Le Père Marc Barwick, prêtre anglican, Jean-Gabriel Edmond, président de l’association du CERAG (le cercle européen de représentations des Antilles et de la Guyane) et sa secrétaire Élisabeth Kooja expliquent l’importance de faire mémoire pour continuer à lutter contre les nouvelles formes d’esclavage.
Le Dimanche 6 mai en l’église Saint-Vincent de Paul de la Meinau à Strasbourg, catholiques et protestants et anglicans, ont prié lors d’une célébration en mémoire des victimes de l’esclavage.
Le Jeudi 10 Mai fut commémoré au Lieu d’Europe, les 170 ans de l’abolition de l’esclavage, journée nationale de mémoire.
Le 10 mai est le jour où fut votée la Loi Taubira (en 2001), qui reconnaissait la traite des noirs et l'esclavage comme crimes contre l'humanité.
Il y a un devoir de mémoire qui doit se faire afin de changer les consciences. La reconnaissance de l’esclavage peut en effet encore faire polémique dans la société comme dans l’Eglise.
Aujourd’hui de nouvelles formes d’esclavages existent comme la prostitution, le trafic d’organes, les mariages forcés. De nombreuses discriminations liées à la couleur de peau subsistent, par exemple, lors des entretiens d’embauche ou dans les actes de la vie quotidienne (insultes).
Une exposition dédiée à un des grands instigateurs de la lutte contre l’esclavage au XIXè siècle, Victor Schoelcher, se tient jusqu’au 10 Juin dans le Hall de l’hôtel du département place du Quartier Blanc à Strasbourg pour mieux découvrir son combat pour l’abolition.
A signaler également une conférence « Victor Schoelcher et le combats des Abolitions »
le 30 Mai à 18h toujours à l’Hôtel du département.
Enfin, soirée Ciné-débat sur le film de « Le Gang des Antillais »
présenté le Samedi 16 Juin au Cinéma Odyssée à Strasbourg à 20h.
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