Sous le figuier

Le débat sur la référence à Dieu
Entre Dieu et le diable, n’y aurait-il pas bien d’autres choix possibles ? Comment le croyant vit-il son discernement dans sa vie personnelle ? Et dans ses choix de société ?

Les repères théologiques de la décision
Pour effectuer un discernement en vérité en suivant la voie de la louange et du service de Dieu et en repoussant la voie du péché, le chrétien aura recours à la prière. Mais que font les autres qui n’ont pas de tels repères ?

Aussitôt après avoir médité sur le Principe et fondement de notre vie humaine, nous sommes invités, au long de la Première semaine des Exercices de S. Ignace, à réaliser que, dès le départ, nous sommes précédés par un immense Refus…

Le bon grain et l’ivraie
L’appel à louer et servir Dieu, d’un côté, la réalité massive du péché de l’autre, voilà le champ où se mêlent le bon grain et l’ivraie, et donc aussi le champ où se joue le discernement pour y voir clair. Une illustration en est donnée dans le parcours impressionnant dont témoigne une femme transgenre Janick Christen (cf. https://www.youtube.com/watch?v=wfZKXHZxMCE)

L’indifférence en vue du meilleur choix
Puisque les choses à la surface de la terre sont créées pour aider l’homme à poursuivre sa fin, il s’ensuit que l’homme doit se rendre indifférent à l’égard de chacune d’elles afin de choisir ce qui le rapproche davantage de cette fin.

Le principe de la vie et le fondement de l'agir
Pour entamer une bonne démarche de discernement en vue d’y voir clair dans nos choix, Ignace de Loyola propose, au début de ses Exercices spirituels, une méditation sur le Principe et Fondement de notre existence : il se trouve en Dieu qui a créé l’homme pour sa gloire.

Dans ses Exercices spirituels, Ignace de Loyola pose un double préalable à la démarche du discernement : d’abord, la générosité du cœur prêt à offrir tout son vouloir et toute sa volonté à l’accomplissement de la volonté de Dieu ; ensuite, le présupposé favorable par rapport à la parole d’autrui en vue de la meilleure entente possible.

Notre nouvelle série d’émissions sous le figuier cherche à voir clair : à notre époque, traversée par tant de courants divers, comment poser les bons choix en tant que chrétiens ? Pour mener à bien ce travail, il peut être utile de recourir au petit livret des Exercices spirituels dans lequel S. Ignace de Loyola a consigné le fruit de sa propre expérience.


Pause musicale
Un contemporain espagnol d’Ignace de Loyola, Cristóbal de Morales a composé une messe en l’honneur de la visite que Charles-Quint devait rendre au pape Paul III à Rome en 1536, à partir d’une chanson de Josquin des Prés : Mille Regretz, chanson que Charles Quint aimait beaucoup. L’ Agnus Dei de cette Messe est interprété par la Chapelle royale de Catalogne, sous la direction de Jordi Savall.

Cette dernière émission de la série consacrée au Huitième jour, récapitule d’abord l’enseignement précédent sur les fins dernières d’au-delà de la mort puis rappelle quelques caractéristiques de l’espérance chrétienne en cette vie de l’ici-bas.

Les autres "lieux" de l'au-delà
Les fins dernières sont la mort, le jugement, le ciel et l’enfer. Mais la Tradition retient aussi les limbes et le Purgatoire. Alors que les limbes apparaissent de plus en plus comme une construction théologique fragile, le Purgatoire nous permet de mieux comprendre notre espérance et d’exercer notre charité.

L’existence de l’enfer contredit-elle la miséricorde de Dieu ? Non, la possibilité de la
damnation montre plutôt la gravité mortelle du péché et l’importance d’accueillir avec une ferme
espérance l’amour du Christ qui nous en sauve par le moyen de l’Eglise entendue dans tout son
rayonnement salvateur

Dans l’examen des fins dernières dont parle le Credo, l’émission précédente abordait l’article
qui traite de l’au-delà : ‘J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir’ Cette
émission-ci développe l’autre article pertinent en notre matière : ‘Il reviendra dans la gloire, pour
juger les vivants et les morts’. Nous confessons donc bien un jugement de la part du Christ lors de son
Second Avènement.

Un au-delà de la mort ?
L’espérance chrétienne touche non seulement la vie d’ici-bas, mais encore l’au-delà de la mort. Mais comment exprimer cet article de foi, difficilement reçu aujourd’hui ? En parlant de la résurrection du Christ ! En contraste avec le courant transhumaniste ou la doctrine de la réincarnation, l’espérance attend la résurrection de la chair.

Espérance et relations économiques
L’espérance chrétienne permet de vivre les réalités d’ici-bas d’une façon plus ajustée que par le recours à la simple raison humaine. Après les relations familiales et politiques, l’émission aborde les relations économiques.

L’espérance chrétienne ne porte pas seulement sur les réalités de l’au-delà ; elle éclaire aussi les hommes sur la manière de gérer entre eux leurs rapports politiques. On prend à ce sujet l’exemple de la migration.

La transmission de la vie, signe d’espérance
La vertu d’espérance permet de lire la réalité humaine de l’ici-bas comme ouverture sur l’avenir. Un premier signe en est la transmission de la vie grâce à la dualité sexuelle voulue par Dieu en son Projet créateur.

Prendre goût à l'espérance chrétienne ?
L’espérance chrétienne n’est pas destinée aux seuls chrétiens car le Christ est la lumière qui éclaire tout homme en venant en ce monde ? Il y a donc du sens, pour les chrétiens, à partager cette espérance avec leurs contemporains.

Le lien de l’éthique et de l’espérance
De même que le pèlerin (du Jubilé) doit quitter son confort subjectif pour rejoindre l’endroit qui signifie une Bonté fondatrice, la liberté doit orienter son vouloir vers un Bien qu’elle ne choisit pas elle-même. Mais l’espérance est là pour l’inciter à poser tout de même ce choix.

Le pèlerin et le non-pèlerin
Tandis que le chrétien prend son bâton de pèlerin pour marcher vers l’endroit qui donne sens à sa vie, il existe, pourrait-on dire, dans le paysage philosophique, un non-pèlerin qui pose le choix contradictoire de ne pas poser de choix. Blaise Pascal l’appelle le libertin, Maurice Blondel, le dilettante.

Les espoirs du transhumanisme et du marxisme
Transhumanisme et Marxisme diffèrent profondément dans leur perception de l’avenir des humains : ‘mort de la mort’ ou ‘grand soir’, mais ils ont en commun à la fois le matérialisme qui refuse toute transcendance spirituelle et l’appui sur la science qui leur donne les clés de compréhension de l’homme.
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