Un regard chrétien sur le monde
Un regard chrétien sur le monde que portent les chroniqueurs bénévoles de RCF Lorraine, laïcs et/ou engagés en Église.
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Le système de santé et la sécurité sociale dans une sobriété heureuse
9 février 2024En août 2022, le président de la République a annoncé « la fin de l’abondance ». A moyen terme, le président a raison, l’Europe importe 75 % de son énergie et beaucoup de produits. Avec la baisse du pétrole disponible sur les marchés mondiaux, la richesse produite baissera, car la richesse produite dépend de l’énergie disponible. Un rapport de RTE, du Réseau de Transport d’Électricité, va dans le même sens : nous devrions apprendre à vivre avec moins. Cette baisse des moyens affectera tout le monde, y compris notre système de santé. Dans tous les domaines, nous devrions apprendre ce que Pierre Rabbi appelait « la sobriété heureuse ». Heureusement pour notre système de santé, il existe des pistes prometteuses pour mieux vivre dans une société plus sobre.
La dernière fois, j’ai parlé des études du Dr. Robert Lustig qui démontrent qu’une très forte baisse de consommation de sucre et de fructose réduirait considérablement toutes les maladies du métabolisme comme le diabète de type 2, les maladies cardio-vasculaires, le foie gras, l’obésité et certains types de démences. Ces maladies incurables ont un coût considérable pour notre sécurité sociale et pourraient être évitées. La prévention de ces maladies sera indispensable pour bien vivre dans une société plus sobre.
J’ai récemment découvert une autre étude concernant l’alimentation qui permettrait de faire d’importantes économies à la sécurité sociale. De nombreux aliments transformés et repas industriels contiennent des émulsifiants. Les émulsifiants doivent empêcher les graisses et l’eau de se séparer dans les sauces, glaces, gâteaux, entre autres. Les émulsifiants sont donc des molécules qui accrochent d’un côté une molécule de graisse et de l’autre côté de l’eau, ce qui les empêche de se séparer. Si on regarde les molécules d’émulsifiants dans le détail, surtout du côté où elles accrochent la graisse, on voit une ressemblance marquante avec les détergents. Émulsifiants et détergents accrochent les molécules de graisse de la même manière et ont donc aussi des effets semblables dans nos intestins. Avec la plupart des repas industriels, nous mangeons un peu de détergents.
Cela explique pourquoi tant de personnes sont obligées de prendre continuellement des probiotiques pour entretenir leur flore intestinale. Si on est obligé de prendre des probiotiques régulièrement, c’est qu’on mange des choses qui tuent des bactéries régulièrement, car dans des intestins en bonne santé, les bactéries s’entretiennent toutes seules.
Nous savons aussi qu’un microbiote intestinal déséquilibré peut être une cause de maladies inflammatoires, la maladie de Crohn, mais probablement aussi des maladies neuropsychiatriques comme la schizophrénie, les troubles bipolaires et la dépression chronique. Ces maladies aussi ont un coût considérable pour la sécurité sociale.
Pour les chrétiens, la prévention de maladies avec un mode de vie plus naturel est encouragée par les écritures saintes. L’apôtre Paul dit à Timothée : Dieu nous donne tout avec abondance, pour que nous en jouissions.1 Plus nous nous approchons dans notre alimentation de ce que Dieu nous donne dans la nature, mieux c’est pour notre santé.
Ensuite, Paul écrit à l’église de Corinthe : Ne savez-vous pas ceci: votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu?2 Être un enfant adoptif de Dieu est un privilège qui engage à bien prendre soin de son corps. Nous pourrions ainsi vivre une sobriété heureuse et faire baisser le coût de la sécurité sociale.
Sur ces sujets et d’autres, vous trouverez davantage d’informations sur le site internet qui s’appelle « pratiquement-durable.com ».Génération désenchantée
8 octobre 2024"Tout est chaos, à côté. tous mes idéaux, des mots abîmés. Je cherche une âme qui pourra m'aider. Je suis d'une génération désenchantée, désenchantée", chantait Mylène Farmer. Quelle tristesse ! Mais n'est-ce pas là précisément décrit le sentiment qui nous habite parfois et qui surtout habite bon nombre de nos contemporains ?Directives anticipées
7 octobre 2024Une chronique de Jean-Marie Blondel
Il y a quelques jours, j’ai dû subir une petite intervention chirurgicale. Oh ! Rassurez-vous, rien de vital, que de la mécanique. J’ai été reçu avec gentillesse et professionnalisme par le personnel soignant et mon court séjour à la clinique s’est déroulé dans les meilleures conditions. Nous avons beaucoup de chance d’avoir des structures médicales sûres et gérées par des personnes compétentes et respectueuses. Prions pour que nous sachions conserver cette force pour notre pays.
