
Chemins vers l'unité
Proposée par le service diocésain pour l’Unité, cette émission nous rappelle les fondements et principes de l’œcuménisme en les illustrant par la pratique. Chaque mois, découvrons les acteurs du dialogue ainsi que la grande diversité de leurs actions.
Episodes
En partenariat avec Diocèse de MontpellierLes intervenants, Marie-Christiane Arlery et José Fornairon abordent la question du baptême le fondement de toute vie chrétienne mais il existe quelques différences d’une confession à l’autre. Marie-Christiane Arlery parle de l’origine de cette pratique, qui existait avant Jésus puisque Jean l’a baptisé. Le baptême était pratiqué pour le pardon d'une faute avec un aveu public de ses fautes. Avant de quitter ses disciples Jésus leur a laissé une consigne : « Allez par le monde entier, proclamez l'Evangile à toutes les créatures » « De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit »
Notre invitée évoque et détaille les différents gestes pratiqués lors de cette cérémonie : l’eau, élément majeur du baptême, la croix, l’onction de l’huile, le vêtement blanc pour signifier une création nouvelle dans le Christ, la lumière qui symbolise le Christ ressuscité qui nous dit « Je suis la lumière du monde ».
Tout ces gestes chez les catholiques ne le sont pas tous pratiqués dans les autres confessions oùl’eau versée ou par immersion est toujours présente mais il existe généralement une reconnaissance mutuelle du baptême. Sont alors abordées les différences dans la célébration chez les protestants où les enfants sont baptisés plus tard ou adultes ou les orthodoxes où le baptême est suivi de deux autres sacrements, la confirmation et la première communion.
Marie-Christiane Arlery indique qu’Il existe parfois des célébrations œcuméniques avec prêtre et pasteur, généralement celui de l’église où est célébrée la cérémonie. En conclusion on ne nait pas chrétiens on le devient. Devenu chrétien, le nouveau baptiséc peut vivre selon l’Esprit de Dieu.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
1 juillet 2025Retours sur le Forum chrétien 2025 de Sète
En partenariat avec Diocèse de MontpellierLes intervenants, Anne Amalric, Toan Lytin et Daniel Musseau dans un premier temps se présentent et évoquent les premières rencontres œcuméniques d’abord sur le plan théologique comme celles du Conseil Œcuménique des Eglises, il y a quelques décennies. Plus récemment sont apparues des forums qui rassemblent des participants de diverses églises, où est mise en avant l’écoute et le partage des participants. Ceux-ci s’expriment sur le plan personnel (le moi) plus que sur leur église d’appartenance (le nous). Ces forums sont nés et se tiennent à différents échelons géographiques et en mai dernier s’est tenu le 2e Forum chrétien de Montpellier à Sète. Il s’est déroulé dans un lieu protestant très ouvert et affichant son souci d’Unité, Le Lazaret.
Nos invités indiquent qu’un tel Forum passe par le travail de préparation d’un groupe de représentants des diverses églises de Montpellier dont nos intervenants. En 2025 le thème était « Briller ensemble». Ce type de rencontre fonctionne surtout par la tenue d’ateliers d’une dizaine de personnes autour d’une question. le premier sur « Comment avez vous
été rencontré par Jésus », le second portait sur « la spécificité de votre
église et ce que vous y trouvez bien ». Le dernier atelier était un partage
autour du texte de Jean 17, 15-26 et un temps libre d’échanges.
S’est tenu enfin, pour chaque confession, un temps pour faire le point
et les participants ont pu livrer leur appréciation sur la journée.
Ce Forum s’est terminé par un temps de célébration sous le signe de la
lumière, où chacun avait reçu une petite torche lumineuse. Où les
participants étaient invités à construire les chemins de la fraternité, de
l'écoute et de l'annonce.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
6 mai 2025Comment les diverses religions ou confessions abordent la question de Marie
En partenariat avec Diocèse de MontpellierLes intervenants, Marie-Christiane Arlery et José Fornairon, en raison du mois de Marie célébré en mai par les catholiques, échangent sur la place de Marie dans les diverses confessions.
