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Par Jésus, Dieu présent au cœur de nos souffrances

RCF,  - Modifié le 27 avril 2020
Par le pardon de Jésus sur la croix, nous sommes déjà libérés et invités à une réconciliation qui deviendra visible, petit à petit, dans la lumière de la Résurrection.
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À partir du mardi 17 mars et pour toute la durée du confinement, RCF retransmet tous les soirs de 20h30 à 21h un temps de prière en DIRECT de la communauté de Taizé. Le déroulement complet de la prière est disponible sur le site de Taizé.

 

CONFIEZ VOS INTENTIONS DE PRIÈRE AUX FRÈRES DE TAIZÉ - Les auditeurs de RCF sont invités à faire part de leurs intentions de prière, dont certaines pourront être lues à l'antenne. Toutes seront portées dans la prière par les frères de Taizé.
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méditation de Frère luc

 

"Pierre écrit : Si, faisant le bien, vous supportez la souffrance, c’est une grâce auprès de Dieu. Or, c’est à cela que vous avez été appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces." (1 Pi 2, 19-25)
 
Dès le début de son ministère en Galilée, Jésus guérit les malades, chasse les esprits mauvais, il visite aussi les publicains et les pécheurs, les exclus de toutes sortes. Sur chacun il pose le regard de son Père, ce regard dont il vit lui-même et qui nous est dévoilé à son baptême au Jourdain : "Tu es mon Fils unique, mon bien aimé, celui à qui je donne tout. Tu es ma joie." Jésus considère chaque personne rencontrée du point de vue du Père, qui a créé chacun à son image. Jésus sait que Dieu n’a pas créé tout ce qui se passe dans le monde. Dieu n’a pas créé le mal, il ne veut ni la souffrance, ni les accidents, ni la maladie, ni les guerres, ni la mort de quiconque. Tout cela n’est pas sa volonté. Le mal n’est pas de Dieu, il n’aura pas le dernier mot, il n’est pas tout-puissant, il peut être dénoncé. Dieu ne peut que donner son amour. Deux conséquences à cela que Jésus met en œuvre à chaque rencontre: il rappelle d’abord clairement à la personne que la volonté de Dieu est la vie en plénitude et ensuite il met tout en œuvre pour l’aider à traverser. Il apaise, il confirme, il soigne, il réintègre… Rien n’est plus urgent. Pour sortir l’autre du malheur, Jésus n’hésite pas à interrompre toute autre activité et même à enfreindre le sabbat, à partager la table des pécheurs, à risquer d’être considéré comme impur lui-même.
 
Mais il va encore plus loin, à travers sa passion et sa mort sur la croix, Jésus fait lui-même l’expérience de la plus grande souffrance, de l’exclusion, de l’humiliation. A aucun moment il ne se révolte, ne se replie sur lui-même ou ne tente d’esquiver. Il persévère sans renvoyer le mal à quiconque. S’il engage une bataille contre lui, c’est en refusant de le laisser tout envahir. Il ne fait aucune place à la haine, à l’accusation, à la malédiction. Au fond de lui, Jésus reste tout entier concentré et disponible pour Dieu et pour les hommes. Par son pardon, il libère ceux-là mêmes qui le crucifient et tous les autres qui ont plus ou moins contribué à l’exclure. Dès ce pardon sur la croix, même s’il nous n’en sommes pas conscients, nous sommes déjà libérés et invités à une réconciliation qui deviendra visible, petit à petit, dans la lumière de la Résurrection.
 
Ainsi grâce à Jésus, Dieu se fait présent au cœur de nos exclusions, de nos souffrances, de nos désespoirs. Nous pouvons remettre au Christ nos souffrances personnelles, les épreuves des autres, proches ou inconnus. C’est le sens de la prière autour de la croix que nous répétons chaque vendredi soir à Taizé, quand nous sommes invités à nous approcher un moment près de Jésus crucifié. Certains posent leur front sur le bois de la croix. Comme l’humble serviteur qui lave les pieds de ses disciples, il prend sur lui nos fardeaux et ceux des autres que nous pouvons lui abandonner. La première lettre de Pierre nous confirme que nous ne pourrons traverser indemnes la souffrance que si nous sommes unis au Christ. Ainsi nous prenons déjà part à sa résurrection.
 
Ces jours, nous recevons de nombreux messages venant de différents pays d’Afrique. Ils disent tous l’inquiétude et aussi la communion. Il est encore difficile d'avoir une vision de la dynamique de l’épidémie sur ce continent. Les populations y sont sensiblement plus jeunes et le taux d'urbanisation y est plus faible qu'ailleurs... En revanche les systèmes sanitaires pourraient être submergés. L'impact économique sera aussi différent. Le confinement frappe l'économie mais il est difficile à mettre en œuvre dans des villes où beaucoup vivent au jour le jour. Des ressources sont déjà profondément affectées : le tourisme, les transferts de fond par les émigrés, les exportations de matières premières et de produits agricoles. »
Voici quelques lignes envoyées depuis Addis Abeba par Tsegaye qui est diacre de l’Église Copte Orthodoxe d’Éthiopie : « Ces derniers temps j’étais très pris par mon travail à l’église, des distributions de nourriture et de vêtements aux pauvres et aux enfants de la rue. Nous devons prier pour que cette crise se termine. Déjà les gens protestent à cause de la fermeture des lieux de culte et à cause des lois interdisant les rencontres de plus de quatre personnes. En Éthiopie, le nombre de personnes infectées est encore faible. Toutes les écoles et les universités sont fermées. Les transports inter-cités sont interrompus. Les conséquences de la pandémie s’aggravent de jour en jour. Les gens de la rue sont effrayés à la perspective d’un confinement. Mais le secteur informel est si important que le gouvernement hésite à aller dans cette direction. Plus encore que la maladie nous sommes inquiets par les conséquences socio-économiques des mesures qui pourraient être prises, surtout pour une ville comme Addis Abeba. »
 

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