Belgo-Classique

Né à Auvelais en 1960, Claude Ledoux entre à dix-sept ans au Conservatoire de Liège où il rencontre le compositeur Jean-Louis Robert qui lui révèle la musique du XXe siècle. Il poursuit ses études avec Fréderic Rzewski et Philippe Boesmans. De 1981 à 1984, il s'initie à la musique électroacoustique avec Patrick Lenfant au Centre de Recherche et de Formation Musicales de Wallonie. Puis il suit des stages d'informatique musicale à l'IRCAM tout en suivant des cours chez Xenakis. La passion de Claude Ledoux pour la musique asiatique le conduit à des voyages d'études sur les pentes de l'Himalaya, dans le Rajasthan, au Cambodge, au Vietnam et en Indonésie. Outre ses activités de pianiste et de journaliste musical, Claude Ledoux enseigne la composition au Conservatoire Royal de Musique de Mons.

Pierre de LA RUE

Pierre de La Rue (1460 - 1518) serait né à Tournai. Nous ne connaissons presque rien du début de sa vie. Il apparaît pour la première fois en 1477 dans les comptes de la Cour de Bourgogne puis à la chapelle de l’Archiduc Maximilien d’Autriche, ensuite dans le personnel de l’hôtel de Philippe le Beau, pour finir au service de Marguerite d’Autriche. Pierre de La Rue meurt en 1518 dans sa résidence de Courtrai. Il nous a laissé une quarantaine de chansons, des motets et des messes d’un style quelque peu austère dans lesquelles il fait montre d’un remarquable talent de contrapuntiste.

Pierre de Manchicourt (1510 - 1564) naît à Béthune près d’Arras et débute comme chantre à la cathédrale d’Amiens vers 1525. Manchicourt deviendra successivement maître de chapelle de la collégiale de Tours en 1539, de Tournai en 1545 et d'Anvers en 1557, pour assumer, en 1560, la charge de maître de la Capilla flamenca, à Madrid où il finira ses jours. Manchicourt a joui d'une grande renommée parmi les meilleurs polyphonistes de son époque. Ses compositions sont nombreuses et font l’objet de publications chez les éditeurs les plus importants de l’époque. La musique religieuse occupe une grande part de sa production : une vingtaine de messes et plus de septante motets auxquels, dans le domaine profane, on peut ajouter une cinquantaine de chansons.

Pierre de LA RUE

Pierre de La Rue (1460 - 1518) serait né à Tournai. Nous ne connaissons presque rien du début de sa vie. Il apparaît pour la première fois en 1477 dans les comptes de la Cour de Bourgogne puis à la chapelle de l’Archiduc Maximilien d’Autriche, ensuite dans le personnel de l’hôtel de Philippe le Beau, pour finir au service de Marguerite d’Autriche. Pierre de La Rue meurt en 1518 dans sa résidence de Courtrai. Il nous a laissé une quarantaine de chansons, des motets et des messes d’un style quelque peu austère dans lesquelles il fait montre d’un remarquable talent de contrapuntiste.

Le baron François-Florent dit Flor Peeters (Tielen, 4 juillet 1903 - Anvers, 4 juillet 1986) est un organiste et compositeur belge. Il fait ses études musicales à l'Institut Lemmens, alors situé à Malines, avec Lodewijk Mortelmans, Jules Van Nuffel et Oscar Depuydt. Organiste titulaire de la Cathédrale Saint-Rombaut à Malines de 1923 à sa mort, il y fait construire un orgue neuf par la firme Stevens.

En 1971, S.M. le roi Baudouin lui confère le titre personnel de baron.

François-Joseph Dizi est le fils d'un professeur de violon de Dinant, près de Namur. Tôt versé dans l'étude, il débute avec son père duquel il apprend par de laborieuses études. N'ayant pas de professeur de harpe à Namur, il ne doit qu'à lui-même ses études de l'instrument.

Dès ses seize ans, il conçoit un projet de voyage en Angleterre. Prêt à embarquer, une rocambolesque histoire pour sauver un marin tombé à l'eau, alors même qu'il ne sait pas nager, lui fait perdre son bagage, sa harpe, son argent, ses lettres de recommandation1... Arrivé malgré tout à Londres, ne sachant pas un mot d'anglais, il ère quelques semaines avant de tomber, par hasard, sur la maison de Sébastien Érard facteur de pianos et de harpes, immigré de France depuis la Révolution. Ce dernier lui permit de faire ses premières armes au concert et Clementi le tint en grande estime. Ainsi commence la brillante carrière de Dizi, qui dura une trentaine d'années. Dans les premières années du siècle, Joseph Woelfl, son ami, lui dédie ses duos pour pianoforte et harpe opus 37 (1805).

