La liste est longue de ceux que l'Église a distingués pour leur foi ! Ils nous accompagnent chaque jour de l'année grâce au calendrier des saints. Et chaque jour, on nous apprend qui sont ces hommes et ces femmes dont la vie est citée en exemple.
Les chroniques Le Saint du jour ont été écrites par Bénédicte Draillard.
Pour envoyer une carte virtuelle avec l'histoire du saint du jour à un proche, il vous suffit de sélectionner la carte de votre choix et de remplir le formulaire ci-après.
Né le jour de Pâques 1540, dans une famille modeste d'Aragon, en Espagne, le jeune Pascal Baylon désirait entrer dans les ordres. Peu instruit, il s'est vu refuser l'entrée de tous les couvents de sa région. Il décida alors de vivre non loin d'un couvent franciscain dans une région déserte pour y garder des troupeaux de moutons. Et dès que la cloche du monastère sonnait, il s'associait spirituellement aux offices. Très vite, sa réputation de sainteté se répandit. Et surtout celle de thaumaturge, c'est-à-dire capable de faire des miracles.
Saint Honoré est, depuis le XVe siècle, patron des boulangers-pâtissiers. Et c'est en 1850 que l'on donna son nom à un délicieux gâteau ! On connaît très peu de choses sur ce saint, si ce n'est qu'il fut évêque d'Amiens et qu'il est mort en l'an 600.
Saint Michel Garicoïts est originaire de Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques. Bien avant Lourdes, ce village était un haut lieu de pèlerinage marial où Bernadette Soubirous aimait venir prier. Michel Garicoïts (1797-1863) y fonda des écoles et aussi la congrégation des Prêtres auxiliaires du Sacré-Cœur de Jésus. Aujourd'hui encore, le sanctuaire marial de Bétharram est un lieu de prière au cœur de la nature et loin de la foule.
Saint Matthias est l'un des douze apôtres. C'est lui qui remplaça Judas après sa mort. La façon dont il fut choisi est originale. Elle est décrite dans le Livre des Actes des Apôtres, dans le chapitre 1 (versets 16 à 22). Selon la tradition, saint Matthias prêcha la bonne nouvelle de la Résurrection en Judée puis en Éthiopie. Ses reliques, rapportées par sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin, auraient été dispersées à Trèves, Cologne, Padoue, Prague, et dans la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.
Le 13 mai 1917, la Vierge Marie est apparue à trois petits bergers du village de Fatima, au Portugal. Lucie, 10 ans, Francesco, 9 ans, et Jacinthe, 7 ans, ont raconté qu'une dame les avait invités à prier pour la paix et pour les pêcheurs. Elle leur aurait aussi annoncé une guerre encore plus meurtrière que celle en cours, ainsi que la révolution d'octobre en Russie. Son dernier message, longtemps resté secret, évoquait un homme vêtu de blanc tué par balles. Et c'est un 13 mai, en 1981, que le pape Jean-Paul II a été victime d'un attentat...
La tradition voit en saint Pancrace de Rome un adolescent de quatorze ans mis à mort pour sa foi sous Dioclétien, au même âge et à la même époque que sainte Agnès. Selon "La Légende dorée", il serait né dans une riche famille de Phrygie, dans l'ouest de l'actuelle Turquie. C'est à Rome qu'il se serait converti au christianisme.
Selon "La Légende dorée", sainte Estelle aurait vécu à Saintes (dans l'actuel département de Charente-Maritime) au Ier siècle de notre ère. Comme elle s'obstinait dans sa foi et refusait tous les prétendants, son propre père la fit mettre à mort dans les arènes de la ville, où elle mourut martyr.
L'histoire de sainte Solange est celle d'une petite bergère, humble fille du Berry, qui refusa d'épouser le fils du comte de Poitiers car elle voulait se consacrer à Dieu. L'amant éconduit coupa la tête de Solange. Selon "La Légende dorée", celle-ci, décapitée, a pris sa tête dans ses mains et l'a portée jusqu'à l'église Saint-Martin ! Elle vécut au IXe siècle et, depuis lors, Solange est la patronne du Berry.
