
Procès des attentats du 13 novembre
130 personnes ont péri dans les attentats du 13 novembre 2015. Six ans après, c'est un procès historique qui s'ouvre ce mercredi 8 septembre à Paris. Pour les victimes et leurs familles, pour le reste de la société, que faut-il en attendre ? D'un côté, il y a le symbole d'une victoire collective de la démocratie sur la barbarie, de l'autre ce qui se passe dans l'intimité des cœurs, la souffrance et la lutte pour trouver l'espérance.
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Dans les attentats de Paris, Erick et Sylvie Pétard ont tout perdu ou presque: leur 2 filles Marion et Anna se sont fait tuer à la terrasse d’un café. Après la colère, le deuil, aujourd’hui, c’est dans la foi qu’ils se reconstruisent. Ils nous livrent leur témoignage.

Les tribunaux répondent-ils vraiment à notre soif immense de justice ? De qui les victimes peuvent-elles attendre le véritable secours, quand le chagrin ou la haine les saisissent ? Après un attentant, le procès donne à entendre la parole de ceux qui vivent après la mort brutale de leurs proches. Un procès pour juger les coupables, pour faire la vérité et peut-être aussi pour crier une dernière fois sa douleur, sa vengeance. Et ce sont ces mêmes cris qui traversent toute la Bible...

C’est un procès hors norme qui s’ouvre ce mercredi 8 septembre : celui des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts, 350 blessés et laissé un pays profondément traumatisé. Qu'attendent les victimes ? Quelle est la portée symbolique de ce procès ? Qui sont les accusés ? Voici un résumé des principaux éléments.

Le procès des attentats du 13 novembre 2015 s'ouvre ce mercredi 8 septembre. L’ancien président de la République François Hollande témoignera le 10 novembre prochain pour répondre, dit-il, "à toutes les questions qui se posent". Pour RCF, il revient sur la nuit qui a marqué son quinquennat et ce qu’il en retient.

En 2015, Mgr de Sinety était curé de la paroisse de Saint-Germain-des-Prés. Il a célébré les obsèques de trois victimes des attentats. Pour lui, ce qui compte dans ces moments de souffrances extrêmes "c'est d'être là" pour les paroissiens.
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Il y a dix ans, la salle du Bataclan, les alentours du Stade de France et les cafés et terrasses parisiens étaient victimes d’attaques terroristes. Le bilan est de 132 morts et des milliers de blessés physiques et psychiques. Parmi les tués ce soir-là, il y a Chloé Boissinot, originaire de Château-Larcher dans la Vienne. Sa mère témoigne.

À Lyon aussi, on se souvient de Paris. Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis ont particulièrement marqué deux Lyonnaises : Sophie Parra, victime de l'attaque au Bataclan et Florence Ancellin, mère de Caroline Prénat, morte dans cette même salle de concert. Dix ans après, l'heure est au souvenir et aux hommages.

La soirée était belle. Match de foot, verre en terrasse, concerts de musique. Et pourtant il y a sept ans, la France a plongé dans l'horreur, avec l'un des pires attentats survenus sur le sol européen, faisant 131 victimes. Georges Salines a perdu sa fille Lola ce soir-là. Il publie un livre avec Azdyne Amimour, lui-même père de Samy , un des terroristes du Bataclan. Lola et Samy avaient le même âge, 28 ans. Georges Salines se confie sur ce dialogue authentique, où les deux pères cherchent à mieux comprendre l'itinéraire de leurs enfants.
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