En 1828, il quitte Londres pour Paris où il devient professeur des princesses de la famille royale.

Il est l'ami de Chopin avec qui il effectua un voyage en Belgique en 1833.

Il contribua au perfectionnement de la harpe, inventant la harpe dite perpendiculaire, à cordes centrées et, plus tard, associé à Camille Pleyel (1788-1855) - fils du compositeur -, pour la réalisation d'une harpe à pédales à double mouvement.

Berthe di Vito-Delvaux est née à Angleur, Belgique. Elle étudia la théorie avec Désiré Duysens, l'harmonie avec Louis Lavoye et le piano avec Jeanne House au Conservatoire royal de Liège, et la composition avec Léon Jongen au Conservatoire royal de Bruxelles1.

Elle se maria à dix-huit ans mais termina ses études puis prit un poste d'enseignant d'harmonie au conservatoire royal de Liège.

En 1949, Berthe di Vito-Delvaux s'installa à Hasselt puis revint en 1964 à Angleur où elle meurt en 20052.

Jacques Arcadelt [Jacobus, Jacob, Archadelt, Arcadet] (né le 10 août 1507 à Namur, mort le 14 octobre 1568 à Paris) est un chanteur et un compositeur de l’école franco-flamande, surtout actif à Florence, Rome et Paris. Sa riche production touche toutes les formes de musique en usage à son époque, en particulier le madrigal et la chanson.

Mortelmans étudia à l'école de musique flamande d'Anvers : l'orgue auprès de Joseph Callaerts, le contrepoint et la fugue auprès de Joseph Tilborghs, l'harmonie auprès de Jan Blockx, et, après la fin de ses études à cet institut en 1887, la composition musicale et l'orchestration auprès de Peter Benoit.

Voulant obtenir un diplôme de fin d'études à un conservatoire royal, il demanda, début septembre 1887, à son professeur Blockx d'intervenir comme médiateur auprès d'Arthur De Greef pour qu'il pût étudier à Bruxelles.

Le 27 septembre 1887, Mortelmans s'inscrivit au Conservatoire royal de Bruxelles dans la classe de piano de De Greef et au cours de contrepoint d'Hubert Ferdinand Kufferath. Mortelmans voulait sans doute se perfectionner auprès de Kufferath pour se préparer au Prix de Rome. En effet, Kufferath avait la réputation de préparer intensivement de jeunes compositeurs à ce prestigieux Prix d'État de musique.

C’est à Verviers, sa ville natale, et au Conservatoire de Liège que Victor Vreuls (1876 - 1944) accomplit des études musicales qui le conduisirent à une triple carrière de violoniste, compositeur et chef d’orchestre. Professeur d’harmonie à la Schola Cantorum à Paris, il fut également directeur du Conservatoire de Luxembourg. Le catalogue de ses oeuvres comprend de la musique de chambre, des oeuvres symphoniques, deux opéras, un ballet et des mélodies. Il fut inspiré, à plusieurs reprises, par la poésie du terroir (En Ardenne, Gerbe ardennaise).

Mathieu Rosmarin [Mateo Romero] (1575 - 1647) est originaire de Liège. A la mort de son père, on l’envoie à Madrid. Jeune choriste, il travaille sous la direction de Philippe Rogier à qui, de 1598 à 1634, il succédera à la tête de la Capilla Flamenca. Il accédera à la prêtrise en 1609. Son importance est grande dans l’évolution et le rayonnement de la musique espagnole. Son style emprunte à la fois au style des madrigaux italiens et à l’essence même de la musique populaire espagnole. Une des originalités de son oeuvre est, en effet, d’avoir introduit dans le monde aristocratique les formes de cette musique populaire, non seulement espagnole, mais aussi italienne et française.

Jean-Louis Robert est né en 1948 à Haine-Saint-Pierre (Hainaut). Après avoir accompli des études musicales classiques au Conservatoire Royal de Mons, il s’initie à la composition au Conservatoire Royal de Liège, où il a exercé la fonction de professeur de solfège spécialisé. Il a été, durant plusieurs années, professeur à l’Académie de Nivelles. Responsable de l’atelier de langage musical du Centre de Recherches Musicales de Wallonie, il a également, comme pianiste et compositeur, joué un rôle déterminant au sein de l’Ensemble Musique Nouvelle. Jean-Louis Robert est mort accidentellement en 1979.