Louise de Marillac est la fondatrice de l'ordre des Filles de la Charité, à Paris, en 1633, avec saint Vincent de Paul. Elle forma les religieuses à la prière, au soin des malades et à l'instruction des enfants pauvres. Son corps repose à la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse. Les Filles de la Charité œuvrent aujourd'hui dans plus de quatre-vingt-dix pays, aux quatre coins du monde.
Évêque de Bourges au VIe siècle, saint Désiré fut l'un des plus grands évêques de la période mérovingienne. Son épiscopat fut marqué par la paix. Il parvint en effet à concilier l'Anjou et le Poitou, en guerre depuis longtemps, et à remettre la paix entre les tribus allemandes prêtes à s'entrégorger.
Domitille vivait au Ier siècle, sous l'empereur Domitien, un homme orgueilleux et cruel qui persécutait les chrétiens. Or, Flavia Domitilla, était l'une de ses nièces. Quand l'empereur apprit qu'elle était une disciple du Christ, il la fit exiler sur une île volcanique proche de la Tunisie où elle mourut martyr.
François de Montmorency-Laval arriva au Québec en juin 1659, à trente-six ans. Ce missionnaire français fut nommé évêque d'un immense territoire qui s'étendait des rives du Saint-Laurent à celles du Mississippi. Pasteur infatigable, vivant pauvrement et mendiant son pain et son gîte, il ne cessa de bâtir et d'instruire. Quand il mourut épuisé en 1708, le nombre de paroisses sur le territoire était passé de cinq à trente-cinq !
Sainte Judith était une bénédictine du XIIIe siècle, née à Thuringe dans une noble famille prussienne. Devenue veuve alors qu'elle était encore jeune, elle décida de rejoindre son frère qui était le grand maître de l'ordre teutonique, un ordre religieux militaire issu des croisades. Judith est aussi le nom d'un personnage haut en couleurs du Premier Testament.
Saint Grégoire l'Illuminateur vivait au IVe siècle. Membre de la famille royale, il était le cousin et conseiller du roi, qui ignorait que celui-ci était secrètement chrétien. Quand il l'apprit, il envoya Grégoire en prison où il resta quinze ans. Mais quand le souverain fut atteint d'une maladie grave, il fit appeler Grégoire et celui-ci le guérit. Le roi se convertit alors avec toute sa cour. C'est ainsi que le christianisme devint religion d'État en Arménie, trois quarts de siècle avant de l'être dans l'Empire romain.
Saint Philippe et saint Jacques étaient tous deux apôtres de Jésus. On les fête le même jour car leurs reliques ont été transférées le même jour dans la basilique romaine des Saints-Apôtres. Mais attention, il y a deux, voire trois saints Jacques ! Celui que nous fêtons aujourd'hui est Jacques le Mineur, ou Jacques d'Alphée, originaire de Nazareth et premier évêque de Jérusalem. Philippe, lui, était originaire de Bethsaïde, en Galilée. C'est lui qui, dans l'évangile, demande à Jésus de "voir le Père". Il suscite alors cette très belle réponse du Christ : "Qui m'a vu a vu le Père" (Jn 14, 9).
Père de l'Église antique, saint Athanase fut patriarche de l'Église d'Alexandrie, au IVe siècle. Sur quarante-cinq ans d'épiscopat, il en passa dix-sept en exil, dont plusieurs dans les cavernes du désert d'Égypte. Il combattit l'arianisme et ne vécut que pour défendre la divinité du Christ et son œuvre. Le patriarche a été représenté par Le Bernin qui en a fait une statue colossale, l'une des quatre qui, dans l'église Saint-Pierre-de-Rome, porte la chaire, c'est-à-dire le trône de saint Pierre.
En ce 1er mai, l'Église catholique célèbre saint Joseph artisan, patron des travailleurs. Elle fait mémoire de ce charpentier qui travailla pour subvenir aux besoins de Marie et Jésus. C'est lui qui initia le fils de Dieu aux travaux des hommes. C'est pour cela qu'on le vénère en ce jour de la fête du travail, une fête qui ne date que de 1955. Et depuis 2013, les prêtres sont invités à nommer Joseph dans les prières eucharistiques juste après la Vierge Marie et avant les apôtres.
