Petite école biblique RCF - page 2

Le « renversement » manifesté dans la louange de Marie, le magnificat (Lc 2) est un triple défi pour notre monde : quand le savoir corrompt, l'orgueil s’épanouit ; quand le pouvoir corrompt, la dureté du cœur s’incruste ; quand l'avoir corrompt, le mépris s’installe. Au rebours de ce processus de mort, Marie, dans son chant, laisse exulter son cœur. Sa vision est lumineuse : de même que l'orgueil, la dureté du cœur, la convoitise de l'argent, font échec à l'amour, de même ce qui force le cœur de Dieu, ce sont les petites gens écrasés, les victimes des injustices; et c'est tout ce qui, au secret du cœur, s'appelle humilité, douceur, candeur, innocence.

https://petiteecolebiblique.fr/120-marie-chez-elisabeth/

2. LA LOUANGE DE MARIE CHEZ ÉLISABETH

L’analyse littéraire tend à diviser le Magnificat en deux parties : l’action de grâce de Marie pour elle-même (1, 46-49), puis pour les autres (1, 50-54). Ou bien divisant la seconde, on pourrait aussi identifier trois temps : Marie rend d’abord grâce pour elle-même; ensuite elle rend grâce pour les pauvres (50-53); enfin pour tout le peuple d’Israël (54-55). Marie, familière du midrash (ce réemploi souple et vivant de la Bible qui caractérisait la culture ambiante) n'a pas été créatrice d'expressions neuves. Elle a fait passer son inspiration à travers les formules et les modèles qui habitaient sa mémoire. Nous avons la chance que ce modèle soit identifiable. C’est le cantique attribué à une autre femme, Anne, la mère de Samuel , en 1 S 2.

Le « renversement » manifesté dans la louange de Marie, le magnificat (Lc 2) est un triple défi pour notre monde : quand le savoir corrompt, l'orgueil s’épanouit ; quand le pouvoir corrompt, la dureté du cœur s’incruste ; quand l'avoir corrompt, le mépris s’installe. Au rebours de ce processus de mort, Marie, dans son chant, laisse exulter son cœur. Sa vision est lumineuse : de même que l'orgueil, la dureté du cœur, la convoitise de l'argent, font échec à l'amour, de même ce qui force le cœur de Dieu, ce sont les petites gens écrasés, les victimes des injustices; et c'est tout ce qui, au secret du cœur, s'appelle humilité, douceur, candeur, innocence.

https://petiteecolebiblique.fr/120-marie-chez-elisabeth/

1. MARIE, NOUVELLE ARCHE D’ALLIANCE

Le récit de la Visitation est tissé d’allusions au transfert de l’Arche d’Alliance à Jérusalem, par le roi David. L’Arche, établie par Moïse (Ex 40, 35), entrée en Canaan avec Josué (Jos 3,6 ; 8,33) était longtemps restée à Silo, au nord de Béthel, où un temple avait été construit ; prise comme trophée de guerre par les Philistins (1 S 4), elle est reprise par David (2 S 5). Le chapitre 6 en raconte le retour : la montée à Jérusalem. Et c’est bien à cette montée de l’Arche que Luc assimile ensuite la montée de Marie portant Jésus (l’héritier de David : Lc 1,32), dans cette même région de collines.

Vous pourrez trouver sur le site petiteecolebiblique.fr le livret complet de la PEB n° 112 Le protévangile de Jacques. « On voudrait en savoir plus et tant, sur les origines de Marie, de Jésus et de Joseph…. » On peut se demander si ce même réflexe n’est pas présent dans le succès actuel de livres de révélations privées modernes se rapportant aux Évangiles et à d’autres passages de la Bible… Pourquoi nous faut-il autre chose que le texte des Évangiles ? Pourquoi aller nous noyer dans des révélations qui couvrent des milliers de pages, prétendant combler les lacunes du texte évangélique ? La démangeaison moderne pour les révélations privées peut devenir une « pathologie du croire ». Cela devrait nous amener à réfléchir à frais nouveaux sur la crédulité et la manipulation.