Avant mon intervention, il m’a fallu remplir un certain nombre de formulaires, administration oblige, et parmi les divers formulaires qui ont été soumis à ma plume, l’un d’entre eux m’a bouleversé et fait réagir négativement. Il s’appelle « Directives anticipées ». C’est un document par lequel le patient est invité à, je site, : « affirmer rédiger ledit document en toute liberté, sans pression extérieure et en pleine possession de ses facultés intellectuelles ». Et tout cela pour faire renoncer, je site encore : « à toutes les mesures visant la prolongation de sa vie, si le pronostic médical le concernant est sans espoir, si ses fonctions vitales font défaut et que son état mène inexorablement à la mort... »
Ça y est ! la pieuvre avance ! Le mode opératoire est finalisé ! Même si le vote de la loi sur la fin de vie est reporté, (jusque quand ?) La porte est ouverte ! Quelle tristesse ! Quelle décadence ! Quel échec ! Comprenez ma colère... Où est l’Espérance ? Où est la foi en l’amour infini de Dieu ? Par la mort et la résurrection de son fils, Dieu, le Maître de la vie, n’a pas voulu laisser la mort engloutir la vie. Et l’homme voudrait légiférer pour donner la mort ?
Certes vous pouvez ne pas partager mon point de vue, et je le respecte, mais laissons-nous interroger par le Christ lui-même avant de trancher et déterminons notre position, nous chrétiens, en nous référant à notre doux Jésus mort pour nous, pour nous donner la Vie. N’est-il pas celui qui a dit à Marthe « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Croyons-nous vraiment cela ? Si nous le croyons pourquoi tuer la vie ? Notre société aimerait tant que nous oublions ce message d’amour infini.
En vacances en Bretagne, j’ai rencontré des écologistes qui revendiquaient la protection des bébés dauphins : 100 000 dauphins tués par an par l’activité humaine, quelle catastrophe ! ...Belle cause à défendre ! Mais personne ne revendiquait la protection des 234 300 enfants qui n’ont pas vu le jour en 2022... Jésus ne s’est-il pas fâché en voyant les apôtres repousser les enfants que l’on présentait à Lui ? « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. » Et nous ne laisserions pas ces enfants venir à la vie ?
Fin de vie, avortement, respect de la vie de son début à sa fin... Voilà les domaines où, nous chrétiens, nous devons, être présents dans notre société pour annoncer les merveilles de Dieu. Oui, nous nous devons d’annoncer à nos frères en humanité que l’homme est la plus belle création de Dieu, c’est une œuvre sacrée, pourvue d’une âme, créée à l’image de Dieu, et qu’à ce titre, il doit être respecté dans toute son intégrité de sa naissance à sa mort. Et pour cela nous devons accepter de ne pas être aimés par le monde pour faire respecter la vie... Le message du Christ n’est-il pas plus fort pour nous que le plaire au monde ?
« Le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde » des mots mêmes de Jésus dans sa prière sacerdotale. Nous n’appartenons pas au monde mais nous sommes envoyés au monde,
C’est pourquoi, face aux errements de notre société, nous devons annoncer les merveilles de Dieu et ceci en priorité aux plus fragiles.Les boîtes aux lettres "Les Papillons"
4 octobre 2024Comment Libérer la parole des enfants victimes de violences quelles qu'elles soient grâce aux à l'association "Les Papillons".Une martyre... encore une !
3 octobre 2024Mobilité électrique et justice sociale
2 octobre 2024L’objection la plus souvent entendue à propos des voitures électriques est leur prix élevé. Elles seraient un luxe pour les riches citadins et inaccessible aux autres, en particulier aux habitants de la ruralité qui ont besoin de leur voiture.
Il mes semble, au contraire, que les nouvelles voitures électriques peuvent être intéressantes pour les foyers à faibles revenus. Ainsi, suite à une promesse de 2022 du président de la République, des constructeurs français de voitures proposent des voitures électriques à moins de 100 € par mois, dont la moins chère à 54 € par mois.
