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Le temps de la Parole
Le Temps de la Parole · RCF Orne

Le temps de la Parole

Commentaire des textes de la liturgie du dimanche, par differents intervenants.

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Episodes

  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Un prophète n’est méprisé que dans son pays

    5 juillet 2024
    C'est Anne de Gouville qui commente pour nous l'Evangile de ce Dimanche de l'Année B :


    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    En ce temps-là,
    Jésus se rendit dans son lieu d’origine,
    et ses disciples le suivirent.
    Le jour du sabbat,
    il se mit à enseigner dans la synagogue.
    De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :
    « D’où cela lui vient-il ?
    Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,
    et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
    N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie,
    et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
    Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »
    Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
    Jésus leur disait :
    « Un prophète n’est méprisé que dans son pays,
    sa parenté et sa maison. »
    Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ;
    il guérit seulement quelques malades
    en leur imposant les mains.
    Et il s’étonna de leur manque de foi.
    Alors, Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Jeune fille, je te le dis, lève-toi !

    28 juin 2024
    Don Axel de Perthuis, chapelain au sanctuaire de Montligeon, commente pour nous l'Evangile de ce dimanche :


    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    En ce temps-là,
    Jésus regagna en barque l’autre rive,
    et une grande foule s’assembla autour de lui.
    Il était au bord de la mer.
    Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.
    Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
    et le supplie instamment :
    « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
    Viens lui imposer les mains
    pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
    Jésus partit avec lui,
    et la foule qui le suivait
    était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

    Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
    – elle avait beaucoup souffert
    du traitement de nombreux médecins,
    et elle avait dépensé tous ses biens
    sans avoir la moindre amélioration ;
    au contraire, son état avait plutôt empiré –
    … cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,
    vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
    Elle se disait en effet :
    « Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
    je serai sauvée. »
    À l’instant, l’hémorragie s’arrêta,
    et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
    Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.
    Il se retourna dans la foule, et il demandait :
    « Qui a touché mes vêtements ? »
    Ses disciples lui répondirent :
    « Tu vois bien la foule qui t’écrase,
    et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »
    Mais lui regardait tout autour
    pour voir celle qui avait fait cela.
    Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
    sachant ce qui lui était arrivé,
    vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
    Jésus lui dit alors :
    « Ma fille, ta foi t’a sauvée.
    Va en paix et sois guérie de ton mal. »

    Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre,
    le chef de synagogue, pour dire à celui-ci :
    « Ta fille vient de mourir.
    À quoi bon déranger encore le Maître ? »
    Jésus, surprenant ces mots,
    dit au chef de synagogue :
    « Ne crains pas, crois seulement. »
    Il ne laissa personne l’accompagner,
    sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
    Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
    Jésus voit l’agitation,
    et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
    Il entre et leur dit :
    « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
    L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
    Mais on se moquait de lui.
    Alors il met tout le monde dehors,
    prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
    et ceux qui étaient avec lui ;
    puis il pénètre là où reposait l’enfant.
    Il saisit la main de l’enfant, et lui dit :
    « Talitha koum »,
    ce qui signifie :
    « Jeune fille, je te le dis, lève-toi! »
    Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher
    – elle avait en effet douze ans.
    Ils furent frappés d’une grande stupeur.
    Et Jésus leur ordonna fermement
    de ne le faire savoir à personne ;
    puis il leur dit de la faire manger.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    La tempête apaisée

    21 juin 2024
    Le commentaire du P; Pierrick Harivel, prêtre du diocèse de Séez :



    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    Toute la journée,
    Jésus avait parlé à la foule.
    Le soir venu, Jésus dit à ses disciples :
    « Passons sur l’autre rive. »
    Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était,
    dans la barque,
    et d’autres barques l’accompagnaient.
    Survient une violente tempête.
    Les vagues se jetaient sur la barque,
    si bien que déjà elle se remplissait.
    Lui dormait sur le coussin à l’arrière.
    Les disciples le réveillent et lui disent :
    « Maître, nous sommes perdus ;
    cela ne te fait rien ? »
    Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer :
    « Silence, tais-toi ! »
    Le vent tomba,
    et il se fit un grand calme.
    Jésus leur dit :
    « Pourquoi êtes-vous si craintifs ?
    N’avez-vous pas encore la foi ? »
    Saisis d’une grande crainte,
    ils se disaient entre eux :
    « Qui est-il donc, celui-ci,
    pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    C’est la plus petite de toutes les semences