Le protévangile de Jacques, apocryphe daté de 150, contient des intuitions et des vues contemplatives de valeur spirituelle indéniable, y compris en sa première partie relevant de l’imaginaire chrétien et de sa tradition orale, On y trouve les reflets des élans du cœur chrétien des origines en Orient, pas plus de 50 ans environ après la rédaction terminale de l’Évangile selon Jean. Sans donner valeur aux indications topographiques ou historiques, nous pouvons par contre aujourd’hui confesser avec les communautés chrétiennes des origines, de Jérusalem, d’Antioche, d’Éphèse et de tout l’Orient la virginité perpétuelle de Marie, la Toute Sainte.

https://petiteecolebiblique.fr/112-le-protevangile-de-jacques/

2. APERÇU DU TEXTE DU PROTÉVANGILE

Conception et naissance de Marie : sa petite enfance (5-6). Présentation de Marie et sa formation au Temple (7-8). Choix et désignation de Joseph, comme époux de Marie (8-9). Marie choisie pour tisser le voile du Temple (10)...

Vous pourrez trouver sur le site petiteecolebiblique.fr le livret complet de la PEB n° 112 Le protévangile de Jacques. « On voudrait en savoir plus et tant, sur les origines de Marie, de Jésus et de Joseph…. » On peut se demander si ce même réflexe n’est pas présent dans le succès actuel de livres de révélations privées modernes se rapportant aux Évangiles et à d’autres passages de la Bible… Pourquoi nous faut-il autre chose que le texte des Évangiles ? Pourquoi aller nous noyer dans des révélations qui couvrent des milliers de pages, prétendant combler les lacunes du texte évangélique ? La démangeaison moderne pour les révélations privées peut devenir une « pathologie du croire ». Cela devrait nous amener à réfléchir à frais nouveaux sur la crédulité et la manipulation.

Le protévangile de Jacques, apocryphe daté de 150, contient des intuitions et des vues contemplatives de valeur spirituelle indéniable, y compris en sa première partie relevant de l’imaginaire chrétien et de sa tradition orale, On y trouve les reflets des élans du cœur chrétien des origines en Orient, pas plus de 50 ans environ après la rédaction terminale de l’Évangile selon Jean. Sans donner valeur aux indications topographiques ou historiques, nous pouvons par contre aujourd’hui confesser avec les communautés chrétiennes des origines, de Jérusalem, d’Antioche, d’Éphèse et de tout l’Orient la virginité perpétuelle de Marie, la Toute Sainte.

https://petiteecolebiblique.fr/112-le-protevangile-de-jacques/

1. QUE SONT LES APOCRYPHES ?

Que disent-ils ? Quand ont-ils été écrits ? Et que signifie « apocryphe » ? Au total : 22 Évangiles, 15 Actes, 10 Épîtres, 6 Apocalypses. Les a-t-on mis de côté parce qu'ils n'étaient pas dignes de foi ? Les écrits apocryphes peuvent-ils apporter quelque chose à notre foi ?

Et si, pour mieux vivre notre dimanche, nous avions besoin d’en revisiter les racines juives ? Nous allons essayer de mieux comprendre ce qu’est le sabbat, ce mot que nous rencontrons régulièrement en lisant les évangiles.