Ils évoquent les termes de mariologie, une branche théologique du christianisme relative à la place de Marie dans le mystère du Salut du monde une doctrine centrée sur la mère de Jésus Christ. Ou celui de la mariolâtrie, un terme plus récent, désignant une forme d'adoration envers Marie, la mère de Jésus, plaçant celle-ci à l'égal de Dieu.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
4 mars 2025Ce qui différencie, sépare ou rassemble les chrétiens
En partenariat avec Diocèse de MontpellierLes intervenants, Marie-Christiane Arlery et José Fornairon indiquent que
ceux qui œuvrent pour l’Unité sont souvent interpellés sur différencie ou
rapproche les chrétiens
Dans l’histoire de la chrétienté des différences de lecture, d’interprétations ont conduit à des éloignements, des séparations voire des guerres… Certains ont imaginé de représenter cette évolution sous la forme d’un arbre et de ses branches, ce que l’on appelle la « théorie des branches œcuméniques » où l’on voit que dès le 11e siècle le tronc unique par la séparation d’avec les catholiques avec le Grand Schisme a
donné naissance à la branche orthodoxe. Au 16e siècle avec la Réformation les nouveaux rameaux du protestantisme apparaissent.
Ces différentes branches chrétiennes s’appuient pourtant sur un socle
commun : la place des Ecritures, plus importantes dans certaines confessions, un certain nombre de sacrements en commun (Eucharistie et Baptême), l’organisation pyramidale ou non des Eglises, l’obtention du Salut par la foi ou part les œuvres, à qui s’adresse la prière à Dieu, à Marie ou aux saints, etc.
Par ailleurs on note, dans les confessions, différentes manières d’exprimer sa foi et certaines sont plus visibles comme le signe de la croix, pratiqué différemment ou non utilisé, la vénération des icônes et leur rôle, la présence de statues, la place du chant durant les cultes ou encore la dénomination des lieux de culte, le nom donné aux célébrations ou les ministres du culte.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
7 janvier 2025La Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens 2025.
En partenariat avec Diocèse de MontpellierLes intervenants, Marie-Christiane Arlery et José Fornairon, parlent de la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens et son lien avec le concile de Nicée, près de Constantinople, en 325. Dans un premier temps ils rappellent l’histoire de ce premier Concile œcuménique, voulu par l’empereur romain Constantin, dont cette année marque le 1700e anniversaire. Cette commémoration offre une occasion unique de réfléchir à la foi commune des chrétiens et de la célébrer, telle qu’elle est exprimée dans le Credo formulé lors de ce concile ; une foi qui, encore aujourd’hui, reste vivante et porte des fruits. La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025 est une invitation à puiser dans cet héritage commun et à pénétrer plus profondément dans la foi qui unit tous les chrétiens. La préparation de cette semaine, qui se déroule traditionnellement du 18 au 25 janvier 2025, est chaque année confiée à des églises situées ou à une communauté, un peu partout dans le monde. En 2025 c’est la Communauté de Bose, un monastère œcuménique de frères et de sœurs au nord de l’Italie qui a choisi pour thème « Crois-tu cela ? » (Jean 11,17-27). C’est la question que Jésus pose à Marthe après lui avoir dit « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi s’il meurt vivra et quiconque vit et croit en moi vivra à jamais » Comme chaque année du matériel à télécharger est disponible pour organiser durant cette semaine une réunion de prière ainsi que des réflexions bibliques et des prières pour les 8 jours ou encore comment monter une Célébration œcuménique.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
5 novembre 2024Une église chrétienne orientale, les maronites
En partenariat avec Diocèse de MontpellierNotre invité Zahi Zind, qui réside près de Montpellier, appartient à l’église Maronite, une église orientale à l’origine située au Liban mais dont beaucoup de fideles (plusieurs millions) se sont expatriés dans toutes les régions du monde.
