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Diasporas en France : conserver un lien avec son pays d’origine

Un article rédigé par Melchior Gormand, Robin Hubert - RCF, le 8 juin 2022 - Modifié le 17 juillet 2023
Je pense donc j'agisDiasporas et communautés : comment s'organisent-elles en France ?

Parmi les plus importantes communautés de population en France, la diaspora chinoise compterait entre 600 000 et 700 000 personnes. Quant à la communauté arménienne, elle regrouperait plus de 600 000 membres sur le territoire français. Mais comment ces diasporas s’organisent-elles ?

La diaspora chinoise est importante en France, notamment à Paris © Gregory Palmer de Pixabay La diaspora chinoise est importante en France, notamment à Paris © Gregory Palmer de Pixabay

Arménie, Chine : deux diasporas importantes

 

Créée en 1890 et considérée comme la plus ancienne des associations arméniennes de France, l’Association Arménienne d’Aide Sociale (AAAS) a été un véritable coup de cœur pour Alain Touhadian, son actuel président : "Lorsque j’ai pris ma retraite, je me suis intéressé à la langue arménienne, à la culture et j’ai voulu approfondir mes connaissances. Finalement, j’ai mis le doigt dedans et je ne m’en suis plus sorti parce que l’engrenage nous attire dans un domaine extrêmement riche qui nous met en contact avec toutes les cultures du Moyen-Orient".

 

Autre exemple d'une diaspora importante en France : la communauté chinoise. De nombreuses associations la représentent, notamment à Paris. Parmi elles, l’Association des Jeunes Chinois de France, présidée par Thomas Cai, qui nous explique son engagement : "Pendant mes études, j’ai eu l’opportunité de faire des expériences associatives pour pouvoir devenir traducteur interprète français chinois. Au fil du temps, j’ai découvert l’association et j’ai ressenti le besoin d’apporter mon aide à des personnes qui me ressemblent. Ce sont des sujets intéressants avec de nombreux projets qui ont été menés depuis la création de l’association en 2009". 

 

Loin du pays, faire vivre sa communauté

 

L'objectif principal de l'AJCF est d'accompagner les jeunes français d'origine chinoise pour mieux appréhender leur double culture et pour mieux l'exprimer. Mais l’association ne se considère pas comme étant exclusive comme l’explique Thomas Cai. "Il ne faut pas dire qu’à partir d’un certain âge, on ne pourra plus participer aux activités de l’association. Elle a également pour vocation, de renseigner et est considérée comme une plateforme d’échange et de partage. On travaille également sur des thématiques fortes comme l’identité ou le racisme". 

 

Quant à l'AAAS, les activités ne cessent de croître et tournent autour de trois axes que sont les aides sociales, les EHPADs et le développement durable en Arménie. Un objectif qui est toujours d’actualité selon Alain Touhadian : "L’AAAS a succédé à une association d’étudiants qui avait été créée en 1850 et depuis ce temps-là, elle continue d’accompagner l’évolution et même la création de la diaspora arménienne en France".

 

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