Mgr Oscar Romero (1917-1980), archevêque de San Salvador, a été assassiné par un commando d'extrême droite alors qu'il célébrait la messe ans la chapelle d'un hôpital. Ce fervent défenseur des droits de l'homme était surnommé "l'évêque des pauvres" car il les a défendus toute sa vie. Il a été canonisé le 14 octobre 2018 par le pape François.

On fête aujourd'hui un grand défenseur des Indiens du Pérou, au XVIe siècle. Saint Alphonse Turibe de Mogrovejo était originaire d'Espagne, il fut nommé archevêque de Lima, à une époque où les indigènes étaient maltraités par les Conquistadores. Il commença par apprendre leur langue, en signe de respect, et alla les visiter dans leurs villages. Il fonda de nombreuses écoles, des églises et le premier séminaire d'Amérique latine.

Bonne fête aux Léa ! Figure biblique, Léa est une matriarche, la première épouse de Jacob. Ils auront ensemble six fils et une fille : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar, Zabulon et Dinah. Elle repose au tombeau des Patriarches à Hébron. Il existe aussi une sainte Léa, qui vivait au IVe siècle. Cette noble dame romaine entra au monastère après la mort de son mari et distribua ses nombreux biens aux pauvres. À sa mort, saint Jérôme écrivit une lettre élogieuse à son sujet.

On fête aujourd'hui le patron de la Suisse, saint Nicolas de Flüe. Au XVe siècle, à peu près 100 ans avant la Réforme, le pays était divisée en luttes internes ou en guerre contre les pays voisins. Enfant pieux, Nicolas de Flüe partit à la guerre dès 16 ans. Devenu paysan dans la Suisse germanophone, il épousa à 30 ans une jeune fille de son village. Ensemble, ils eurent dix enfants. Bien que ne sachant pas lire, Nicolas de Flüe endossa le rôle de conseiller du canton et de juge, il fut aussi officier dans l'armée. Souvent, dans la nuit, il se levait pour prier. Lorsqu'à 50 ans il voulut devenir ermite, vivre dans la prière et le jeûne, son épouse accepta. Sa réputation de sainteté se répandit rapidement.

En ce premier jour du printemps, nous fêtons deux saints anglais, Herbert et Cuthbert. Au VIIe siècle en Angleterre, une fois par an, l'ermite Herbert quittait son île pour aller rendre visite à son ami Cuthbert. Lui aussi, après avoir été évêque et moine, était devenu ermite sur un îlot rocheux. Entre les deux îles la route était longue mais pour rien au monde ils n'auraient manqué leur rendez-vous annuel ! Un jour, en 686, Cuthbert avertit son ami qu'il sentait sa fin venir. Herbert demanda à Dieu la grâce de mourir le même jour que son ami. Ils moururent l'un et l'autre le 20 mars 687, à la même heure, chacun sur son île respective. 

Qu'il est difficile de parler de saint Joseph, l'époux de mari et père adoptif de Jésus, avec justesse, lui qui est le juste ! C'est l'évangile de Matthieu qui donne à Joseph la plus grande place dans son récit mais aucune de ses paroles n'est rapportée. Nous apprenons qu'il appartient à la noble lignée de David, et qu'ainsi, il donnera à Jésus son nom et le rattachera à la grande lignée messianique.

Saint Cyrille est né au IVe siècle dans les environs de Jérusalem, dont il devint évêque en 345. Alors que le christianisme s'instaurait peu à peu religion d'État, il était déchiré par des luttes intestines. Notamment par l'arianisme, doctrine qui nie la divinité du Christ. À cause de ces querelles théologiques, Cyrille vécut 17 ans en exil.

En ce jour de la Saint-Patrick, c'est la liesse en Irlande. Petit-fils d'un prêtre (à ce moment-là les prêtres étaient mariés), Patrick est né au Ve siècle, dans une famille anglo-romaine. À 16 ans, il a été enlevé par des pirates, et a connu l'esclavage. Il aurait reçu en captivité un message de Dieu lui disant de s'enfuir. Plus tard, une fois ordonné prêtre, il évangélisa l'Irlande. Il aurait éradiqué de nombreux rites païens. Sa figure est entourée de légendes et de tout un folklore.