Être sans travail est, de nos jours, une angoisse. Le terme même de chômage devient une hantise. Chômer, terme que la Bible latine a traduit parfois par vacare (sur lequel le français a construit le mot vacances) peut, bien sûr, signifier la paresse (Ex 5, 17), mais il peut vouloir dire aussi « prendre du temps pour se consacrer à une chose ». Sabbat ? Repos ? Pourquoi cesse-t-on de travailler le septième jour ? Ne s’agit-il pas de créer l'espace temporel nécessaire afin de goûter, en anticipant, le repos de Dieu ?

https://petiteecolebiblique.fr/116-le-sabbat/

2. JÉSUS ACCOMPLIT ET DÉPASSE LE SABBAT

Jésus, loin d'abolir le sabbat, se situe en pleine continuité avec ce jour qu'il accomplit et qu'il dépasse, en en révélant (...) la plénitude de sens par sa résurrection d'entre les morts. Ce repos divin, Jésus y est entré par sa résurrection, et nous avons reçu la promesse d'y entrer à sa suite (He 4,1-11). Ce sera là le vrai sabbat, où les hommes se reposent de leurs fatigues, à l'image et en participation de Dieu qui se repose de ses œuvres (He 4, 10; Ap 14, 13). Nous le célébrons en chacun de nos dimanches.

Et si, pour mieux vivre notre dimanche, nous avions besoin d’en revisiter les racines juives ? Nous allons essayer de mieux comprendre ce qu’est le sabbat, ce mot que nous rencontrons régulièrement en lisant les évangiles.

Être sans travail est, de nos jours, une angoisse. Le terme même de chômage devient une hantise. Chômer, terme que la Bible latine a traduit parfois par vacare (sur lequel le français a construit le mot vacances) peut, bien sûr, signifier la paresse (Ex 5, 17), mais il peut vouloir dire aussi « prendre du temps pour se consacrer à une chose ». Sabbat ? Repos ? Pourquoi cesse-t-on de travailler le septième jour ? Ne s’agit-il pas de créer l'espace temporel nécessaire afin de goûter, en anticipant, le repos de Dieu ?

https://petiteecolebiblique.fr/116-le-sabbat/

1. LE REPOS DE DIEU, LE REPOS EN DIEU

On peut être tenté de faire simplement du repos l'inverse du travail. Il est vrai que l'homme a besoin de reprendre ses forces au terme d'un labeur. Cette détente le ranime, le restaure et nul ne peut, sans danger, s'en priver. La Bible, cependant, donne au thème du repos de Dieu et du repos en Dieu une signification qui déborde très largement cette nécessité matérielle.

Le repos en Dieu devient ainsi une affaire de foi, de fidélité à une pratique qui trouve en elle-même sa propre récompense : une certaine expérience de la béatitude. Le repos est alors un moment de participation à la vie divine.

Dans les évangiles de Marc et de Matthieu, la toute dernière parole de Jésus sur la croix, un cri plutôt, ne peut que nous saisir intérieurement. Comment le Fils de Dieu qui nous a révélé le Père peut-il exprimer qu’il est abandonné de lui ?

?Est-ce un cri de désespoir ? ?L’expression du tourment de l’esprit humain déconcerté par le silence du Père ? ?Est-ce la récitation du psaume 22 dont on a là le premier verset ? ?S’agit-il d’une réelle expérience de déréliction ? ?Faut-il compléter cette parole par celles, très différentes, que l’on trouve en Luc et Jean ?

https://petiteecolebiblique.fr/118-mon-dieu-mon-dieu-pourquoi-mas-tu-abandonne/

2. LES PAROLES DU CRUCIFIÉ ET LE CRI DE JÉSUS

Le récit de la passion de LUC présente le comportement de Jésus comme un modèle parfait à imiter : Jésus, innocent, surmonte la grande épreuve de la passion dans l'obéissance filiale et en totale confiance envers le Père. En saint JEAN, Jésus apparaît majestueux jusqu'à la mort; il ne subit pas la crucifixion, mais il participe activement à sa mort-glorification, réalisant ainsi la déclaration : « Personne ne me l'enlève (la vie); mais je la donne de moi-même » (Jn 10,18). Le CRI de Jésus sur la croix est à lire en relation avec l’expression de son obéissance à Gethsémani, et comme une expérience d'unité avec le Père.