Cette église orientale est née à la fin du 5 e siècle, fondée par Saint Maroun, d’où son nom, et a gardé sa foi selon les décisions du Concile de Chalcedoine. C’est une église dite dyophysite, c'est-à-dire qu’elle considère les deux natures du Christ, vrai Dieu et vrai homme, parfait dans sa divinité comme dans son humanité.
Zahi Zind nous précise son histoire, son organisation, ses rites.
Après le Grand Schisme de 1054, l'Église maronite est la seule de toutes les Églises orientales à être unie entièrement à Rome et par la suite a entretenu des liens avec les croisés, ce qui a accentué ses liens avec Rome. Elle se caractérise donc par le fait d'être en communion avec le Pape dont elles reconnaissent la primauté, et d'utiliser les rites liturgiques orientaux.
Cette église, de tradition syriaque, dispose de sa propre hiérarchie, avec des « éparchies », un diocèse territorial, régi par un évêque ou éparque et où les prêtres peuvent être mariés. Les célébrations, marquées par le dialogue entre le célébrant et la communauté, sont faites en arabe.
Cette région du monde où se côtoient musulmans et chrétiens est aussi une terre de dialogue.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
3 septembre 2024« Sur les chemins de l’Unité »
En partenariat avec Diocèse de MontpellierComme l’annonce l’intitulé de cette émission, les chemins de l’Unité sont
variés et sont l’occasion de participer à des avancées et de rencontrer des acteurs remarquables de cette recherche de l’Unité des chrétiens. Si les églises, d’abord du côté protestant, ont œuvré depuis plus d’un siècle pour s’unir, l’église catholique, s’est souvent positionnée en tant observateur et n’a pas été un acteur principal jusqu'à Vatican II (1962-1965).
Au cours des années 60 dans la foulée du Concile cette recherche d’Unité a mobilisé, sous la houlette de prêtres et de pasteurs, de jeunes couples, dits « mixtes » à l’époque, c‘est à dire appartenant à deux églises différentes .Ils se sont alors engagés pour cette cause. Dans les années 70-90, en peu partout en France, souvent pour des raisons pratiques liées à leur mariage, au baptême de leurs enfants ou au souci d’une éducation religieuse commune à leur donner, bref à agir pour faire bouger les choses. Au niveau diocésain se sont ainsi constitués des groupes de réflexion, se sont déroulés des weekends de partage, une mise en place par les parents d’une catéchèse œcuménique,etc.
Au fil du temps cet enthousiasme s’est pourtant émoussé, dans une société qui a considéré peut-être que la question était résolue, alors que certaines églises ne participaient guère à cette recherche d’Unité et que le mot « œcuménisme » ne déclenchait plus trop l’enthousiasme.
De ce fait on privilégie plutôt aujourd’hui des formations ou des temps d’échange. Ainsi une formation conjointe de l’Institut Protestant de Théologie de Montpellier et du centre d’études Guilhem de Gellone, qui va se dérouler au cours du 1 er trimestre de l’année universitaire, ou encore un forum, comme celui de Sète en mai prochain, rencontre où se pratiquent des échanges sur sa foi et l’écoute « priante » des autres est privilégiée.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
4 juin 2024Le Forum chrétien Montpellier
En partenariat avec Diocèse de Montpellier« Chemins vers l’Unité » reçoit Bernard Sauvagnat de l’Eglise adventiste du 7e jour et les échanges portent sur les rassemblements chrétiens qui ont eu lieu ces dernières années. Si les plus anciens ont été ceux organisés au plan mondial par le Conseil Œcuménique des Églises (COE) avec la tenue de 11 éditions depuis la fin des années 40. Plus tard en Europe les rassemblements de Bâle, Graz et Sibiu ont permis la naissance en 2001 de la Charte Œcuménique.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
7 mai 2024Les 50 ans de l’ACAT
En partenariat avec Diocèse de MontpellierUn premier temps est consacré à la naissance et l’histoire de l' Action des Chrétiens pour l' Abolition de la Torture, l’ACAT. Face à l' horreur de la torture dans le monde, des responsables des trois confessions chrétiennes réunis à l’initiative de deux protestantes, lors d’une conférence posèrent la question de savoir s’il fallait entreprendre une action « en tant que chrétiens » et décidèrent, il y a 50 ans, en juin 1974 de créer l’ACAT.
