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Bonne année du cochon !

RCF,  - Modifié le 6 février 2019
Chaque jour Jean Pruvost vous analyse un mot.
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Ç’est fait ! Nous sommes entrés dans le Nouvel An chinois, avec comme chaque année un animal, symbole de l’année. Cette année, c’est l’année du cochon. Voilà qui demande explications…

Depuis le 5 février cette année, voici donc le Nouvel an chinois, nouvel an coréen et vietnamien aussi d’ailleurs. Il se fête joyeusement, un peu partout dans les villes où il y a une communauté chinoise importante. En fait ce nouvel an chinois commence le premier jour d’une nouvelle lune, c’est pourquoi on l’appelle aussi le Nouvel an lunaire. Et la date, donc cette année le 5 février, oscille toujours entre le 21 janvier et le 19 février du calendrier grégorien.

Cette fête existe depuis des millénaires et dans la tradition asiatique elle est censée chasser les mauvaises influences, et donc bénir à sa façon l’année à venir. Elle se manifeste par des représentations de dragons, très colorés, des pétards, même si on en a limité progressivement l’usage, sans oublier bien sûr des étrennes distribuées dans des enveloppes  rouges. Parmi les traditions il y a la danse du lion, n’oublions pas que le dragon a des griffes de lion et une queue de serpent, et que, bien sûr, il a traversé les siècles dans la mythologie. Il s’illustre toujours dans le dessin animé avec par exemple le récent triptyque des Dragons. Mais s’agissant de l’horoscope chinois, cette année l’animal retenu est le cochon, gage dans la tradition chinoise d’une très belle année.

Contrairement à la civilisation arabe, on considère que cet animal en principe grassouillet est joyeux et symbole de prospérité dans la civilisation chinoise. Ainsi, un enfant né l’année du cochon est promis à une vie prospère, dit la légende. D’une certaine façon, le cochon si familier et si répandu dans nos civilisations comme élément de notre alimentation, , n’est pas sans mystère !

L’origine étymologique en est inconnue affirment les historiens de la langue. Peut-être ces sons nasalisés en on reprennent-ils le grognement du cochon, mais rien n’est moins sûr. On le présente parfois en souriant comme un "Roi de Graisse", g r a i, pas le pays de Platon et d’Aristote. Eh bien en ce moment, c’est le roi d’échine ou plutôt de Chine !

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