Dans les évangiles de Marc et de Matthieu, la toute dernière parole de Jésus sur la croix, un cri plutôt, ne peut que nous saisir intérieurement. Comment le Fils de Dieu qui nous a révélé le Père peut-il exprimer qu’il est abandonné de lui ?

?Est-ce un cri de désespoir ? ?L’expression du tourment de l’esprit humain déconcerté par le silence du Père ? ?Est-ce la récitation du psaume 22 dont on a là le premier verset ? ?S’agit-il d’une réelle expérience de déréliction ? ?Faut-il compléter cette parole par celles, très différentes, que l’on trouve en Luc et Jean ?

https://petiteecolebiblique.fr/118-mon-dieu-mon-dieu-pourquoi-mas-tu-abandonne/


1. LE RÉCIT DE LA MORT DE JÉSUS EN MARC

Dans les évangiles de Marc et de Matthieu, la toute dernière parole de Jésus sur la croix, un cri plutôt, ne peut que nous saisir intérieurement. Comment le Fils de Dieu qui nous a révélé le Père peut-il exprimer qu’il est abandonné de lui ?

?Est-ce un cri de désespoir ? ?L’expression du tourment de l’esprit humain déconcerté par le silence du Père ? ?Est-ce la récitation du psaume 22 dont on a là le premier verset ? ?S’agit-il d’une réelle expérience de déréliction ? ?Faut-il compléter cette parole par celles, très différentes, que l’on trouve en Luc et Jean ?

Notre recherche du sens commence par le regard sur les quelques versets de Marc Mc 15, 33-39 qui rapportent la mort de Jésus.

Sur la brusque transformation de Saul, Juif zélé pour la Loi en apôtre du Christ, nous disposons de deux séries d'attestations : celles de Paul lui-même, les plus directes, les plus précieuses, celles de Luc dans les Actes des Apôtres sous forme d'un récit et de deux discours comportant des variantes significatives. C’est la contribution de Luc que nous allons étudier dans cette étude biblique.

https://petiteecolebiblique.fr/128-la-conversion-de-paul/

4. AC 26 : PAUL PERSÉCUTEUR DU NOM ET PORTEUR DU NOM

En consacrant trois épisodes majeurs de son récit à la figure de Paul sous les traits du « juif converti », Luc fait de la rencontre du chemin de Damas l'événement fondateur de l'itinéraire de l’Apôtre et de son « retournement » par le Christ un élément constitutif de son identité. Il la présente également comme une expérience radicale impliquant la rupture brutale avec le passé religieux d'un pharisien zélé mais aussi, et de manière indissociable, une fidélité sans faille envers le judaïsme. La ligne de continuité qu'il souligne ainsi entre le judaïsme et le christianisme contribue à la mise en place d'un modèle identitaire pour la communauté chrétienne destinataire du récit de Luc, invitée elle aussi, à la suite d’Ananie et Barnabé, à convertir son regard et à être prête à accueillir ceux qui, à l'instar de Paul, rencontrent le Christ sur leur route.

Sur la brusque transformation de Saul, Juif zélé pour la Loi en apôtre du Christ, nous disposons de deux séries d'attestations : celles de Paul lui-même, les plus directes, les plus précieuses, celles de Luc dans les Actes des Apôtres sous forme d'un récit et de deux discours comportant des variantes significatives. C’est la contribution de Luc que nous allons étudier dans cette étude biblique.

https://petiteecolebiblique.fr/128-la-conversion-de-paul/

3. AC 26 : LE DISCOURS AU ROI AGRIPPA

Après la figure du Paul protestant devant la foule de Jérusalem de sa fidélité au judaïsme apparaît celle du témoin du Ressuscité, portant son témoignage devant des représentants du monde juif du monde romain. Devant Agrippa, Paul procède à une relecture christologique de l'événement : c'est le Christ lui-même qui lui a révélé le sens de cette rencontre et a fait de lui le témoin de la venue du salut de Dieu pour tous les hommes.

