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Cantiques et Hymnes dans le Nouveau Testament
Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

Cantiques et Hymnes dans le Nouveau Testament

Emission présentée par Jacques Sauvaire

Cette année, après avoir aidé à la lecture de quelques psaumes et cantiques de l’Ancien Testament, le père Jean Landier nous fait découvrir les cantiques et hymnes du Nouveau Testament.

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Episodes

  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    Sanctus

    12 juin 2024
    Le chant du "Sanctus" est situé à un moment très important de la Messe. L'assemblée s'exprime avec toute la foi qui est la sienne. Mais peu nombreux sont les chrétiens qui connaissent les racines bibliques de ce chant. Il y a une référence évidente avec le récit de la vocation du prophète Isaie par la citation du chapitre 6 de son livre, avec le mot "saint" trois fois répété. Notre Dieu est trois fois "saint ", c'est-à-dire, principalement au-delà de nos prises.

    La deuxième partie de ce chant fait référence au psaume 118 : "hosanna" est un mot hébreu qui signifie ' sauve-donc ' ! Il a pu être repris et en particulier par les enfants qui acclamaient Jésus entrant à Jérusalem peu avant la fête de Pâques. Ce psaume 118 mentionne aussi "les rameaux". Mais Jésus cite aussi ce psaume pour parler de son humiliation, sa souffrance et sa victoire grâce à la puissance du Père. Le chant du "sanctus" aide l'assemblée à entrer dans le mystère pascal de Jésus. On répète " Hosanna au plus haut des cieux " pour communier, autant que faire se peut, à l'amour divin qui unit le Père, le Fils, l'Esprit Saint de toute éternité et que nous avons à faire grandir sur notre terre.
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    " je vous salue..." (Lc 1 : Annonce et visitation)

    12 mai 2024
    Le "je vous salue Marie" rédigé par l'évêque de Paris au 12e siècle, reprend beaucoup d'éléments de l'évangile de Luc, spécialement du récit de l'annonciation et de la visitation. ' Pleine de grâce ' est une manière de traduire le ' kekharitomènè ' de l'ange Gabriel.

    On se fonde aussi sur ce mot quand on parle de l'immaculée conception de Marie. La salutation d'Élisabeth à Marie inspire la suite de notre ' je vous salue Marie ' : ' tu es béni entre toutes les femmes et le fruit de vos entrailles est béni.

    Élisabeth est inspirée par son fils Jean qui est déjà prophète avant sa naissance. Elle en dit même plus : Elle parle, en désignant Marie, de la ' mère de mon Seigneur '.

    La deuxième partie de cette prière reprend cette appellation, mais avec les mots adoptés au concile d'Éphèse au début du 6e siècle :' Sainte Marie, mère de Dieu '. Le Sub Tuum, la plus ancienne prière à Marie, porte les mots ' sancta Dei genitrix ', dans le même contexte.

    Pour terminer en précisant que, dans la prière, nous nous adressons à Dieu : nous demandons à Marie de prier avec nous, nous le demandons aussi à tous les saints. Nous le demandons à Marie avec son charisme propre : elle a permis au Fils éternel du Père, d'assumer notre humanité, notre vie et notre mort, pour nous sauver.
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    Notre Père (Mt 6, 9-13) et (Lc 11, 2-4)

    10 avril 2024
    Jésus donne à ses disciples, ou aux foules qui le suivent, un abrégé de la prière : elle s’adresse au Père, mais avec des nuances dont nous essayons de comprendre le sens, ou dans quel milieu, dans quelle vie d'Église, elles ont été forgées.
    Ces prières nous situent dans la tradition juive. Elles nous mettent en présence de Dieu d’abord, ce qu’il attend de nous, avec en deuxième partie seulement des demandes plus concrètes : à nous de les relire en fonction de notre quotidien.
    Elles seront bien comprises si nous les lisons en lien avec les moments où les évangélistes présentent Jésus lui-même en train de prier : mais ceci n’est pas exposé dans cette émission.
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    Le cantique de Zacharie (Lc 1, 68-79)

    13 mars 2024
    Cette émission explique la situation de Zacharie, prêtre au temple de Jérusalem, son action de grâce au moment de la circoncision de l’enfant qu’il a fini par avoir avec sa femme Elisabeth, parente de Marie. 9 mois de silence durent la grossesse de sa femme qui nous sont bien utiles !

    Son cantique, le ‘bénédictus’, reflète, bien sûr, les convictions de Luc qui a été disciple de Paul. Mais Zacharie expose aussi les convictions juives concernant l’attente messianique. Il les dépasse même, en parlant du messie, Oriens : anatolè ex upsois.

    Zacharie aide à comprendre le ministère de Jean son fils : il ne sera pas prêtre dans le temple, mais prophète comme Elie. C’est en aidant chacun à reconnaître son péché et ses péchés, qu’il préparera la route à Jésus. A Laudes, tous les matins, il nous est bon de retrouver les mots de Zacharie, tels que Luc nous les transmet.