Cependant Amnesty International, qui existait déjà, de constitution laïque mais ne pouvait avoir une commission spécialement destinée à la sensibilité chrétienne et cela permit des prises de position et à des actions de la part d' Eglises et de mouvements chrétiens.
L' Œcuménisme vécu à l' ACAT permet de briser le silence religieux et appelle les chrétiens à une vigilance prophétique afin de dénoncer l' inhumain et d' y résister, avant même qu' il ne se manifeste
dans la violence, la torture et la mort.
Notre invitée décline les différentes manifestations prévues pour célébrer ces 50 ans. En décembre, à Paris, un colloque, « Résister à l' indignité -Acceptation de la torture : point de bascule des sociétés ? »,
une grande célébration œcuménique « Veiller, Résister, Espérer » à l' église Saint-Eustache, un temps mémoriel autour de témoignages, une table ronde pour aborder les droits humains aujourd’hui, des
échanges pour parler de l'avenir et relever les défis et pour finir un concert de gospel.
À Montpellier, en juin, la « Nuit des Veilleurs », manifestation annuelle, marquera ces 50 ans avec pour thème « Grâce au Christ, la vie a vaincu la mort », une thématique d'espérance pour cette association, dans son combat quotidien pour l' abolition universelle de la peine de mort, la lutte contre la torture et le respect du droit d' asile.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
2 avril 2024Des dates de pâques variables.
En partenariat avec Diocèse de MontpellierUn premier temps est consacré à montrer comment les fêtes chrétiennes se sontsouvent calquées sur des fêtes païennes associées au calendrier lunaire ou solaire. Si certaines sont fixes comme Noel, d’autres, comme Pâques sont variables. A l’origine c’est la Pâque juive célébrée comme fête des moissons et commémorant l’exode et la libération qui a
servi de repère dans la mesure où la Passion et la Résurrection se sont produites durant cette période.
Lors du Concile de Nicée en 524 une date commune a été décidée : « le dimanche après la première pleine lune advenant pendant ou après l’équinoxe de printemps ». Cette règle fut appliquée jusqu'à ce que le pape Grégoire XIII, au 16 e siècle, décide d’abandonner le calendrier « julien » et d’en adopter un autre, le calendrier dit « grégorien ».
Les catholiques et le protestants ont adopté le grégorien et les orthodoxes conservant le julien. Depuis lors la fête de Pâques n’est plus à la même date et occupe, selon les années, trente- cinq positions dans le calendrier, du 22 mars au 25 avril inclus, dates qui concordent parfois, la plus récente étant 2017 et la prochaine en 2025).
Il ne s’agit pas d’un débat théologique mais « une foi, deux calendriers ». Au fil du temps des propositions ont été faites pour harmoniser ces dates. Des discussions émanant des églises orthodoxes ou du Conseil Œcuménique des Eglises, voire de l’ONU ont eu lieu,
l'Église catholique romaine ne s'opposerait pas à une date commune. Mais dans la crainte de scissions supplémentaires cette révision a été « repoussée à une date plus appropriée, conforme à la volonté de Dieu ».
Le 1700e anniversaire du premier concile œcuménique de Nicée (en Turquie actuelle), serait « une bonne année pour éduquer les chrétiens sur la nécessité d’une réforme du calendrier et d’une date de Pâques commune ». D’autant qu’en 2025, Pâques tombe le même jour, le 20 avril, pour tous les chrétiensDroits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
5 mars 2024Chrétiens orientaux et Eglises catholiques du Moyen Orient
En partenariat avec Diocèse de MontpellierLes Églises catholiques du Moyen-Orient se sont réunies à Chypre, en 2023, pour discuter de l'impact du document du pape Benoît XVI aujourd'hui et des éventuelles pistes futures pour les Églises de la région. Avec pour thème « Enracinés dans l'espérance ».
