Accepter ou pas le compteur communicant Linky qui fait couler beaucoup d'encre sur ses risques sanitaires et sa suspicion de pillage des données personnelles. Si bien que beaucoup de Français refusent de remplacer leur compteur électrique par un "capteur" communicant. "Si on refuse, on ne risque absolument rien", "chaque citoyen est dans son droit absolu" selon Jean-Jacques Tordjman, l'organisateur de la conférence débat. Pour convaincre les récalcitrants, "des tentatives d'intimidation et de chantage" sont recensées.
Les raisons de la colère, elles sont d'abord sanitaires. "Cet objet connecté émet des ondes électromagnétiques partout dans le foyer", "les câbles vont supporter 2000 fois plus de Hertz que des câbles traditionnels", "ces câbles sont radiatifs" dénonce Jean-Jacques Tordjman. Une exposition aux ondes 24 heures sur 24, qui touche également "les écoles, les crèches et les maternités".
Deuxième question soulevée, le pillage des données personnelles, la vie privée à découvert, c'est l'inquiétude partagée par Jean-Jacques Tordjman. Selon lui, le fournisseur d'électricité peut savoir "à quel moment on appuie sur un interrupteur, à quel moment on met nos machines en marche", "ces informations sont ensuite conservées et transmises". Le fondateur du CLACC conclut : "Linky est un compteur 3.0".
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