Sylvain Maillard: "Aucune religion ne doit primer sur la loi collective"

Il y a un an, le président Emmanuel Macron faisait du "quoi qu’il en coûte" l’axe fort de sa gestion de la crise sanitaire. Désormais, sans reconfinement, l’économie semble être redevenue une priorité, ce que réfute Sylvain Maillard. "Le sanitaire a toujours primé. Ça a toujours été le 'quoi qu’il en coûte' et nous continuerons à le faire tant que nous en aurons besoin", affirme le porte-parole des députés La République En Marche à l'Assemblée nationale.
ACCOMPAGNER CEUX QUI SONT À L'ARRÊT
Certaines entreprises tirent leur épingle du jeu dans cette crise sanitaire. "La réalité c’est que 90 % de l’économie s’en sort correctement", assure Sylvain Maillard. "Le choix qui a été fait par le gouvernement c’est de dire 'on accompagne au maximum tous ceux qui sont à l’arrêt'", ajoute-t-il, s’appuyant sur le plan de relance de 100 milliards d’euros prévu pour redresser l’économie.
LA LOI "SÉPARATISME", UNE LOI DISCRIMINANTE ?
Près de 200 personnes se sont rassemblées dimanche sur l’esplanade du Trocadero à Paris pour protester contre le projet de loi confortant le respect des principes républicains, au moment où l’Assemblée nationale a terminé l’examen en première lecture du texte. Sylvain Maillard veut rassurer ceux qui craignent pour l’atteinte à leurs libertés : "Ce texte de loi est fait très clairement pour se battre contre ceux qui veulent sortir de la République. Pour nous la République mérite d’être défendue. Elle n’est pas contre les religions, au contraire, mais aucune religion ne doit primer sur la loi collective, la loi de la République".
Une mesure inquiète particulièrement certaines familles, celle de l’interdiction de l’instruction à domicile. "Nous ce qu’on souhaite c’est que les enfants aillent à l’école de la République mais on peut entendre que des parents souhaitent que des enfants puissent avoir une instruction différente mais il faut le contrôler", explique le député.
L'ALLONGEMENT DES DÉLAIS DE L'AVORTEMENT, UN COMBAT POUR LA MAJORITÉ
Un autre texte est particulièrement sensible, celui concernant l'allongement des délais de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). "Il y a des problèmes d’organisation qui font que des femmes vont à l’étranger pour avorter. Nous voulons y mettre fin. Nous voulons être aux côtés de ces femmes qui sont parfois en difficulté. C’est pour qu'il y ait un vrai accès et plus une fuite à l’étranger", conclut Sylvain Maillard.
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