La voix diocésaine : la bibliothèque Grammont visitée

Après avoir mis en scène les événements de 1905-1906 en France et ses retentissements en Franche-Comté, examinons les conséquences qui en résultent pour la vie de l’Eglise, et ce dans divers domaines.

Après l’émission consacrée à l’église des Franc-Comtois à Rome, nous
revenons à nos moutons. On l’intitule le « basculement des années 1905-
1906. Il s’agit bien entendu de la loi de séparation de l’Eglise et de l’état, vue à travers les « Semaines religieuses » de l’époque.

Une église franc-comtoise à Rome ; Saint-Claude des Francs-Comtois : la paoisse des Francs-Comtois à Rome

Nous faisons cette semaine exception, en cessant temporairement de
parcourir, au fil du temps, la Semaines Religieuse du diocèse. Michel Deblock laisse sa place à un fidèle auditeur de l’émission. Il présente le résultat de ses recherches. Saviez-vous qu’une église de Rome est rattachée depuis des siècles à la Franche-Comté. C’est bien entendu Norbert Petot qui l’interroge

La semaine religieuse réserve en cette fin de siècle une place importante au culte de la Vierge Marie. Les pèlerinages y tiennent une place importante.
Lourdes se développe à grands pas. Les sites mariaux du diocèse restent des lieux qui nourrissent la piété populaire. On s’y presse chaque année.

En cette fin du 19è s, en France, on n’a pas encore digéré la défaite humiliante de 1870. L’Eglise veut prendre sa part du relèvement moral du pays. Jeanne d’Arc est mise à contribution pour glorifier le nationalisme.

Nous examinons cette semaine l’attachement de l’Eglise de Besançon à
Rome et à la personne du pape à travers les « Semaines religieuses de
Besançon ». Les nouvelles de Rome constituent une rubrique à elle seule dans toutes les parutions. Il est vrai que les circonstances favorisent cette quasi dévotion.

On a parlé d’une Eglise assiégée il y a deux semaines. Comment dans ce cas ne pas se défendre, l’attaque est la meilleure des défenses, dit-on.
Comment cependant éviter la polémique. Comment respecter l’adversaire. Peut-on rester neutre ? Vastes questions.

Un thème qui revient souvent : la famille et la jeunesse. La suppression des congrégations, l’avenir de l’école libre, les obstacles au maintien des
séminaires, autant de thèmes qui soucient l’Eglise quand elle se projette dans son avenir.

Nous nous arrêtons cette semaine, bien que ces thèmes aient été évoqués maintes fois dans les émissions précédentes, sur l’attitude à la fois de crainte et de résistance alors qu’elle se sent assiégée de toutes parts en cette fin de siècle.

Nous poursuivons sur la place éminente que l’Eglise entend donner à ses prêtres dans la cadre de la paroisse.

Nous continuons à explorer, un peu au hasard les thèmes qui reviennent la plus souvent dans « Les semaines religieuses » du diocèse en cette fin de 19è siècle, pour nous arrêter sur la personne du prêtre, figure centrale de l’appareil organisationnel et pastoral de l’Eglise.

C’est le début d’une nouvelle année - la troisième - pendant laquelle
Michel Deblock et Norbert Petot continuent à explorer les aspects de
l’histoire religieuse de notre diocèse. On l’appelle désormais « La
bibliothèque du diocèse visitée ». Les premières émissions porteront sur la « Semaine religieuse », bulletin de liaison qui a vu le jour en 1876.

C’est la dernière séance. Norbert Petot va revenir sur les émissions qui ont le plus retenu son attention et peut être ses préférences pour les rediffusions de cet été. Michel Deblock va nous dévoiler ses projets pour le mois de septembre.

Nous continuons à suivre les péripéties de l’hebdomadaires du Doubs Cité Fraternelle à travers sa vie difficile jusqu’à sa disparition.

Cet hebdomadaire va prendre son essor à partir de la fin de la guerre. Il est un complément naturel à la parution de la Voix diocésaine. Né sitôt la fin de la guerre il aura une vie chaotique pendant 33 ans pour finir par disparaître. Il mérite que l’on s’y arrête

Un phénomène religieux parti du Nord de la France, qui irrigue tout le pays dans des conditions hasardeuses, qui a trouvé, encouragé par l’Eglise locale, sans être du goût de tous, un retentissement considérable. J’ai nommé « Le Grand Retour ».

Le Régime de Vichy avait accordé une attention particulière à l’enseignement privé. Dans quelles conditions, avec quels malentendus. Après sa chute, une longue période d’une quinzaine d’année, nécessaire pour apaiser les tensions, trouver un équilibre acceptable entre le public et le privé.

Le conflit s’éternise. Comment l’épiscopat vit-il ces trois dernières années de guerre ? Ses rapports avec le régime, avec l’occupant, l’appel au redressent moral, la persécution des Juifs.

Après l’année 1940 qui a vu déferler les armées allemandes sur le sol Français, nous évoquons les deux années qui suivent et comment « la Voix Diocésaine » rend compte des événements au niveau national et dans d’archidiocèse.