Comment un prix si bas est-il possible ? C’est que la Direction Générale de l’Énergie et du Climat a lancé un programme de leasing social dont profiteront à terme 50’000 foyers aux revenus inférieurs à 15’000 € par an.
Ce leasing social subventionne l'achat d'une voiture électrique neuve, pour des personnes qui roulent plus de 8000 km par an pour se rendre au travail. Cette mesure bénéficie donc surtout à des personnes qui vivent loin des centres urbains.
Ce dispositif de leasing social a fait baisser la moyenne d’âge des acquéreurs de véhicules neufs de 54 à 40 ans, et un tiers a moins de 36 ans. Il a eu un succès fulgurant : en janvier dernier, 25’000 contrats ont été signés en seulement 6 semaines.1
Les utilisateurs ont rapidement fait leurs calculs : Par rapport à une voiture à essence, ils font une économie annuelle 800 €, pour 10’000 km parcourus, si leur véhicule électrique est chargé à domicile. Si l’on tient compte de l’amortissement de l’achat d’une voiture d’occasion à essence et de son entretien, une voiture électrique neuve devient bonne pour le budget familial.
Et quel est l’intérêt de ce dispositif pour l’État ? Pour l’État, le coût total du leasing social s’élève au maximum à 5600 € par voiture. La durée de vie d'une voiture électrique est de 20 ans, à condition de ne pas stresser la batterie. Ne pas « stresser une batterie » veut dire qu’il ne faudrait pas faire de charges ultra-rapides, ni de la décharger en dessous de 20 % de sa capacité, ni l’utiliser pendant de fortes gelées, si la voiture a passé la nuit dehors, au froid. Dans ces conditions, en supposant une durée de vie de 20 ans et en fonction du prix de la voiture, la mesure va coûter entre 150 de 250 € par an et par bénéficiaire. Les recherches actuelles sur les batteries montrent qu’elles auront, dans quelques années, une durée de vie jusqu’à 40 ans. Si l’État obligeait les constructeurs à réparer les voitures électriques pendant leur durée de vie de 40 ans, la facture pour l’État serait inférieure à 120 € par an et par bénéficiaire.
Quel est alors le bilan de cette mesure pour le climat ? Sur une période de 20 ans, ces voitures électriques émettent une tonne de CO2 de moins par an qu’une voiture à essence.2 Cette réduction des émissions d’une tonne de CO2 coûte donc à l’État entre 150 et 250 €, le coût du leasing social. Ce coût correspond à peu près au prix du CO2 que l’Europe veut atteindre en 2030 avec son Système d’Échanges de quotas Carbone.3 En 2030, le coût du dispositif de leasing social correspondra donc au prix de la tonne de CO2 que devront payer les entreprises comme les cimenteries et autres grands émetteurs de gaz carbonique.
Finalement, il reste des questions très humaines. Sommes-nous prêts à nous libérer de la pression des modes et à garder les objets plus longtemps ? Serions-nous, par exemple, contrariés de n’avoir une nouvelle voiture que tous les 40 ans ? Ou bien au contraire, serions-nous plutôt soulagés d’avoir une voiture fiable pendant des décennies ?
Pour être libérés de la pression sociale d’acheter du neuf, suivons l’enseignement de Jésus qui donne priorité aux relations humaines plutôt qu’à la consommation ostentatoire.
Vous trouver davantage d’informations sur le site internet pratiquement-durable.comÉloge de la foi fraternitaire
30 septembre 2024La présidence de la 46ème édition du Livre sur la place, qui s’est tenue début septembre, était assurée par Edgar Morin, un des penseurs majeurs de notre époque âgé de 103 ans.