Saint Robert de Molesme est le fondateur de l'ordre cistercien, au XIIe siècle. Un ordre encore bien présent aujourd'hui en France et dans le monde. Entré à quinze ans chez les bénédictins, ce noble champenois trouva les mœurs de ses confrères un peu relâchées. Il rejoignit donc un groupe d'ermites, vivants chacun dans une hutte. Peu à peu, on vint de plus en plus lui rendre visite.
Né le jour de Pâques 1540, dans une famille modeste d'Aragon, en Espagne, le jeune Pascal Baylon désirait entrer dans les ordres. Peu instruit, il s'est vu refuser l'entrée de tous les couvents de sa région. Il décida alors de vivre non loin d'un couvent franciscain dans une région déserte pour y garder des troupeaux de moutons. Et dès que la cloche du monastère sonnait, il s'associait spirituellement aux offices. Très vite, sa réputation de sainteté se répandit. Et surtout celle de thaumaturge, c'est-à-dire capable de faire des miracles.
Saint Honoré est, depuis le XVe siècle, patron des boulangers-pâtissiers. Et c'est en 1850 que l'on donna son nom à un délicieux gâteau ! On connaît très peu de choses sur ce saint, si ce n'est qu'il fut évêque d'Amiens et qu'il est mort en l'an 600.
Saint Michel Garicoïts est originaire de Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques. Bien avant Lourdes, ce village était un haut lieu de pèlerinage marial où Bernadette Soubirous aimait venir prier. Michel Garicoïts (1797-1863) y fonda des écoles et aussi la congrégation des Prêtres auxiliaires du Sacré-Cœur de Jésus. Aujourd'hui encore, le sanctuaire marial de Bétharram est un lieu de prière au cœur de la nature et loin de la foule.
Saint Matthias est l'un des douze apôtres. C'est lui qui remplaça Judas après sa mort. La façon dont il fut choisi est originale. Elle est décrite dans le Livre des Actes des Apôtres, dans le chapitre 1 (versets 16 à 22). Selon la tradition, saint Matthias prêcha la bonne nouvelle de la Résurrection en Judée puis en Éthiopie. Ses reliques, rapportées par sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin, auraient été dispersées à Trèves, Cologne, Padoue, Prague, et dans la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.
Le 13 mai 1917, la Vierge Marie est apparue à trois petits bergers du village de Fatima, au Portugal. Lucie, 10 ans, Francesco, 9 ans, et Jacinthe, 7 ans, ont raconté qu'une dame les avait invités à prier pour la paix et pour les pêcheurs. Elle leur aurait aussi annoncé une guerre encore plus meurtrière que celle en cours, ainsi que la révolution d'octobre en Russie. Son dernier message, longtemps resté secret, évoquait un homme vêtu de blanc tué par balles. Et c'est un 13 mai, en 1981, que le pape Jean-Paul II a été victime d'un attentat...
La tradition voit en saint Pancrace de Rome un adolescent de quatorze ans mis à mort pour sa foi sous Dioclétien, au même âge et à la même époque que sainte Agnès. Selon "La Légende dorée", il serait né dans une riche famille de Phrygie, dans l'ouest de l'actuelle Turquie. C'est à Rome qu'il se serait converti au christianisme.
Selon "La Légende dorée", sainte Estelle aurait vécu à Saintes (dans l'actuel département de Charente-Maritime) au Ier siècle de notre ère. Comme elle s'obstinait dans sa foi et refusait tous les prétendants, son propre père la fit mettre à mort dans les arènes de la ville, où elle mourut martyr.
L'histoire de sainte Solange est celle d'une petite bergère, humble fille du Berry, qui refusa d'épouser le fils du comte de Poitiers car elle voulait se consacrer à Dieu. L'amant éconduit coupa la tête de Solange. Selon "La Légende dorée", celle-ci, décapitée, a pris sa tête dans ses mains et l'a portée jusqu'à l'église Saint-Martin ! Elle vécut au IXe siècle et, depuis lors, Solange est la patronne du Berry.
Louise de Marillac est la fondatrice de l'ordre des Filles de la Charité, à Paris, en 1633, avec saint Vincent de Paul. Elle forma les religieuses à la prière, au soin des malades et à l'instruction des enfants pauvres. Son corps repose à la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse. Les Filles de la Charité œuvrent aujourd'hui dans plus de quatre-vingt-dix pays, aux quatre coins du monde.