Sur la brusque transformation de Saul, Juif zélé pour la Loi en apôtre du Christ, nous disposons de deux séries d'attestations : celles de Paul lui-même, les plus directes, les plus précieuses, celles de Luc dans les Actes des Apôtres sous forme d'un récit et de deux discours comportant des variantes significatives. C’est la contribution de Luc que nous allons étudier dans cette étude biblique.

https://petiteecolebiblique.fr/128-la-conversion-de-paul/


2. AC 22 : À JÉRUSALEM.

Une émeute : Paul est accusé d’être l’ennemi du Judaïsme et d’avoir profané le Temple. Il prend sa défense en araméen sur les marches de la forteresse Antonia. Il développe sa fidélité au Judaïsme : comment soupçonner d'infidélité à l'égard du judaïsme celui qui a réorienté radicalement sa vie en réponse à cette initiative du Dieu de ses pères ? Paul ajoute même une extase vécue en prière dans le Temple, où il avait reçu une vocation prophétique !

Sur la brusque transformation de Saul, Juif zélé pour la Loi en apôtre du Christ, nous disposons de deux séries d'attestations : celles de Paul lui-même, les plus directes, les plus précieuses, celles de Luc dans les Actes des Apôtres sous forme d'un récit et de deux discours comportant des variantes significatives. C’est la contribution de Luc que nous allons étudier dans cette étude biblique.

https://petiteecolebiblique.fr/128-la-conversion-de-paul/

1. AC 9, SUR LE CHEMIN DE DAMAS

Un retournement inouï : celui du redoutable persécuteur Saul. Une théophanie : le Christ ressuscité lui apparaît. La conversion d’Ananie : le Christ lui révèle qui est désormais Saul et quel est l'avenir qui se dessine pour lui. Deux débuts du ministère de Paul, à Damas puis à Jérusalem, qui virent au drame à cause d’un complot. Et la nécessité pour la communauté chrétienne de passer elle aussi par une conversion !

Ce petit parcours biblique permet de découvrir des épisodes qui sont autant de façons différentes de « cheminer ensemble », en peuple, en Église. Les occasions en sont diverses : revivre l’engagement de l'Alliance, écouter et s’approprier la Parole divine, prier pour s’ouvrir à la venue de l’Esprit, partager les fruits de conversions, élaborer une décision commune, s’entraider à vivre comme des saints.

Nous découvrons alors que pour la communauté juive, puis chrétienne… la vie synodale, le mode d’être synodal, le cheminement en commun, sont inscrits dans la Bible à la fois comme une façon naturelle de vivre, et aussi un don de l’Esprit.

https://petiteecolebiblique.fr/114-la-synodalite/

3. LA SYNODALITÉ DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

En Actes 15, le premier « concile » de Jérusalem. L’assemblée de Jérusalem est centrale pour le futur de l'Église et elle offre également des perspectives im[portantes pour la synodalité. En un sens, nous pouvons la considérer comme le premier «  synode ». Il est important d'observer comment l'auteur des Actes (Luc) établit les éléments de discernement en livrant les dynamiques de la prise de décision. Grâce à grâce à l’écoute mutuelle du Saint-Esprit, l’assemblée évolue vers un consensus et une unanimité qui est le fruit du discernement communautaire au
service de la mission évangélisatrice de l’Église.

Ce petit parcours biblique permet de découvrir des épisodes qui sont autant de façons différentes de « cheminer ensemble », en peuple, en Église. Les occasions en sont diverses : revivre l’engagement de l'Alliance, écouter et s’approprier la Parole divine, prier pour s’ouvrir à la venue de l’Esprit, partager les fruits de conversions, élaborer une décision commune, s’entraider à vivre comme des saints.

