Donald Trump veut limiter l’accès aux réfugiés

Donald Trump dit ce qu’il pense, et fait ce qu’il dit. C’est en tout cas l’image que le nouveau président américain veut donner, depuis le début de la semaine. Donald Trump a attaqué son début de mandat par la signature de plusieurs décrets, qu’il s’agisse de questions internationales comme sur la sortie des Etats-Unis du TPP, ou de sujets sociaux, comme l’avortement.

Mercredi, le président américain s’attaque, toujours par décrets, à la question migratoire. Selon plusieurs médias locaux, Donald Trump s’apprête à signer des textes portant sur la limitation d’octroi de visas, sur l’accueil des réfugiés dans son pays, et sur la construction du mur entre les Etats-Unis et le Mexique, une promesse de campagne qui avait défrayé la chronique.

Cette mesure, que beaucoup ont crue électoraliste, le président américain semble ne pas vouloir revenir dessus. Il a d’ailleurs twitté à ce sujet : "On va le construire ce mur !", en prémices de la grosse journée qui l’attend mercredi 25 janvier. Outre ce fameux mur, Donald Trump entend notamment instaurer une interdiction temporaire de quatre mois aux Etats-Unis, sauf pour les minorités religieuses fuyant les persécutions.

Il devrait également interdire l’octroi de visas aux ressortissants de sept pays : la Syrie, l’Irak, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, durant une trentaine de jours. La signature de décrets protège le nouveau président d’une opposition du Congrès. Ce dernier peut toutefois s’y opposer à son tour, par l’écriture d’une loi, qui peut en revanche être soumise au veto présidentiel. En clair, Donald Trump a les moyens d’avoir le dernier mot sur ces mesures.