Maison de la Danse de Lyon

Complice de Mathilde Monnier, Lucía García Pullés interprète Black Lights, un spectacle-manifeste sur la défense du corps des femmes par la danse face aux violences. L'occasion d'évoquer la condition des femmes dans la danse aujourd’hui.

Black Lights
Du mercredi 20 au samedi 23 mars aux Subs

Invité pour les Premières parties à la Maison de la Danse, le collectif Les Idoles, composé de Chandra Grangean et Lise Messina, crée son premier spectacle étonnant, REFACE, un « effeuillage facial » qui est autant une méditation sur l’âge et l’apparence qu’un véritable spectacle de danse... à deux.

Chorégraphe et scénographe, Aurélien Bory a été créé à Palerme Invisibili, son nouveau spectacle inspiré par Pina Bausch et la peinture, à découvrir à la Maison de la Danse du 6 au 10 février. Rencontre.

Critique pour Le Monde et Télérama, Rosita Boisseau rend hommage à 50 grandes héroïnes pionnières de l’histoire de la danse dans son livre Danseuses (Nouvelles éditions Scala), une lecture singulière de la chorégraphie au féminin.

Ancien danseur de l'Opéra de Paris, le chorégraphe Bruno Bouché a pris la tête du Ballet de l’Opéra National du Rhin en 2017 avec pour ambition de lui offrir des grands spectacles de création marquants comme « On achève bien les chevaux », mêlant danse, théâtre, comédiens et danseurs, à voir dans la Grande salle de la Maison de la Danse de Lyon du 15 au 21 novembre.

C’est un des plus grands collectifs de cirque nouvelle génération à travers le monde. Airelle Caen et Alejo Bianchi nous racontent comment la Compagnie XY est passé de 6 membres à plus de 30 aujourd’hui, en tournant chaque spectacle comme le dernier, Möbius, pendant plusieurs années à travers le monde. Avec une spécialité : le porté acrobatique !

Elle va vous faire danser jusqu'au milieu de la nuit. Après les spectacles, la conseillère artistique Rose-Amélie Da Cunha développe pour la première des soirées "House On Fire", gratuites, pour se retrouver à danser jusqu'à 1h du matin en bonne et multiple compagnie. Une démarche inclusive pour convier tous les publics à une fête bien veillante, en donnant à voir et à entendre des collectifs et des artistes locaux des cultures underground et queer. Roulez jeunesse !

MAD pour "Maison Ateliers Danse", c'est le nouveau projet de Tiago Guedes pour la Maison de la danse, associant des artistes et créant plein de nouveaux rendez-vous, pour la Biennale comme pour la saison 23-24. Le directeur dévoile sa philosophie et tous les temps de son programme alléchant !

Biennale internationale, travail local avec le quartier de Lyon 8e, la Maison de la Danse est aussi très active tout au long de l'année pour soutenir les compagnies installées en région, qui rayonnent souvent partout en Europe ou dans le monde. C'est le cas de la chorégraphe Marie Gourdain, qui a longtemps travaillé à Prague avant de choisir de s'installer à Lyon. À quoi servent les temps de résidence ? Comment se crée un spectacle au long cours avant d'éclore à la prochaine Biennale ? Marie Gourdain nous raconte son travail de création, en compagnie de la conseillère artistique Marianne Feder, qui soutient le travail des artistes au jour le jour.

C'est un danseur venu du cirque qui n'aime rien tant que confronter le corps à ses limites physiques mais aussi spirituelles. Alexander Vantournhout déconstruit le mythe de la force et de Thor dans son dernier spectacle en dansant avec un marteau jusqu'à en avoir le tournis. Inclassable, athlétique, il travaille pourtant sur la fragilité du corps face aux objets. Et nous révèle en avant-première le projet qu'il présentera à la prochaine Biennale de la danse en septembre.

Venue du krump, ce « Gospel de la danse » où elle dansait en solo, Nach chorégraphie désormais ses propres spectacles à plusieurs. Avec toujours une forte dimension spirituelle et sociale. Rencontre avec une jeune danseuse et chorégraphe pas comme les autres, artiste associée de la Maison de la Danse et de la Biennale de la danse.

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Passée par chez Maguy Marin, Flora Détraz s'est libérée de sa formation classique en usant de la voix de tout son corps pour la mêler à des spectacles étonnants dansés sur tous les sons. Avec Glottis au festival Sens Dessus Dessous, elle crée une sorte de comédie musicale en forme d'onomatopées pour trois interprètes, entre naturel et surnaturel. Rencontre avec une chorégraphe insolite.

EN IMAGES | Retrouvez Flora Détraz en vidéo sur notre chaîne YouTube.

Elle parle, elle chante et elle danse ! Hélène Iratchet est une chorégraphe pas comme les autres, quelque part « entre Pina Bausch et Jacqueline Maillan », créant des spectacles virtuoses avec beaucoup d'humour. Elle présente dans le cadre du festival Sens Dessus Dessous Les Délivrés, un trio qui s'amuse du phénomène actuel de la livraison à domicile en dansant, en chantant, et en interrogeant notre rapport à la consommation effrénée et à l'environnement.

EN VIDÉO | « On est sans cesse sollicités par une consommation un peu invasive » : Hélène Iratchet en vidéo, à voir sur notre chaîne YouTube.

Comment faire vivre un grand ballet national quand on est un collectif issu du milieu queer ? C'est le défi que s'est lancé le collectif (LA)HORDE en renouvelant l'esthétique et le rapport aux danseurs du Ballet national de Marseille, tout en restant attentif à l'histoire d'un ballet autrefois dirigé par Roland Petit. Arthur Harel et Jonathan Debrouwer nous présentent en avant-première leur prochaine création à la Biennale de la danse 2023 et l'exposition Danser l'image au musée de Moulins, consacrée aux 50 ans de costumes du ballet de Marseille.

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Comment montrer la danse à celles et ceux qui ne peuvent pas la voir ? Ou celles et ceux qui ne peuvent pas y avoir accès, sans possibilité de se déplacer, mis à l'écart ou qui pensent simplement qu'un lieu de spectacle ne leur est pas destiné.

La Maison de la Danse de Lyon ne cesse de faire venir les publics dits « empêchés » en son sein, comme elle ne cesse d'aller dans les établissements de santé ou en prison pour partager un bon repas en plus des spectacles ! Enfin, Marina Nguyen Dinh An raconte comment décrire un spectacle aux personnes malvoyantes et leur donner accès à l'imaginaire, afin qu'ils puissent en profiter au même titre que les autres spectateurs. Un puissant témoignage de solidarité.

Avec :
- Ghislaine Hamid Le Sergent, chargée du développement culturel des relations publiques à la Maison de la Danse
- Marina Nguyen Dinh An, audio-descriptrice pour l'association Accès Culture

Dans son dernier spectacle, Jan Martens fait danser des hommes et des femmes de 17 à 77 ans. Attentif aux bouleversements du monde actuel, il est toujours resté attentif aux liens entre les générations, pour conjuguer intimité et problèmes de société à travers le corps. Une démarche politique, qui conçoit le plateau comme une communion à travers la musique et celles et ceux qui l'habitent.

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