    14 juin 2024
    Voici le commentaire de l'Evangile de ce dimanche, par le P. Amen Ovoh, prêtre du diocèse de Séez.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    En ce temps-là,
    parlant à la foule, Jésus disait :
    « Il en est du règne de Dieu
    comme d’un homme qui jette en terre la semence :
    nuit et jour,
    qu’il dorme ou qu’il se lève,
    la semence germe et grandit,
    il ne sait comment.
    D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
    puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
    Et dès que le blé est mûr,
    il y met la faucille,
    puisque le temps de la moisson est arrivé. »

    Il disait encore :
    « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
    Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
    Il est comme une graine de moutarde :
    quand on la sème en terre,
    elle est la plus petite de toutes les semences.
    Mais quand on l’a semée,
    elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
    et elle étend de longues branches,
    si bien que les oiseaux du ciel
    peuvent faire leur nid à son ombre. »

    Par de nombreuses paraboles semblables,
    Jésus leur annonçait la Parole,
    dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
    Il ne leur disait rien sans parabole,
    mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    C’en est fini de Satan

    7 juin 2024
    Notre évêque, Mgr Bruno Feillet, commente pour nous l'Evangile de ce Dimanche.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    En ce temps-là,
    Jésus revint à la maison,
    où de nouveau la foule se rassembla,
    si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
    Les gens de chez lui, l’apprenant,
    vinrent pour se saisir de lui,
    car ils affirmaient :
    « Il a perdu la tête. »

    Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient :
    « Il est possédé par Béelzéboul ;
    c’est par le chef des démons
    qu’il expulse les démons. »
    Les appelant près de lui,
    Jésus leur dit en parabole :
    « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
    Si un royaume est divisé contre lui-même,
    ce royaume ne peut pas tenir.
    Si les gens d’une même maison se divisent entre eux,
    ces gens ne pourront pas tenir.
    Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé,
    il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui.
    Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort
    et piller ses biens,
    s’il ne l’a d’abord ligoté.
    Alors seulement il pillera sa maison.
    Amen, je vous le dis :
    Tout sera pardonné aux enfants des hommes :
    leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
    Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint,
    il n’aura jamais de pardon.
    Il est coupable d’un péché pour toujours. »
    Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit :
    « Il est possédé par un esprit impur. »

    Alors arrivent sa mère et ses frères.
    Restant au-dehors, ils le font appeler.
    Une foule était assise autour de lui ;
    et on lui dit :
    « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors :
    ils te cherchent. »
    Mais il leur répond :
    « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
    Et parcourant du regard
    ceux qui étaient assis en cercle autour de lui,
    il dit :
    « Voici ma mère et mes frères.
    Celui qui fait la volonté de Dieu,
    celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Ceci est mon corps, ceci est mon sang

    31 mai 2024
    Par le P. Claude Boitard


    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    Le premier jour de la fête des pains sans levain,
    où l’on immolait l’agneau pascal,
    les disciples de Jésus lui disent :
    « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
    pour que tu manges la Pâque ? »
    Il envoie deux de ses disciples en leur disant :
    « Allez à la ville ;
    un homme portant une cruche d’eau
    viendra à votre rencontre.
    Suivez-le,
    et là où il entrera, dites au propriétaire :
    “Le Maître te fait dire :
    Où est la salle
    où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
    Il vous indiquera, à l’étage,
    une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
    Faites-y pour nous les préparatifs. »
    Les disciples partirent, allèrent à la ville ;
    ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit,
    et ils préparèrent la Pâque.

    Pendant le repas,
    Jésus, ayant pris du pain
    et prononcé la bénédiction,
    le rompit, le leur donna,
    et dit :
    « Prenez, ceci est mon corps. »
    Puis, ayant pris une coupe
    et ayant rendu grâce,
    il la leur donna,
    et ils en burent tous.
    Et il leur dit :
    « Ceci est mon sang,
    le sang de l’Alliance,
    versé pour la multitude.
    Amen, je vous le dis :
    je ne boirai plus du fruit de la vigne,
    jusqu’au jour où je le boirai, nouveau,
    dans le royaume de Dieu. »

    Après avoir chanté les psaumes,
    ils partirent pour le mont des Oliviers.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit

    24 mai 2024
    C'est le P. Alexis de Brebisson, prêtre du diocèse de Séez et responsable de la Fraternité Missionnaire diocésaine, qui commente pour nous l'Evangile de la fête de la Trinité :



    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

    En ce temps-là,
    les onze disciples s’en allèrent en Galilée,
    à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
    Quand ils le virent, ils se prosternèrent,
    mais certains eurent des doutes.
    Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles :
    « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
    Allez ! De toutes les nations faites des disciples :
    baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,
    apprenez-leur à observer
    tout ce que je vous ai commandé.
    Et moi, je suis avec vous
    tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière

    17 mai 2024
    C'est le Dimanche de la Pentecôte ! Voici le commentaire de l'Evangile, par le diacre Pierre Delcourt, du diocèse de Séez :


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
    « Quand viendra le Défenseur,
    que je vous enverrai d’auprès du Père,
    lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père,
    il rendra témoignage en ma faveur.
    Et vous aussi, vous allez rendre témoignage,
    car vous êtes avec moi depuis le commencement.

    J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,
    mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
    Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
    il vous conduira dans la vérité tout entière.
    En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même :
    mais ce qu’il aura entendu, il le dira ;
    et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
    Lui me glorifiera,
    car il recevra ce qui vient de moi
    pour vous le faire connaître.
    Tout ce que possède le Père est à moi ;
    voilà pourquoi je vous ai dit :
    L’Esprit reçoit ce qui vient de moi
    pour vous le faire connaître. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Qu’ils soient un, comme nous-mêmes.

    11 mai 2024
    Anne de Gouville, du service oecuménisme du diocèse de Séez, commente pour nous l'Evangile de ce Dimanche :


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
    « Père saint,
    garde mes disciples unis dans ton nom,
    le nom que tu m’as donné,
    pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
    Quand j’étais avec eux,
    je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné.
    J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu,
    sauf celui qui s’en va à sa perte
    de sorte que l’Écriture soit accomplie.
    Et maintenant que je viens à toi,
    je parle ainsi, dans le monde,
    pour qu’ils aient en eux ma joie,
    et qu’ils en soient comblés.
    Moi, je leur ai donné ta parole,
    et le monde les a pris en haine
    parce qu’ils n’appartiennent pas au monde,
    de même que moi je n’appartiens pas au monde.
    Je ne prie pas pour que tu les retires du monde,
    mais pour que tu les gardes du Mauvais.
    Ils n’appartiennent pas au monde,
    de même que moi, je n’appartiens pas au monde.

    Sanctifie-les dans la vérité :
    ta parole est vérité.
    De même que tu m’as envoyé dans le monde,
    moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
    Et pour eux je me sanctifie moi-même,
    afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Aimez-vous les uns les autres

    3 mai 2024
    Voici le commentaire de l'Evangile de ce Dimanche par le P. Amen Ovoh, prêtre du diocèse de Séez.



    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
    « Comme le Père m’a aimé,
    moi aussi je vous ai aimés.
    Demeurez dans mon amour.
    Si vous gardez mes commandements,
    vous demeurerez dans mon amour,
    comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père,
    et je demeure dans son amour.
    Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,
    et que votre joie soit parfaite.
    Mon commandement, le voici :
    Aimez-vous les uns les autres
    comme je vous ai aimés.
    Il n’y a pas de plus grand amour
    que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
    Vous êtes mes amis
    si vous faites ce que je vous commande.
    Je ne vous appelle plus serviteurs,
    car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
    je vous appelle mes amis,
    car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
    je vous l’ai fait connaître.
    Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
    c’est moi qui vous ai choisis et établis
    afin que vous alliez,
    que vous portiez du fruit,
    et que votre fruit demeure.
    Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
    il vous le donnera.
    Voici ce que je vous commande :
    c’est de vous aimer les uns les autres. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Demeurez en mon amour

    26 avril 2024
    L'Evangile de ce Dimanche est commenté par le P. Pierrick Harivel, prêtre à Argentan.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
    « Moi, je suis la vraie vigne,
    et mon Père est le vigneron.
    Tout sarment qui est en moi,
    mais qui ne porte pas de fruit,
    mon Père l’enlève ;
    tout sarment qui porte du fruit,
    il le purifie en le taillant,
    pour qu’il en porte davantage.
    Mais vous, déjà vous voici purifiés
    grâce à la parole que je vous ai dite.
    Demeurez en moi, comme moi en vous.
    De même que le sarment
    ne peut pas porter de fruit par lui-même
    s’il ne demeure pas sur la vigne,
    de même vous non plus,
    si vous ne demeurez pas en moi.