Fidèle au concept de « pensée complexe » qu’il a fondé, il dit de lui-même : « Je suis à la fois mystique et rationnel »
« La conscience d'un destin commun de l'humanité, destin fragile et menacé, a retenu toute votre attention, promouvant la nécessité d'une politique de civilisation visant à remettre l'homme au centre et non le pouvoir de l'argent. » C'est ainsi que le pape François avait salué, dans un message, le 2 juillet 2021, Edgar Morin, lors d'une cérémonie organisée à l'Unesco pour honorer le centenaire du sociologue et philosophe. Les deux hommes s'étaient rencontrés au Vatican deux ans auparavant. À cette occasion, François avait souligné « une convergence » avec l'œuvre du penseur, qui se définit comme « un incroyant radical », mais confesse : « J'ai une foi, la foi fraternitaire – à savoir dans la fraternité, donc – et le sentiment d'être inséré comme un atome dans le destin de l'humanité. Ce que j'ai acquis de plus en plus en avançant dans les connaissances, est le sens du Mystère de l'univers, de la vie, autour de nous et en nous. (…) Mais je ne nomme pas Dieu le Mystère et la Créativité. »
Dans les dernières lignes de Cheminer vers l’essentiel, paru récemment chez Albin-Michel, Edgar Morin nous donne quelques précisions supplémentaires. Il dit à Marc de Smedt :
« Pour moi le mystère est omniprésent ; non seulement il nous enveloppe, mais il est en nous. Pourquoi l’univers ? Où va-t-il ? Pourquoi la vie ? pourquoi suis-je issu d’un seul spermatozoïde sur des centaines de milliers qui se sont rués vers l’utérus de ma mère ? Toute connaissance débouche sur un mystère, ou le Mystère. Et ce mystère est empreint de poésie.
Si nous ignorons le sens de la vie, au moins pouvons-nous donner un sens à la nôtre : connaître, aimer, sentir intensément notre relation au cosmos, à la Terre, à la Nature vivante, à la vie végétale des arbres et des fleurs, à la vie animale, notamment de nos cousins mammifères, fraterniser entre humains. Vivre d’amour et aimer pour vivre. »
Lors de l’inauguration du livre sur la Place Edgar Morin a dit que « le roman continue à me donner ce lien vital avec le monde, avec l’univers. Non seulement, je lis mais je relis et la volupté de relire, c’est-à-dire de redécouvrir sous d’autres aspects un livre est quelque chose d’extraordinaire, j’ai relu 93 de Victor Hugo, une œuvre magistrale. (…) j’ai relu un roman de Roger Martin du Gard, Jean Barois, qui m’a tellement influencé dans mon adolescence, et que j’ai relu sur le problème de la foi, de la religion, du sentiment religieux et de l’incroyance »
Samedi 14 septembre, j’ai assisté avec un immense plaisir à la rencontre avec l’auteur égyptien Alaa El Aswany, un des plus grands écrivains du monde arabe, qui dans son dernier roman Au soir d'Alexandrie, paru chez Actes Sud, explore l’histoire de l’Égypte actuelle et le durcissement à la fin des années 50, au cœur d’une ville, Alexandrie, soumise à la violence d’un régime.
À un auditoire venu nombreux, El Aswany, qui est aussi l'un des membres fondateurs du mouvement d'opposition « Kifaya » (C?a suffi), a expliqué que « Le roman ne change pas les situations, le roman nous change, change les gens et les gens qui seront changés par la littérature seront capables d’achever un changement »
Durant le week-end du Livre sur la place, j’espère avoir découvert au moins un roman qui vérifie les paroles d’Alaa El Aswany. Je partagerai cette découverte avec vous, chers auditrices et auditeurs.Nouveau gourvernement : entre satisfaction et doutes
25 septembre 2024Terre des hommes
24 septembre 2024Une question de sagesse
23 septembre 2024Quand la cause animale nuit à la cause animale... Alain Colotte se demande si les obstacles qui bloquent le projet d'école de chirurgie vétérinaire de Malzéville sont bien raisonnables. Le chantier est en effet mis à l'arrêt tant qu'on n'a pas trouvé de solution d'habitat pour protéger des chauve-souris.La libération de la France, oui... mais ?
20 septembre 2024Retour sur la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris
19 septembre 2024L'industrie pétrolière : coupable idéal du réchauffement climatique ?
18 septembre 2024Il y a quelque mois, Patrick Pouyanné, Président-directeur général de TotalEnergies, devait répondre à une commission d’enquête parlementaire sur sa politique pour atteindre la neutralité carbone de l’entreprise. Je lis régulièrement des articles de presse qui accusent les groupes pétroliers et gaziers d’être les responsables principaux du réchauffement climatique, pourtant, des entreprises comme TotalEnergies brûlent très peu de pétrole eux-mêmes puisqu’ils cherchent à le vendre.
En février 2022, la Russie a commencé une guerre contre l’Ukraine et suite aux sanctions occidentales contre la Russie, la Russie réduit ses livraisons de gaz vers l’Europe. Après quelques mois, le prix du gaz en Europe a été multiplié par 6 et toutes les industries grandes consommatrices de gaz ont soit arrêté la production, soit fortement augmenté les prix de leurs produits. Ainsi, le prix des engrais azotés a été multiplié par 5 et le coût de production des céréales en agriculture conventionnelle a été multiplié par 3. C’est la logique des marchés : les prix explosent si on réduit l’offre sans réduire la demande. Avec le prix réglementé de l’énergie, pendant environ 8 mois, le citoyen français n’a pas remarqué cette flambée des prix du gaz, car l’État a payé le surcoût de l’énergie en augmentant considérablement sa dette. Si le prix de l’énergie était resté si élevé plus longtemps, soit l’État aurait fait faillite, soit l’économie serait entrée en une récession grave. Heureusement pour nous, après quelques mois, le prix du gaz a fini par baisser en Europe parce que les Américains ont fortement augmenté leur production et leurs exportations de gaz. Sans le gaz Américain, l’Europe aurait connu une hyperinflation et une crise économique grave.
Que nous enseigne ces évènements ? Ils nous montrent qu’on ne peut pas demander aux groupes pétroliers de réduire leur production si nous ne réduisent pas en même temps notre consommation. Il faut donc en priorité que notre consommation de produits pétroliers diminue.
Cependant, réduire la dépendance aux produits pétroliers n’est pas une chose facile parce que le pétrole et le gaz sont les énergies les moins chères pour de nombreuses industries et utilisations, comme la production de béton, de verre, de céramique et de produits chimiques. Les entreprises qui veulent remplacer le pétrole ou le gaz par des énergies propres ne seront plus compétitives. De plus, nous ne savons pas encore comment entretenir tout notre réseau routier sans le bitume issu des raffineries de pétrole.
La solution la plus juste pour notre industrie est la taxe carbone à la frontière de l’Union Européenne. Cette taxe entrera en videur en 2026. Les objets entrant dans l’Union Européenne seront taxés en fonction de la quantité de gaz à effet de serre émis dans les pays exportateurs. Cela rendra les produits importés plus chers et permettra à nos entreprises d’utiliser des énergies propres.
En réalité, si nous voulons lutter contre le réchauffement climatique, nous devons accepter une baisse du pouvoir d’achat dès à présent, sinon nous subirons à la fois cette baisse plus tard, quand il y aura moins de pétrole et nous subirons en plus un réchauffement climatique avec un coût d’adaptation très élevé.
Limitons donc plutôt notre train de vie dès maintenant, et investissons pour réduire la consommation d’énergies fossiles. Certes, ce n’est pas facile, car l'économie mondiale nous incite tous les jours à ne pas considérer ce qui a réellement de la valeur tout en étant gratuit, comme l'amitié, mais à dépenser notre argent pour des biens qui au fond n'ont pas de valeur.
Choisissons et soignons donc ce qui a de la valeur mais qui est gratuit : les relations humaines, la découverte de la nature, les jeux en famille et entre amis, l’ouverture aux autres. En bref, choisissons ce que Jésus nous a recommandé.
Vous trouverez davantage d’informations et d’autres émissions sur le site internet « pratiquement-durable.com »Qu'avons-nous en commun ?
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12 septembre 2024Francis Martin est référent diocésain à l'écologie intégrale pour le diocèse de Nancy et Toul.
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- conférence "Foi chrétienne et engagement écologique", samedi 28 septembre de 17h à 19h, à la salle du Charmois de Vandoeuvre-lès-Nancy
- temps de prière pour la création, vendredi 4 octobre de 20h à 21h, à l'Église Saint Genès de Laxou.Les jeux paralympiques
11 septembre 2024Ces grandes crises qui nous obligent
10 septembre 2024Les crises successives qui agitent notre société et notre monde ne nous permettent pas de reprendre notre souffle et nous laissent aujourd'hui désorientés et épuisés. Dans ce contexte, Véronique Jaquet se demande si les démocraties sont toujours assez fortes pour les surmonter.Russie/Ukraine : vers une guerre interminable
9 septembre 2024Comment ne pas ressentir une profonde tristesse à l'approche du millième jour du conflit en Ukraine ? Christophe Valentin invite les chrétiens à rester ferme dans leur foi pour prier pour la paix en Ukraine.
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