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Mieux comprendre notre rapport au temps

Un article rédigé par Catherine Segouffin - RCF, le 11 octobre 2022  -  Modifié le 17 juillet 2023
Que d'émotions ! Mieux comprendre notre rapport au temps

Comment expliquer le fait que nous courrons sans arrêt après le temps au travail, mais que nous sommes capable d'en libérer pour prendre un apéro entre amis ? Décryptage "temporel " avec Delphine Dargenson, coach spécialisée en intelligence émotionnelle.

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Avons-nous un problème avec le temps

 

La notion du temps est objective ou subjective. Quand nous n’avons pas le temps, il s’agit bien de minutes et d’heures, dont nous parlons. C’est un point de vue objectif. Quand nous sommes dans nos loisirs, c'est un temps-plaisir. Par exemple, quand on prend l’apéro avec des amis, dans ce cas, le temps peut paraître objectivement plus long. Ce qui peut nous faire dire souvent : "mince, je n’ai pas vu passez l’heure", même si pas moins de 4 heures viennent de s'écouler.   

 

Le temps est-il un problème 

 

Et quand est-ce un problème alors, cette question de temps. C'est un problème si nous nous plaignions de l’écart entre ces 2 notions de temps subjectif et objectif. Entre la réalité et notre idéal. Par exemple :
Si j’ai mis mon réveil à 7h pour un départ à 7h45.  J’enchaîne les tâches du matin tout va bien. Mais si au dernier moment mon fils me dit une fois la porte claquée qu’il veut passer aux toilettes. Alors arrivent les petites phrases en série : "dépêche-toi", "on va être en retard". Et la peur d'arriver en retard au bureau. Et comme si cela ne suffisait pas :  "c’est le jour de mon point hebdo avec mon manager !"

 

Mettre le réveil à sonner plus tôt est-il la solution 

 

La solution serait simple : mettre le réveil plus tôt. Mais est-ce que ça réglerait vraiment le problème. Pas vraiment. Parce que dans cet exemple, en réalité ce qui me fait stresser n’est pas le retard éventuel que je prends, mais le point avec mon manager. En fait quand je dis "dépêche-toi, on va être en retard", c’est une façon d’exprimer mon stress. Je n'en ai pas conscience ou je ne veux pas en avoir conscience. Je déporte mon problème sur quelqu'un d'autre pour ne pas le voir. Typiquement c’est mon fils ou la voiture devant moi qui n’avance pas. Mais ce n’est pas moi qui ai un problème. 

 

Prendre conscience de son stress et de l'émotion qui en découle

 

Le premier pas serait de reconnaitre que je suis stressé. Ensuite de se demander quelle émotion se cache derrière ce stress. Suis-je agacé, suis-je inquiet, mais de quoi ? d’arriver en retard et d’avoir une remarque, de ne pas avoir eu le temps de préparer mon point avec mon supérieur hiérarchique ? Prendre conscience de ce qui me perturbe va me permettre d'évaluer si les conséquences sont réelles ou dommageables, et ce qu'elles touchent vraiment. 

 

Retour à la sérénité 

 

Il est indispensable de prendre un peu de recul … Quand on voit son problème de façon plus claire et objective, les solutions se présentent plus facilement à nous et nous retrouvons un peu de sérénité. Pour s’apercevoir que finalement le temps n’est pas un problème. Et  pour moins stresser notre entourage. 

 

 

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Que d'émotions ©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Que d'émotions !

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