COP27 - "Un pacte de solidarité ou un pacte de suicide"
La COP 27 bat son plein en Égypte à Charm el-Cheikh. Depuis le dimanche 6 novembre 2022, les discours se suivent, nous en avons analysé quelques-uns avec Kimberley Vandenhout, doctorante en science de l’environnement à l’ULB.
Antonio Guterres, le chef de l’ONU, a été clair dans son discours: "L’humanité a un choix : coopérer ou périr. C’est soit un Pacte de solidarité climatique soit un Pacte de suicide collectif" a-t-il dit. Pour Kimberley Vandenhout ses mots sont à la hauteur de la situation actuelle. Les pays participants à la COP se sont engagés à ne pas dépasser 1,5°C en plus à la fin du siècle par rapport à avant l’ère industrielle. Le problème c’est qu’au rythme auxquels les choses vont, ce sera 2,5°C qui seront atteints au lieu des 1,5°C.
Le Pacte de solidarité dont il parle, c’est entre les pays du nord et ceux du sud. Car si ce sont les pays du nord qui polluent le plus, ce sont les pays du sud qui souffrent le plus des conséquences du réchauffement climatique. L’idée serait donc que les pays qui polluent aident financièrement, entre autres, les pays du sud pour lutter contre les conséquences des dérèglements climatiques. La Belgique a d’ailleurs conclu un accord avec le Mozambique dans ce sens.
Concrètement la Belgique va donner 25 millions d’euros au Mozambique en plusieurs fois jusqu’en 2028. Dans ce montant, 2,5 millions d’euros seront directement alloués aux pertes et préjudices. C’est-à-dire directement pour dédommager des conséquences du réchauffement climatique. Et ça c’est une première!
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