    Moi, je suis la vigne,
    et vous, les sarments.
    Celui qui demeure en moi
    et en qui je demeure,
    celui-là porte beaucoup de fruit,
    car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
    Si quelqu’un ne demeure pas en moi,
    il est, comme le sarment, jeté dehors,
    et il se dessèche.
    Les sarments secs, on les ramasse,
    on les jette au feu, et ils brûlent.
    Si vous demeurez en moi,
    et que mes paroles demeurent en vous,
    demandez tout ce que vous voulez,
    et cela se réalisera pour vous.
    Ce qui fait la gloire de mon Père,
    c’est que vous portiez beaucoup de fruit
    et que vous soyez pour moi des disciples. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Le Dimanche des Vocations

    19 avril 2024
    Avec Jésus Christ, l'image du berger prend des dimansions nouvelles. Jésus est le chemin, la vérité, et la vie. En ce dimanche, comme nous le commente Pierre Delcourt, l'Eglise nous invite à prier pour les vocations spécifiques, et pour tous les baptisés.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    Jésus déclara :
    « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger,
    qui donne sa vie pour ses brebis.
    Le berger mercenaire n’est pas le pasteur,
    les brebis ne sont pas à lui :
    s’il voit venir le loup,
    il abandonne les brebis et s’enfuit ;
    le loup s’en empare et les disperse.
    Ce berger n’est qu’un mercenaire,
    et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
    Moi, je suis le bon pasteur ;
    je connais mes brebis,
    et mes brebis me connaissent,
    comme le Père me connaît,
    et que je connais le Père ;
    et je donne ma vie pour mes brebis.
    J’ai encore d’autres brebis,
    qui ne sont pas de cet enclos :
    celles-là aussi, il faut que je les conduise.
    Elles écouteront ma voix :
    il y aura un seul troupeau
    et un seul pasteur.
    Voici pourquoi le Père m’aime :
    parce que je donne ma vie,
    pour la recevoir de nouveau.
    Nul ne peut me l’enlever :
    je la donne de moi-même.
    J’ai le pouvoir de la donner,
    j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :
    voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    La paix soit avec vous

    12 avril 2024
    c'est le P. Alexis de Brebisson, responsable de la fraternité missionnaire diocésaine, qui commente pour nous l'Evangile de ce Dimanche.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    les disciples qui rentraient d’Emmaüs
    racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons
    ce qui s’était passé sur la route,
    et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
    à la fraction du pain.
    Comme ils en parlaient encore,
    lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit :
    « La paix soit avec vous ! »
    Saisis de frayeur et de crainte,
    ils croyaient voir un esprit.
    Jésus leur dit :
    « Pourquoi êtes-vous bouleversés ?
    Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
    Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi !
    Touchez-moi, regardez :
    un esprit n’a pas de chair ni d’os
    comme vous constatez que j’en ai. »
    Après cette parole,
    il leur montra ses mains et ses pieds.
    Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire,
    et restaient saisis d’étonnement.
    Jésus leur dit :
    « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
    Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
    qu’il prit et mangea devant eux.
    Puis il leur déclara :
    « Voici les paroles que je vous ai dites
    quand j’étais encore avec vous :
    “Il faut que s’accomplisse
    tout ce qui a été écrit à mon sujet
    dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »
    Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
    Il leur dit :
    « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait,
    qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
    et que la conversion serait proclamée en son nom,
    pour le pardon des péchés, à toutes les nations,
    en commençant par Jérusalem.
    À vous d’en être les témoins. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Huit jours plus tard, Jésus vient

    5 avril 2024
    C'est Pierre Delcourt, diacre du diocèse de Séez, qui commente pour nous l'Evangile de ce Dimanche :


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    C’était après la mort de Jésus.
    Le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
    alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
    étaient verrouillées par crainte des Juifs,
    Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
    Il leur dit :
    « La paix soit avec vous ! »
    Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté.
    Les disciples furent remplis de joie
    en voyant le Seigneur.
    Jésus leur dit de nouveau :
    « La paix soit avec vous !
    De même que le Père m’a envoyé,
    moi aussi, je vous envoie. »
    Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux
    et il leur dit :
    « Recevez l’Esprit Saint.
    À qui vous remettrez ses péchés,
    ils seront remis ;
    à qui vous maintiendrez ses péchés,
    ils seront maintenus. »