Nous découvrons alors que pour la communauté juive, puis chrétienne… la vie synodale, le mode d’être synodal, le cheminement en commun, sont inscrits dans la Bible à la fois comme une façon naturelle de vivre, et aussi un don de l’Esprit.

https://petiteecolebiblique.fr/114-la-synodalite/

2. LA SYNODALITÉ DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

En Actes 10-11, la conversion, un chemin vers la communion, pour Corneille et Pierre. La conversion de Corneille et la seconde conversion de Pierre qui en découle, ainsi que leur explication, constituent l'événement qui occupe la plus longue partie du Livre des Actes (Actes 10, 1 - 11, 18). Cette péricope décrit une percée dans le développement de l'Église primitive avec la découverte que Dieu a ouvert " la porte de la foi " (Actes 14, 27) aux Gentils (païens) aussi.

Ce petit parcours biblique permet de découvrir des épisodes qui sont autant de façons différentes de « cheminer ensemble », en peuple, en Église. Les occasions en sont diverses : revivre l’engagement de l'Alliance, écouter et s’approprier la Parole divine, prier pour s’ouvrir à la venue de l’Esprit, partager les fruits de conversions, élaborer une décision commune, s’entraider à vivre comme des saints.

Nous découvrons alors que pour la communauté juive, puis chrétienne… la vie synodale, le mode d’être synodal, le cheminement en commun, sont inscrits dans la Bible à la fois comme une façon naturelle de vivre, et aussi un don de l’Esprit.

https://petiteecolebiblique.fr/114-la-synodalite/

1. LA SYNODALITÉ DANS L’ANCIEN TESTAMENT

On trouve deux textes majeurs. Une cérémonie d’alliance en Josué 24. Le peuple est invité à réfléchir à son passé, à son présent et à son futur. Que va-t-il choisir et comment va-t-il l'accomplir en y insérant le sens de la mission ? Un rassemblement autour de la Parole de Dieu en Nehémie 8. Au retour de la captivité, rassemblés, ils écoutent le Livre de la Loi, et leurs cœurs sont assaillis d’une profonde tristesse pour leurs péchés et, en même temps, d’une grande joie pour la grâce reçue de Dieu de pouvoir écouter sa parole.

Comme un diamant à multiples facettes, la fête de la Présentation du Seigneur déploie la lumière du Christ, la compassion de Marie, la fidélité de l’un et l’autre à la volonté du Père. Jésus, présenté à Dieu, son Père, par Marie et Joseph, en un acte de parfaite obéissance, nous fait songer au " oui ", que répondent tous les baptisés (et spécialement les " consacrés ",comme en écho à la parole du psalmiste que le Christ est le seul à pouvoir prononcer en toute perfection : " Alors j’ai dit : voici, je viens ! " (Ps 40, 8)

https://petiteecolebiblique.fr/117-la-presentation-de-jesus/


2. SYMÉON ET L’ENFANT, SYMÉON ET MARIE.

Selon Luc, le rite accompli par les parents de Jésus pour observer la Loi fut l’occasion d’une nouvelle intervention de l’Esprit Saint, donnant à l’événement un sens messianique, et y développant une dimension prophétique. Syméon incarne à lui seul l’espérance du peuple et des prophètes d’hier. Et il donne une prophétie de la passion du Christ en la transférant au cœur de Marie, qui sera « transpercé par une épée », comme participant aux souffrances du Fils.

Comme un diamant à multiples facettes, la fête de la Présentation du Seigneur déploie la lumière du Christ, la compassion de Marie, la fidélité de l’un et l’autre à la volonté du Père. Jésus, présenté à Dieu, son Père, par Marie et Joseph, en un acte de parfaite obéissance, nous fait songer au " oui ", que répondent tous les baptisés (et spécialement les " consacrés ",comme en écho à la parole du psalmiste que le Christ est le seul à pouvoir prononcer en toute perfection : " Alors j’ai dit : voici, je viens ! " (Ps 40, 8)

https://petiteecolebiblique.fr/117-la-presentation-de-jesus/


1. LES PARENTS DE JÉSUS ET LA LOI.

Luc fait référence à trois éléments liés à la Loi en un seul et même geste : la purification, la présentation et l’offrande. En réalité, la Loi de Moïse distingue la purification de la consécration du premier-né, tous deux accompagnés d’un sacrifice. En parlant de présentation et de « leur purification », Luc réfère le rite à Jérusalem et au Temple purifiés par la Visite de Jésus enfant, selon la prophétie de Malachie