L’invitée nous conduit dans l’apparition des différentes églises, nées des Apôtres et au gré des Conciles, par l'acceptation ou le refus des conclusions et leurs conséquences, apportant dissidences ou des schismes jusqu’au grand schisme de 1054. Il existe un foisonnement
d’Églises en Orient, avec de nombreux rameaux unis à l’Église catholique romaine.
Elles sont nées au Moyen Orient et aux confins de l’Inde et de la Chine, partageant une même foi mais avec des pratiques différentes et rassemblent une dizaine de millions de personnes souvent issues de la migration.
On peut citer par exemple l’Église copte catholique, l’Église éthiopienne catholique, l'Eglise syriaque, l'Eglise arménienne Catholique nées avant le grand schisme. Par la suite, certaines églises se sont rapprochées de Rome et ont donné, par exemple, naissance aux Eglises gréco-catholique d'Ukraine, gréco-catholique de Roumanie et grecque-melkite catholique.
À la suite du schisme de 1054, pour l'Eglise catholique romaine, les croisés fondèrent le Patriarcat latin de Jérusalem qui a juridiction sur les seuls catholiques de rite latin de Palestine, d’Israël, de Jordanie et de Chypre, en majorité d’origine orientale. Ces communautés catholiques orientales représentent plus de 200 000 fidèles chrétiens et ont été très touchées par les drames que vit aujourd’hui le Proche-Orient, et ont accueilli de nouveaux fidèles parmi les réfugiés ces dernières années.
Il y a une longue tradition en France d’intérêt pour les chrétiens d’Orient et dans de nombreuses villes de France, il existe des communautés catholiques orientales qui vivent et célèbrent chaque dimanche.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
6 février 2024Les sacrements dans les différentes confessions
En partenariat avec Diocèse de MontpellierEclaircissons les termes de célébrations, rites, bénédictions et plus spécialement les sacrements. Puis faisons le point des accords sur ce sujet.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
2 janvier 2024La semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2024
En partenariat avec Diocèse de MontpellierLes intervenants, Marie Christiane Arlery et José Fornairon nous parlent de la semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens. Dans un premier temps, ils rappellent l’histoire de cette semaine qui doit beaucoup à l’œuvre du Père Couturier.
La préparation de cette semaine, qui se déroule du 18 au 25 janvier 2024, est chaque année confiée à des églises situées un peu partout dans le monde. En 2024 ce sont les chrétiens du Burkina Faso qui ont choisi pour thème « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu…et ton prochain comme toi-même (Luc 10,27) ».
Ce thème engage les diverses Églises au Burkina Faso à marcher, prier et œuvrer ensemble dans l’amour mutuel en ces temps difficiles pour leur pays. L’amour du Christ qui unit tous les chrétiens est plus fort que leurs divisions, et les chrétiens du Burkina Faso s’engagent à suivre le chemin de l’amour de Dieu et de l’amour de leur prochain. Ils sont confiants que l’amour de Dieu sera plus fort que la violence qui afflige actuellement leur pays.
Comme chaque année du matériel à télécharger est disponible pour organiser une réunion de prière durant cette semaine ainsi que des réflexions bibliques et prières pour les 8 jours ou monter une Célébration œcuménique sur le site Unité des Chrétiens.
Dans le diocèse se tiendra une conférence du Père Miguel Desjardins, responsable du Service National pour l'Unité des chrétiens, sur le thème « œcuménisme, enjeux et perspectives » le jeudi 18 janvier à 20h30 à la Villa Maguelone.Droits image: affiche unite-des-chretiens-2024
5 décembre 2023Rencontre avec le père Lucas Lambert.
En partenariat avec Diocèse de MontpellierL’invité, le père Lucas Lambert, est à la fois délégué diocésain pour l’œcuménisme et pour l’interreligieux.