    Or, l’un des Douze, Thomas,
    appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
    n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
    Les autres disciples lui disaient :
    « Nous avons vu le Seigneur ! »
    Mais il leur déclara :

    « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
    si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
    si je ne mets pas la main dans son côté,
    non, je ne croirai pas ! »

    Huit jours plus tard,
    les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
    et Thomas était avec eux.
    Jésus vient,
    alors que les portes étaient verrouillées,
    et il était là au milieu d’eux.
    Il dit :
    « La paix soit avec vous ! »
    Puis il dit à Thomas :
    « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;
    avance ta main, et mets-la dans mon côté :
    cesse d’être incrédule,
    sois croyant. »
    Alors Thomas lui dit :
    « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
    Jésus lui dit :
    « Parce que tu m’as vu, tu crois.
    Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

    Il y a encore beaucoup d’autres signes
    que Jésus a faits en présence des disciples
    et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
    Mais ceux-là ont été écrits
    pour que vous croyiez
    que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu,
    et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Christ est ressuscité !

    30 mars 2024
    Voici le commentaire de l'Evangile de Pâques, par Anne de Gouville, du diocèse de Séez :


    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    Le sabbat terminé,
    Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé
    achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
    De grand matin, le premier jour de la semaine,
    elles se rendent au tombeau
    dès le lever du soleil.
    Elles se disaient entre elles :
    « Qui nous roulera la pierre
    pour dégager l’entrée du tombeau ? »
    Levant les yeux,
    elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre,
    qui était pourtant très grande.
    En entrant dans le tombeau,
    elles virent, assis à droite,
    un jeune homme vêtu de blanc.
    Elles furent saisies de frayeur.
    Mais il leur dit :
    « Ne soyez pas effrayées !
    Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
    Il est ressuscité : il n’est pas ici.
    Voici l’endroit où on l’avait déposé.
    Et maintenant,
    allez dire à ses disciples et à Pierre :
    “Il vous précède en Galilée.
    Là vous le verrez,
    comme il vous l’a dit.” »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

    22 mars 2024
    C'est Don Thomas Lapenne, chapelain à Montligeon, qui commente pour nous l'Evangile de ce Dimanche des Rameaux :



    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    quelques jours avant la Pâque,
    la grande foule venue pour la fête
    apprit que Jésus arrivait à Jérusalem.
    Les gens prirent des branches de palmiers
    et sortirent à sa rencontre.
    Ils criaient :
    « Hosanna !
    Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
    Béni soit le roi d’Israël ! »
    Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus,
    comme il est écrit :
    Ne crains pas, fille de Sion.
    Voici ton roi qui vient,
    assis sur le petit d’une ânesse.
    Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ;
    mais, quand Jésus fut glorifié,
    ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui :
    c’était bien ce qu’on lui avait fait.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • ©Domaine public_Ruth dans le champ de Boaz

    Grain de blé qui tombe en terre

    15 mars 2024
    Mgr Bruno Feillet, évêque de Séez, commente pour nous l'Evangile de ce Dimanche :


    « Si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 20-33)
    Gloire à toi, Seigneur,
    gloire à toi.
    Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive,
    dit le Seigneur ;
    et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
    Gloire à toi, Seigneur,
    gloire à toi. (Jn 12, 26)

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem
    pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
    Ils abordèrent Philippe,
    qui était de Bethsaïde en Galilée,
    et lui firent cette demande :
    « Nous voudrions voir Jésus. »
    Philippe va le dire à André,
    et tous deux vont le dire à Jésus.
    Alors Jésus leur déclare :
    « L’heure est venue où le Fils de l’homme
    doit être glorifié.
    Amen, amen, je vous le dis :
    si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas,
    il reste seul ;
    mais s’il meurt,
    il porte beaucoup de fruit.
    Qui aime sa vie
    la perd ;
    qui s’en détache en ce monde
    la gardera pour la vie éternelle.
    Si quelqu’un veut me servir,
    qu’il me suive ;
    et là où moi je suis,
    là aussi sera mon serviteur.
    Si quelqu’un me sert,
    mon Père l’honorera.