Vous pourrez trouver sur le site petiteecolebiblique.fr le livret complet de la PEB n° 127 Pierre d’achoppement, pierre angulaire, pierres vivantes. Le Christ en est la pierre d'angle d’une construction nouvelle, la Jérusalem céleste, dont nous en sommes les pierres vivantes, chacun à la place qui est la sienne. Cette analogie biblique fait de l'apprentissage de l'humilité, non pas une condition, mais une composante même de la vie éternelle. Dieu est tout humble, et pour nous prêter à son œuvre, nous devons être rendu tout humble comme lui.

En fouillant la carrière biblique, nous découvrons comment l’image de la pierre est appliquée au Messie.

https://petiteecolebiblique.fr/127-pierre-achoppement/

3. LA PIERRE VIVANTE.

Dans sa 1ère lettre, Pierre, reprenant la prophétie d’Isaïe, surenchérit dans le glissement de sens et associe en même temps pierre d'achoppement, pierre d'angle et pierres vivantes, dans ce très beau passage du chapitre 2. Il est comme l’aboutissement du parcours biblique de la " pierre "...

Vous pourrez trouver sur le site petiteecolebiblique.fr le livret complet de la PEB n° 127 Pierre d’achoppement, pierre angulaire, pierres vivantes. Le Christ en est la pierre d'angle d’une construction nouvelle, la Jérusalem céleste, dont nous en sommes les pierres vivantes, chacun à la place qui est la sienne. Cette analogie biblique fait de l'apprentissage de l'humilité, non pas une condition, mais une composante même de la vie éternelle. Dieu est tout humble, et pour nous prêter à son œuvre, nous devons être rendu tout humble comme lui.

En fouillant la carrière biblique, nous découvrons comment l’image de la pierre est appliquée au Messie.

https://petiteecolebiblique.fr/127-pierre-achoppement/

2. LA PIERRE D’ANGLE.

La notion de pierre d'achoppement et celle de pierre d'angle sont différentes. La pierre d'achoppement est la pierre sur laquelle on trébuche. La pierre d'angle - la Bible utilise également l'expression pierre de faîte - est la pierre centrale dans une construction. On pense aux clefs de voûte des cathédrales qui tiennent tout l'édifice. Il en est question de façon différente en Is. 28, au Ps. 118, dans la parabole des vignerons homicides.

Vous pourrez trouver sur le site petiteecolebiblique.fr le livret complet de la PEB n° 127 Pierre d’achoppement, pierre angulaire, pierres vivantes. Le Christ en est la pierre d'angle d’une construction nouvelle, la Jérusalem céleste, dont nous en sommes les pierres vivantes, chacun à la place qui est la sienne. Cette analogie biblique fait de l'apprentissage de l'humilité, non pas une condition, mais une composante même de la vie éternelle. Dieu est tout humble, et pour nous prêter à son œuvre, nous devons être rendu tout humble comme lui.

En fouillant la carrière biblique, nous découvrons comment l’image de la pierre est appliquée au Messie.

https://petiteecolebiblique.fr/127-pierre-achoppement/

1. LA PIERRE D’ACHOPPEMENT.

La pierre d'achoppement est une expression qui revient souvent dans la Bible. Une pierre d'achoppement est une pierre sur laquelle on trébuche. Le peuple juif est pierre d’achoppement au milieu des nations. Le Christ, au milieu du peuple juif. L’eucharistie et la passion le sont pour les disciples.