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RCF Cinéma : la parité avance dans les festivals

Cinéma : la parité avance dans les festivals

Un article rédigé par Jean-Baptiste Labeur - RCF, le 24 mai 2024  -  Modifié le 27 mai 2024
Pour bien comprendre La parité femme-homme progresse dans les festivals de cinéma

Où en est-on de la parité dans l’univers des festivals de cinéma, d’animation et d'audiovisuel ? Le Collectif 50/50 a publié les résultats encourageants d’une étude, même si de nombreux progrès sont encore nécessaires.  

Crédit photo :  Roland Macri / Hans Lucas. Crédit photo : Roland Macri / Hans Lucas.

Il y a six ans à Cannes plus de 150 festivals signaient une charte, avec l’objectif d’arriver à la parité d’ici 2030. A mi-parcours, le Collectif 50/50 qui milite pour la parité et la diversité dans le cinéma a publié au mois de mai, une étude. Elle dresse un bilan encourageant sur la place des femmes dans l’organisation des festivals. 

La parité presque atteinte dans les équipes 

56 % de femmes sont présentes dans les équipes de programmation, 54 % aux postes de direction artistique et aux postes de direction. Mais on tombe à 49 % au sein des conseils d’administration et 48 % même lorsqu’il s’agit de présider un conseil. Par ailleurs, la majorité des festivals majeurs, comme Cannes sont dirigés par des hommes.  

Environ deux tiers des films réalisés par des hommes

Il reste donc encore une marge de progression en particulier aussi sur le nombre de films présentés et tournés par des femmes. Dans les festivals partenaires, 37 % des films proposés à une sélection ont été réalisé par des femmes. Les réalisatrices représentent seulement 38 % des films retenus dans une sélection finale.

Plus d'incitations nécessaires 

"On pourrait se féliciter que cette part ne baisse pas, mais on peut se demander quelle est la part des réalisatrices dont les films n’ont pas pu être soumis, parce que ces femmes n’ont pas trouvé de visibilité ou de financement pour les réaliser. Or, dans les écoles de cinéma, on part à 50-50 avec les étudiantes et les étudiants. Cela veut dire qu’il faut des accompagnements et des incitations plus fortes" estime Quentin Deleau-Latournerie administrateur au sein du Collectif 50/50.

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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