'elle a visité en tant qu'aumônier d'hôpital et nous partage les rencontres qui l'ont bouleversée.
En méditant sur la vie, sur l'amour, sur son travail d'aumônier et sur les textes bibliques, l'auteure déploie une réflexion sur le royaume de Dieu, envisagé comme prenant place à l'intérieur de chacun.

La naissance d’un enfant, surtout s'il est attendu et désiré, est un moment d’émerveillement. Mais il peut être aussi un moment déstabilisant pour le couple. Comment prendre soin du lien conjugal, lorsque l'enfant paraît? C'est la question que nous approfondissons avec Inès Saint Georges et Inès de Muizon, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël. Victor Hugo dans son poème nous le décrit très bien : « Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris." C’est un lieu d’épanouissement et d’accomplissement pour le couple. Pour les uns, la naissance va être l’occasion d’une consolidation de leur union, mais pour d’autres, elle est un moment de fragilisation et de bouleversements qui peuvent provoquer une crise et des remaniements importants. Devenir parents, est-ce renoncer à sa vie de couple ? Lorsque l’enfant paraît, il bouleverse le quotidien de ses parents. L’équilibre du couple, en place depuis parfois bien longtemps se trouve chamboulé. Il va falloir faire de la place à ce bébé, lui consacrer du temps et répondre au mieux à ses besoins. Le nourisson va bousculer notre rythme, nos habitudes, notre manière d’être ensemble. Face à ces changements, pour rester en lien, le couple aura à s’ajuster, à trouver les mots pour se dire et vivre autrement. La parole va prendre tout son sens pour que chacun puisse exprimer ses ressentis, ses émotions et ses besoins.