Né à Helchin (Tournai), François Rasse (1873-1955), après ses études au Conservatoire de Bruxelles (parmi ses professeurs, on notera Eugène Ysaye pour le violon) fut successivement chef d'orchestre (au Capitole de Toulouse, à La Monnaie à Bruxelles), professeur d'harmonie au Conservatoire de Bruxelles et directeur du Conservatoire de Liège. Il composa de nombreuses pièces pour piano et pour divers instruments, des mélodies, des opéras, un ballet, des cantates, des concerts pour cordes.

Baptisé à Liège en 1703, Dieudonné Raick (1703 - 1764) quittera très tôt cette ville pour Anvers, où il sera choriste de la cathédrale. Dès 1721, il en tiendra les orgues. Ordonné prêtre en 1726, il assure la charge d’organiste de la collégiale Saint-Pierre à Louvain. Peut-être y a-t-il reçu les conseils de Matthias van den Ghein. Il aurait également suivi des cours de théologie à Lyon. Avant son retour à Anvers, où il finira ses jours, Raick séjournera encore à Soignies et Gand. Il reste connu aujourd’hui pour ses pièces de clavecin qui constituent la majeure partie qui nous soit parvenue de son oeuvre. Leur style est assez composite et emprunte beaucoup à la musique française, mais aussi à Haendel et à l’Italie.

Violoniste et compositeur, Dieudonné-Pascal Pieltain (1754 - 1833) fit l'essentiel de sa carrière à Paris et Londres où il acquit une grande renommée. Il voyagea en Allemagne, Pologne et Russie, où il se produisit comme violoniste virtuose. Après une activité intense de tournées et concerts, il revint à Liège en 1801 où il demeura jusqu’à ses derniers jours. Si ses premières compositions ne sont pas d’une franche originalité, il développe par la suite une technique d’écriture plus accomplie qui doit beaucoup à l’école viennoise. L’exécution de ses concertos requiert une grande virtuosité de la part du soliste. Il composa une trentaine de concertos, des sonates, plus de 150 quatuors dont peu sont parvenus jusqu’à nous.

Né à Liège, Armand Marsick (1877 - 1959) commence des études musicales au Conservatoire de Liège, qu’il poursuivra à Nancy avec Guy Ropartz. Parallèlement à une carrière de violoniste, il complète sa formation à Paris, avec Vincent d’Indy. Professeur de composition et chef d'orchestre au Conservatoire d'Athènes, il fonda le Conservatoire de Bilbao où il dirigea de nombreux concerts. Enfin, âgé de cinquante ans, il revint à Liège où il fut nommé professeur au Conservatoire. Il composa des œuvres lyriques, orchestrales, des sonates pour violon et piano, diverses pièces pour piano, violon, flûte, violoncelle et des mélodies. Leur qualité d’écriture, incontestable, ainsi que leur style, témoignent d’une admiration jamais démentie pour l’oeuvre de Richard Wagner et César Franck.

Né en Thiérache, aux confins de la frontière belge, Paul de Maleingreau (1887 - 1956) fut élève d’Edgar Tinel et enseigna au Conservatoire de Bruxelles comme professeur d'orgue. Son oeuvre trouve une grande inspiration dans le chant grégorien sur lequel se construisent presque toutes ses compositions dédiées à l’orgue. L’oeuvre : deux symphonies, des compositions pour l'orgue, le piano, le violon, des mélodies, messes et motets.

Originaire de Namur, où il reçoit de son père, le flûtiste Oger Mahaut, les premiers éléments de sa formation, Antoine Mahaut (1719 - après 1775) partagera sa vie entre Londres, Amsterdam et Namur avant de s’établir définitivement à Paris. Ses oeuvres furent publiées en plusieurs endroits, ce qui atteste du succès qu’elles eurent du vivant de leur auteur. Elles sont nettement influencées par le style italien.

La seule donnée précise que l’on connaisse de ce musicien est qu’il fut, pendant quelques mois seulement, chantre à la Chapelle pontificale, de novembre 1431 à juillet 1432. Arnold de Lantins se serait déjà trouvé en Italie depuis plusieurs années et aurait notamment résidé à Venise. Il écrivit des messes, des motets et des chansons.

Son parcours est parallèle à celui de Dieudonné-Félix Godefroid. Né à Liège, Alphonse Hasselmans (1845 - 1912) fut un grand virtuose de la harpe. En 1884, il est nommé professeur au Conservatoire de Paris, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1912.
Son enseignement donnera naissance à une génération de virtuoses qui ont rendu mondialement célèbre l’école française de harpe.
En tant que compositeur, il laisse près de cinquante pièces pour harpe et de très intéressantes transcriptions (des lieds de Schumann entre autre).