Mariage, baptême, ordination, communion, onction des malades, confirmation et réconciliation sont les sept sacrements de l'Église catholique.
Les sacrements, il y en a sept pour les catholiques et orthodoxes, deux pour l'Eglise protestante unie. Ils sont importants car "ils communiquent la vie divine", explique le Père Sébastien Antoni. Ils nous donnent les moyens de "vivre par grâce ce que le Seigneur propose à l'homme, c'est-à-dire la sainteté, le bonheur". Il s'agit d'entrer dans une relation d'intimité avec Dieu, de prière, de simplicité. Ils nous font frères de Jésus et enfants de Dieu. Ils ouvrent à la fraternité dans le monde.
Catholiques, orthodoxes et protestants n'ont pas tous la même perception du dernier repas de Jésus mais tous en font un sacrement, c'est dire l'importance de cette dernière cène. Les sacrements sont des signes d'alliances entre Dieu et les hommes. "Tout le processus de l'eucharistie résume l'amour du Seigneur pour nous", explique le Père Sébastien Antoni. Le mot "eucharistie" en grec signifie "dire merci". Aussi, recevoir le corps du Christ est-il un geste d'adhésion au projet que Dieu a pour l'homme.
Ensemble de mots, de gestes et de symboles qui disent ce qui se passe entre l'homme et Dieu: le sacrement c'est Dieu qui se donne à l'homme. Aujourd'hui l'Église catholique redécouvre l'unité de trois sacrements: le baptême, l'eucharistie et la confirmation. Les orthodoxes, eux, ne les ont jamais réellement séparés. Chez les protestants, la célébration que l'on appelle confirmation n'est pas un sacrement et correspond à une profession de foi.
Lors de l'Année de la miséricorde, les catholiques ont redécouvert le sacrement de la réconciliation. Avec le sacrement des malades, il fait partie des sacrements dits de guérison, dans l'Église catholique. On a longtemps pointé du doigt une pratique jugée vieillotte ou qui entretenait un sentiment de culpabilité. Or au cours de l'histoire, cette pratique n'a cessé d'évoluer. Et aujourd'hui, le sacrement de la réconciliation est en pleine mutation.
Un rite relativement méconnu au sein de l'Église catholique, le sacrement des malades. Devant l'épreuve de la maladie ou du grand âge, le baptisé peut le demander. Quel est le sens de ce geste ? Quelle force donne-t-il ? Quelles sont les conditions pour le recevoir ?
Alliance d'un homme et d'une femme unis par un même amour, le mariage est l'un des sept sacrements de l'Église catholique. Le sacrement du mariage est le sacrement de l'accompagnement de l'amour humain. Si la vision de l'Église est exigeante, elle s'appuie sur la Bible. Or, à aucun moment la Écritures font état d'un modèle de couple.
Moment marquant de la vie du prêtre, l'ordination est, chez les catholiques, un sacrement. Le mot "prêtre" désigne "celui qui a une forme de sagesse". Sa mission est de servir et guider l'assemblée des croyants.
Le Grand séminaire du Puy-en-Velay accueille ce samedi 29 mars la journée diocésaine des fiancés et des jeunes mariés. Dans la tradition chrétienne, il est possible de faire bénir ses fiançailles. Cette étape dans le parcours vers le mariage permet de se poser des questions et de « s’accorder » à l’autre.
En Drôme provençale, fin janvier et début février, l'huile nouvelle offerte par les producteurs locaux au Diocèse de Valence est bénie durant la messe, et donne lieu à différentes festivités. Elle servira ensuite pour célébrer les différents sacrements dans le Diocèse.
Depuis l'ouverture du jubilé, les fidèles catholiques peuvent recevoir l'indulgence plénière à Rome ou dans plusieurs lieux de France. Le Vatican a dressé la liste des conditions pour l'obtenir. La notion d'indulgence, avec son vocabulaire juridique, semble floue et complexe. Elle peut aussi donner aussi l'image d'un pardon accordé de façon automatique. Et ce, sur décision du souverain pontife, quand bien même le pardon vient de Dieu... Comment comprendre aujourd'hui la portée spirituelle de l'indulgence ? Pourquoi, au XXIe siècle, vouloir l'obtenir ?
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