Qui dit Homère dit l’Iliade et l’Odyssée, et même si on n’est pas certain qu’il en soit l’auteur, avec lui et cette œuvre épique viennent des images et des expressions bien implantées dans notre culture occidentale. Homère a de fait bien sa place dans nos dictionnaires...
L’exposition qui a lieu au Louvres-Lens jusqu’au 22 juillet, où sont exposées pas moins de 250 œuvres traduisant l’influence d’Homère, ne manque pas de rappeler son rayonnement dans toute l’Europe, depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui. Et par exemple du côté de la peinture, il faut évoquer entre autres Rubens Watteau, Corot Marc Chagall, tous ont été marqué par le personnage et son oeuvre. En fait Homère, sans doute né au VIIIe siècle avant Jésus-Christ, supposé être l’auteur de l’Iliade et de l’Odyssée, a eu une existence entourée de légendes.
On le représentait vieux et aveugle, errant de ville en ville pour déclamer ses vers. Et dès l’Antiquité les enfants les récitaient, d’où le fait qu’il ait marqué les philosophes, Alors quels mots nous a-t-il laissé ? En tout premier, il nous a donné bien sûr l’adjectif homérique, attesté dès 1546 correspondant à ce qui est digne d’Homère et de sa manière, synonyme de fabuleux, phénoménal. Notre Petit Larousse donne comme exemple un chahut homérique. Ne pas oublier le rire homérique, c'est à dire énorme, inextinguible. Ce rire fait allusion au rire qu’Homère prêtait aux Dieux dans le premier chant de l’Iliade, à la vue de la démarche claudicante d’Héphaïstos, Dieu du Feu, assimilé par les Romains à Vulcain.
En effet, l’Odyssée c’est ce long poème d’Homère où il raconte les aventures d’Ulysse en 24 chants. Pendant que Télémaque part à la recherche de son père, en fait Ulysse vit toutes sortes d’aventure depuis Troie, prise grâce au fameux « cheval de Troie » encore un mot passé dans en français. Sans oublier sa femme Pénélope, tissant et détissant la toile qui si elle était finie signalerait qu’elle veut bien se remarier. Mais Ulysse était vivant ! Quelle belle histoire, toute une odyssée... C’est odysséen... même l’adjectif existe !
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