    Maintenant mon âme est bouleversée.
    Que vais-je dire ?
    “Père, sauve-moi
    de cette heure” ?
    – Mais non ! C’est pour cela
    que je suis parvenu à cette heure-ci !
    Père, glorifie ton nom ! »
    Alors, du ciel vint une voix qui disait :
    « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
    En l’entendant, la foule qui se tenait là
    disait que c’était un coup de tonnerre.
    D’autres disaient :
    « C’est un ange qui lui a parlé. »
    Mais Jésus leur répondit :
    « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix,
    mais pour vous.
    Maintenant a lieu le jugement de ce monde ;
    maintenant le prince de ce monde
    va être jeté dehors ;
    et moi, quand j’aurai été élevé de terre,
    j’attirerai à moi tous les hommes. »
    Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé

    8 mars 2024
    Voici le commentaire de l'Evangile de ce 4ème dimanche de carême, par le P. Amen OVOH, prêtre du diocèse de Séez :



    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème :
    « De même que le serpent de bronze
    fut élevé par Moïse dans le désert,
    ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
    afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
    Car Dieu a tellement aimé le monde
    qu’il a donné son Fils unique,
    afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
    mais obtienne la vie éternelle.
    Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
    non pas pour juger le monde,
    mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
    Celui qui croit en lui échappe au Jugement,
    celui qui ne croit pas est déjà jugé,
    du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
    Et le Jugement, le voici :
    la lumière est venue dans le monde,
    et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière,
    parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
    Celui qui fait le mal déteste la lumière :
    il ne vient pas à la lumière,
    de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
    mais celui qui fait la vérité vient à la lumière,
    pour qu’il soit manifeste
    que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne

    Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai

    1 mars 2024
    Voici le commentaire de l'Evangile du 3eme Dimanche de carême, par le P. Pierrick Harivel, prêtre du diocèse de Séez :


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    Comme la Pâque juive était proche,
    Jésus monta à Jérusalem.
    Dans le Temple, il trouva installés
    les marchands de bœufs, de brebis et de colombes,
    et les changeurs.
    Il fit un fouet avec des cordes,
    et les chassa tous du Temple,
    ainsi que les brebis et les bœufs ;
    il jeta par terre la monnaie des changeurs,
    renversa leurs comptoirs,
    et dit aux marchands de colombes :
    « Enlevez cela d’ici.
    Cessez de faire de la maison de mon Père
    une maison de commerce. »
    Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit :
    L’amour de ta maison fera mon tourment.
    Des Juifs l’interpellèrent :
    « Quel signe peux-tu
    nous donner
    pour agir ainsi ? »
    Jésus leur répondit :
    « Détruisez ce sanctuaire,
    et en trois jours je le relèverai. »
    Les Juifs lui répliquèrent :
    « Il a fallu quarante-six
    ans pour bâtir ce sanctuaire,
    et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
    Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.

    Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts,
    ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ;
    ils crurent à l’Écriture
    et à la parole que Jésus avait dite.
    Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque,
    beaucoup crurent en son nom,
    à la vue des signes qu’il accomplissait.
    Jésus, lui, ne se fiait pas à eux,
    parce qu’il les connaissait tous
    et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ;
    lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • ©Domaine public_La Transfiguration du Christ

    Celui-ci est mon Fils bien-aimé

    23 février 2024
    Voici le commentaire de l'Evangile de ce Dimanche, par le P. Claude Boitard, prêtre du diocèse de Séez.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    En ce temps-là,
    Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean,
    et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.
    Et il fut transfiguré devant eux.
    Ses vêtements devinrent resplendissants,
    d’une blancheur telle
    que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
    Élie leur apparut avec Moïse,
    et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
    Pierre alors prend la parole
    et dit à Jésus :
    « Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
    Dressons donc trois tentes :
    une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
    De fait, Pierre ne savait que dire,
    tant leur frayeur était grande.
    Survint une nuée qui les couvrit de son ombre,
    et de la nuée une voix se fit entendre :
    « Celui-ci
    est mon Fils bien-aimé :
    écoutez-le ! »
    Soudain, regardant tout autour,
    ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.

    Ils descendirent de la montagne,
    et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu,
    avant que le Fils de l’homme
    soit ressuscité d’entre les morts.
    Et ils restèrent fermement attachés à cette parole,
    tout en se demandant entre eux ce que voulait dire :
    « ressusciter d’entre les morts ».

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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