On considère qu’il y a 9 religions au monde mais les dialogues sont assez récents : moins d’un siècle pour l’œcuménisme, quelques dizaines d’années pour l’interreligieux…
Il y a une différence fondamentale entre le dialogue interreligieux et œcuménique. En 1964, le Pape Paul VI publiait Ecclesiam Suam, sur les chemins que doit suivre l’Église vivante et portait sur l’ecclésiologie, réaffirmant la nature et la mission de l'Église dans un contexte de bouleversements sociaux. En 1986, 30 ans plus tard, à Assise, est organisée par Jean-Paul II une rencontre pour inviter toutes les grandes religions du monde à prier pour la paix avec 130 responsables religieux du monde entier, 450 dignitaires de 9 religions différentes.
Dialoguer, c’est apprendre à se connaître donc à se comprendre et à se respecter, dans nos rites, nos spiritualités pour pouvoir témoigner de cette richesse. Le séjour du père Lambert à Jérusalem a été l’occasion de rencontres très enrichissantes.
Notre invité nous narre les différentes rencontres, dont certaines récentes, avec les religions présentes dans le diocèse qui passe sur le plan plus pratique que théologique où chacun peut prier dans sa religion, se situant sur le plan des traditions religieuses.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
7 novembre 2023Un apôtre de l’œcuménisme, l’abbé Paul Couturier
En partenariat avec Diocèse de MontpellierLes animateurs de l’émission, engagés dans la recherche de l’Unité, évoquent l’œuvre d’un prêtre qui a consacré son ministère à cette question.
Si l’œcuménisme est né il y a à peine plus d’un siècle, il s'est développé grâce à certains personnages comme le Père Paul Couturier. Après avoir retracé sa jeunesse lyonnaise, son sacerdoce et ses rencontres significatives avec des représentants d’autres églises, l’accent est mis sur le rôle de ce prêtre dans le développement de la Semaine annuelle de Prière pour l’Unité des Chrétiens.
Outre la dimension pratique, pour cet abbé la démarche vers l’Unité passe aussi par des discussions théologiques sur des points de séparations encore sensibles. Paul Couturier a contribué à mettre en place le Groupe des Dombes qui chaque année se retrouve pour un dialogue entre catholiques et protestants. Ils se penchent sur les grands sujets en panne de clarification ou de consentement entre les diverses confessions chrétiennes : non pas de manière officielle et institutionnelle, mais avec la liberté responsable de mettre en œuvre un travail œcuménique original. Ces travaux donnent lieu à des publications comme « Marie dans le dessein de Dieu et la communion des saints » qui traite du thème de la Vierge Marie, longtemps tabou dans le dialogue œcuménique.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
3 octobre 2023Le rôle des conciles dans les séparations
En partenariat avec Diocèse de MontpellierLes conciles sont-ils cause ou conséquence des séparations? Nous en parlons avec les grandes séparations : le grand schisme, la Réforme, l'anglicanisme.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
5 septembre 2023La communauté de Sant'Egidio
En partenariat avec Diocèse de MontpellierNotre invitée, à l’occasion d’un pèlerinage à Rome, a rencontré la communauté de Sant’Egidio et nous la présente. Dans un premier temps, elle retrace l’histoire de cette communauté chrétienne, née à l’initiative d’un jeune homme, Andrea Riccardi, à Rome en 1968.
Aujourd'hui Sant’Egidio est présent dans plus de soixante-dix pays dans le monde et partout où naît une communauté, les personnes se rassemblent régulièrement pour écouter la Parole de Dieu et prier. A travers l'amitié avec les pauvres se réalise concrètement la rencontre avec Jésus. Ainsi, le travail de Sant’Egidio dans les diverses situations de pauvreté a toujours un caractère de gratuité et d'engagement personnel et bénévole dans un esprit de fraternité. La Communauté de Sant’Egidio joue également un rôle fondamental dans la mise en œuvre de la coopération internationale, de la paix et de la réconciliation entre les peuples.