Évêque de Bourges au VIe siècle, saint Désiré fut l'un des plus grands évêques de la période mérovingienne. Son épiscopat fut marqué par la paix. Il parvint en effet à concilier l'Anjou et le Poitou, en guerre depuis longtemps, et à remettre la paix entre les tribus allemandes prêtes à s'entrégorger.
Domitille vivait au Ier siècle, sous l'empereur Domitien, un homme orgueilleux et cruel qui persécutait les chrétiens. Or, Flavia Domitilla, était l'une de ses nièces. Quand l'empereur apprit qu'elle était une disciple du Christ, il la fit exiler sur une île volcanique proche de la Tunisie où elle mourut martyr.
François de Montmorency-Laval arriva au Québec en juin 1659, à trente-six ans. Ce missionnaire français fut nommé évêque d'un immense territoire qui s'étendait des rives du Saint-Laurent à celles du Mississippi. Pasteur infatigable, vivant pauvrement et mendiant son pain et son gîte, il ne cessa de bâtir et d'instruire. Quand il mourut épuisé en 1708, le nombre de paroisses sur le territoire était passé de cinq à trente-cinq !
Sainte Judith était une bénédictine du XIIIe siècle, née à Thuringe dans une noble famille prussienne. Devenue veuve alors qu'elle était encore jeune, elle décida de rejoindre son frère qui était le grand maître de l'ordre teutonique, un ordre religieux militaire issu des croisades. Judith est aussi le nom d'un personnage haut en couleurs du Premier Testament.
Saint Grégoire l'Illuminateur vivait au IVe siècle. Membre de la famille royale, il était le cousin et conseiller du roi, qui ignorait que celui-ci était secrètement chrétien. Quand il l'apprit, il envoya Grégoire en prison où il resta quinze ans. Mais quand le souverain fut atteint d'une maladie grave, il fit appeler Grégoire et celui-ci le guérit. Le roi se convertit alors avec toute sa cour. C'est ainsi que le christianisme devint religion d'État en Arménie, trois quarts de siècle avant de l'être dans l'Empire romain.
Saint Philippe et saint Jacques étaient tous deux apôtres de Jésus. On les fête le même jour car leurs reliques ont été transférées le même jour dans la basilique romaine des Saints-Apôtres. Mais attention, il y a deux, voire trois saints Jacques ! Celui que nous fêtons aujourd'hui est Jacques le Mineur, ou Jacques d'Alphée, originaire de Nazareth et premier évêque de Jérusalem. Philippe, lui, était originaire de Bethsaïde, en Galilée. C'est lui qui, dans l'évangile, demande à Jésus de "voir le Père". Il suscite alors cette très belle réponse du Christ : "Qui m'a vu a vu le Père" (Jn 14, 9).
Père de l'Église antique, saint Athanase fut patriarche de l'Église d'Alexandrie, au IVe siècle. Sur quarante-cinq ans d'épiscopat, il en passa dix-sept en exil, dont plusieurs dans les cavernes du désert d'Égypte. Il combattit l'arianisme et ne vécut que pour défendre la divinité du Christ et son œuvre. Le patriarche a été représenté par Le Bernin qui en a fait une statue colossale, l'une des quatre qui, dans l'église Saint-Pierre-de-Rome, porte la chaire, c'est-à-dire le trône de saint Pierre.
En ce 1er mai, l'Église catholique célèbre saint Joseph artisan, patron des travailleurs. Elle fait mémoire de ce charpentier qui travailla pour subvenir aux besoins de Marie et Jésus. C'est lui qui initia le fils de Dieu aux travaux des hommes. C'est pour cela qu'on le vénère en ce jour de la fête du travail, une fête qui ne date que de 1955. Et depuis 2013, les prêtres sont invités à nommer Joseph dans les prières eucharistiques juste après la Vierge Marie et avant les apôtres.
Saint Robert de Molesme est le fondateur de l'ordre cistercien, au XIIe siècle. Un ordre encore bien présent aujourd'hui en France et dans le monde. Entré à quinze ans chez les bénédictins, ce noble champenois trouva les mœurs de ses confrères un peu relâchées. Il rejoignit donc un groupe d'ermites, vivants chacun dans une hutte. Peu à peu, on vint de plus en plus lui rendre visite.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !