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[L'Évangile du dimanche] Jésus n'appartient à aucune caste

RCF,  -  Modifié le 28 décembre 2020
Enfin une Bonne Nouvelle [L'Evangile du dimanche] Jésus n'appartient à aucune caste (Lc 2, 22-40)
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Comme tout enfant premier né de son âge, Jésus est présenté au temple de Jérusalem. Les deux "justes" qui l'accueillent reconnaissent en lui le cadeau de Dieu offert à toute l'humanité.
Wikimedia Commons -  La Présentation de Jésus au Temple, fresque de Fra Angelico, vers 1440. Wikimedia Commons - La Présentation de Jésus au Temple, fresque de Fra Angelico, vers 1440.

L’Évangile de ce jour met en scène la première visite de Jésus à Jérusalem, lorsque, nourrisson, il est amené au sanctuaire dans les bras de ses parents pour effectuer les premiers rites religieux de sa vie. Raconté par Luc, cet épisode donne lieu à deux rencontres émouvantes, celle du vieillard Syméon qui attend depuis si longtemps le Messie, mais aussi celle d’Anne la prophétesse qui s’émerveille devant l’enfant. À travers cette scène, dont le théâtre est le temple de la ville, Luc semble vouloir illustrer la façon dont l’Ancien Testament accueille le Nouveau, avec joie et gratitude.

 

Évangile Luc 2, 22-40

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort vant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.

Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

 

Traduction AELF

 

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