La bienheureuse Bénédicte était l'une des compagnes de sainte Claire d'Assise. Elle vécut dans la joie, la pauvreté et la prière. À la mort de sainte Claire en 1253, elle lui succéda comme mère abbesse. Aimée de ses sœurs et vénérée par les habitants d'Assise, elle rendit son âme à Dieu le 16 mars 1260. Toute sa vie, elle aura suivit avec force la première règle de saint François : "Aimons tous le Seigneur notre Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de tout notre pouvoir, de tout notre courage, de toute notre intelligence, de toutes nos forces, de tous nos efforts, de toute notre affection, de toutes nos entrailles, de tous nos désirs et de toute notre volonté."

Jean Dvorak Hofbauer est né en 1751 en Moravie, région d'Europe centrale. Il n'avait que sept ans quand son père est mort, laissant sa mère et 12 enfants en bas page. Malgré son désir de devenir prêtre, il a dû travailler pour subvenir au besoins de sa famille. Cet assoiffé de Dieu s'est fait ermite dès qu'il l'a pu, sous le nom de Clément-Marie. À 33 ans, il est entré dans la congrégation des Rédemptoristes. Installé à Vienne, il a été le guide spirituel des romantiques allemands, des intellectuels, des artistes et des étudiants.

Sainte Mathilde fait partie de la longue liste des reines devenues saintes. Élevée au Xe siècle, dans une abbaye en Thuringe, elle épousa Henri Ier, empereur d'Allemagne, et leur mariage fut heureux pendant 23 ans. À la mort de son mari elle fut accusée de dilapider le trésor royal par ses aumônes et fut dépouillée de ses biens par ses enfants Otton et Henri.

Saint Rodrigue est né au IXe siècle à Cordoue, en Andalousie. Dans une Espagne sous domination musulmane, il a été ordonné prêtre en secret, puis incarcéré et décapité en 837. 

Comme hier avec sainte Rosine, nous savons peu de choses sur sainte Justine Bezzoli. Religieuse bénédictine du XIVe siècle, en Toscane, elle vécut recluse à Arezzo. On lui doit de nombreux miracles.

On sait peut de choses sur sainte Rosine, si ce n'est qu'elle fut martyr des premiers siècles et qu'elle est vénérée surtout en Allemagne. Ses attributs sont la palme, le lys, l'épée et bien sûr les roses. 

C'était une femme d'action, qui savait ce qu'elle voulait et qui n'avait peur de rien. Anne-Eugénie Milleret de Brou, en religion Marie-Eugénie de Jésus, fonda les Sœurs de l'Assomption, ordre consacrée à l'éducation des jeunes filles. Pourtant, elle était née dans une famille non pratiquante. Mais au cours du Carême 1836 à Notre-Dame, elle entendit le sermon du Père Henri Lacordaire, ce fut une illumination. Elle a été canonisée en 2007 par Benoît XVI.

Saintes Félicité et Perpétue sont mortes en martyrs à Carthage le 7 mars 203. Félicité était une esclave, enceinte, quand elle a été arrêtée avec sa patronne Perpétue, une jeune noble. Toutes deux catéchumènes, elles ont été emprisonnées pour leur foi sous le règne de Septime Sévère. Elles ont été baptisées en détention.

Bonne fête aux Colette ! Au XVe siècle, à une époque troublée par la guerre de Cent Ans, mais aussi la peste noire et les grands schismes de l'Église, sainte Colette de Corbie entreprit de réformer l'ordre des clarisses. Née dans une famille modeste de Picardie, orpheline à 18 ans, elle voulut entrer dans un ordre religieux. Elle fit des essais chez les béguines d'Amiens, puis chez les bénédictines et enfin dans l'ordre des Pauvres Dames (ainsi appelle-t-on les clarisses). Mais elle jugea leur vie trop douce. Elle qui aspirait à plus d'austérité, choisit de se faire emmurer dans un reclusoir attenant à l'église paroissiale. Elle put enfin vivre dans la prière et la pénitence... Quelle personnalité ! Après une vision de saint François d'Assise qui la présentait comme la réformatrice de son ordre, elle mena une vie itinérante, de monastère en monastère.

Saint Gérasime du Jourdain vivait au Ve siècle dans le désert de Jéricho, en laure. Une laure, c'est une communauté de moines ermites qui vivent toute la semaine éloignés des zones habitées et qui se rassemblent le samedi soir, le dimanche et les jours de fête pour célébrer les offices et recevoir des enseignements.