Ses références fondamentales sont donc la prière, les pauvres, la paix, ce qu’on appelle aussi les « 3 P ». Notre invitée explique comment la prière est prioritaire pour les membres de la communauté Sant’Egidio, qu’une attention particulière est accordée aux pauvres qui sont les frères et les amis de la Communauté. Enfin Sant’Egidio a la conviction spirituelle que la guerre est un mal, qui n’est pas un destin inéluctable dans l’histoire de l’humanité et que la paix est toujours possible.Droits image: Colombe de la paix au dessus du globe de la terre - ® Pixabay
6 juin 2023Les différents chemins de l’œcuménisme de terrain
En partenariat avec Diocèse de MontpellierNotre invitée, Anne-Cécile Antoni, est une personne qui intervient dans plusieurs domaines d’un œcuménisme concret : impliquée dans la Fraternité Œcuménique de Montpellier, membre actif de l’ACAT et très engagée dans le domaine de la culture et notamment dans le cinéma.
Elle évoque d’abord la Fraternité Œcuménique du centre ville de Montpellier, son histoire, son fonctionnement, ses actions.
Ensuite elle revient sur la célébration organisée lors de la Semaine de Prière pour l’Unité en janvier préparée par la Fraternité et l’ACAT dans les locaux et avec l’Eglise Réformée Évangélique de Montpellier.
Enfin, elle évoque la dimension culturelle qui permet de sensibiliser à l’œcuménisme. Plusieurs festivals de cinéma attribuent régulièrement des prix du jury œcuménique, le travail des associations "Chrétiens et culture" et "Pro- fil" organisant des ciné-débats ou encore le récent Festival Chrétien du Cinéma à Montpellier.
Rediffusion de l'émission du mois de mars 2023.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
2 mai 2023Jérusalem et l’œcuménisme
En partenariat avec Diocèse de MontpellierLe père Lucas Lambert vient de passer une année de formation à Jérusalem, se consacrant au travail biblique et au perfectionnement de l’Hébreu. De retour, il livre ses impressions sur les lieux et les hommes de la Terre Sainte, ses rencontres, ses émerveillements. Il décrit et explique la complexité des nombreuses églises présentes à Jérusalem, fruit d’une longue histoire, leur expression en différentes langues, leurs responsabilités dans les lieux saints.
Enfin il nous livre l’état de l’œcuménisme sur cette terre si importante pour les chrétiens, marquée par des visites papales, et des exemples de célébrations communes,Noël, Pâques, Semaine de Prière pour l’Unité, etc.Droits image: Emission Chemin vers l'unité © iStock
4 avril 2023L’Œcuménisme au temps de Pâques
En partenariat avec Diocèse de MontpellierNotre invitée, Anne Amalric, membre de l’Église Protestante Unie de Montpellier et agglomération et de l’ACAT, est une personne très active dans l’œcuménisme, en particulier dans le quartier de la Mosson et au niveau de la ville de Montpellier et de la région.
Dans un premier temps, elle évoque son cheminement vers l’œcuménisme par Taizé et puis son expérience à Marseille pendant de nombreuses années. A Montpellier, outre des responsabilités dans l’Église Protestante, elle contribue à la naissance d’un groupe, « œcuméni-cité », qui depuis une quinzaine d’année est à l’origine d’un certain nombre d’actions dont la lecture commune de la Passion tous les Vendredis Saints, alternativement à la Cathédrale ou au temple de la rue de Maguelone. Notre invitée évoque le déroulé de cette célébration et notamment la présence d’une dizaine de lecteurs appartenant aux différentes Églises présentes sur la ville.
Elle insiste particulièrement sur le « Faire ensemble » avec le différentes communautés ecclésiales et sur la nécessité de se rencontrer, d’échanger et de partager.Droits image: RCF34 2023 : Célébration œcuménique du 7/04/2023 Lecture de la Passion au temple rue Maguelone à Montpellier

Le diocèse de Montpellier rassemble les communautés catholiques de l’Hérault et accompagne les fidèles dans leur chemin de foi. Engagé dans la vie locale, il porte une mission d’écoute, de solidarité et d’annonce de l’Évangile. Découvrez ses actions et actualités sur son site officiel.
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