    L'émission se termine par un commentaire des brèves phrases que Luc nous donne, pour nous parler de la vie cachée de Jean et de Jésus : Jean et Jésus de 12 à 35 ans !
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    Magnificat (Lc 1, 46-55)

    14 février 2024
    Nous situons la prière de Louange de Marie à Dieu lors de sa visite à Elisabeth. Marie ne fait pas allusion à la salutation d’Elisabeth, qui est bien proche des convictions de Luc disciple de Paul. Marie remercie Dieu pour la vocation qui est la sienne, qui sera connue de toutes les générations ; elle élargit sa louange à la manière d’agir habituelle de Dieu, qui disperse les superbes, mais élève les humbles. Dans les deux derniers versets, Marie rappelle l’alliance avec Abraham et sa descendance par Jacob-Israël : mais auparavant , elle met en valeur les pauvres et affamés : ce qui annonce déjà les béatitudes énoncées par Jésus (Lc 6) telles que Luc les a comprises. Cette mise en valeur par Dieu des pauvres ou mal traités est mise en premier, puis reliée par Marie à l’alliance.
    Marie laisse Zacharie, bientôt, louer Dieu pour la naissance de Jean. Marie après avoir proclamé la louange de Dieu servira Elisabeth pendant 3 mois, ce que souligne Luc, mais aussi notre évêque Norbert Turini dans sa première lettre pastorale.
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    La Gloire de Dieu chanté à Noël et dans le temple de Jérusalem (Lc 2.14 ; 29)

    10 janvier 2024
    Dans cette émission, nous reprenons deux chants mis en valeur dans la liturgie catholique : Le chant des anges à Bethléem lors de la naissance de Jésus, qui commence lors de la Messe notre ‘gloria’ , et l’expression de Syméon, dans le temple de Jérusalem qui est reprise tous les soirs par la liturgie catholique comme hymne des Complies. Syméon remercie Dieu d’avoir rencontré l’enfant Messie, qu’il porte dans ses bras : il reconnait dans cet enfant : ‘la gloire d’Israel’, mais aussi la ‘lumière des nations’ : une expression de la foi partagée par Luc et surtout par Paul !
    Syméon peut s’endormir en paix et nous aussi : nous nous préparons à dormir en paix, mais aussi à mourir en paix, dans la confiance au salut de Dieu. La ‘gloire de Dieu’ déjà chantée par les anges à Noel n’est pas sans lien avec la ‘Paix sur la terre pour tous les humains’ : Ils sont tous aimés de Dieu et appelés à chanter sa gloire, non seulement sur la terre mais au plus haut des cieux !
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    La gloire de Jésus dans l'évangile de Jean au chapître 2

    13 décembre 2023
    Le chapitre 2 de l’évangile de Jean contient deux récits apparemment très différents : des noces à Cana en Galilée et une intervention de Jésus à Jérusalem pour éliminer tout trafic dans le temple.

    Mais les liens sont étroits entre ces deux récits : pour les noces nouvelles, Jésus donne, en transformant l’eau des jarres de purification prévues par la loi de Moïse, un vin excellent et ce, à l’invitation de Marie. A Jérusalem, Jésus purifie le temple et surtout présente son propre corps comme le vrai temple. Il annonce sa résurrection, mais les disciples ne le comprendront qu’après ce moment-là.

    Dans les deux cas, Jésus manifeste ce que sera sa ‘gloire’. Marie n’y est pas pour rien. Le disciple bien aimé non plus. Les hymnes de l’Eglise parlent plus facilement des noces à Cana que des vendeurs chassés du temple…
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    Le prologue de Jean (Jn 1, 1-18)

    8 novembre 2023
    Cette 3 ème émission nous aide à mieux comprendre le prologue de l’évangile de Jean. Elle nous aide aussi à saisir que l’hymne qui s’en inspire, celui que nous lisons aux Matines d’un dimanche sur deux, a choisi de souligner certains aspects plus que d’autres : le Verbe « révèle la Vérité… Fait connaitre le Dieu caché’. Il ajoute au prologue notre espérance, un jour, de ‘voir Dieu’. On aurait pu souligner que si le Verbe est devenu chair, c’est aussi pour que nous l’accueillons par des actes vraiment humains.
    Il est vrai que tout n’est pas dit dans ce prologue : Il n’est pas question de l’Esprit Saint. Pas question de la croix ; mais en lisant tout l’évangile, nous découvrirons que la ‘gloire’ dont parle le prologue, pour l’évangéliste, est fortement lié au don de sa vie (cf Jn 8,28 et 13,31-33).
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    La grande prière de Jésus (Jn 17)

    11 octobre 2023
    La longue prière de Jésus au chap 17 de l'évangile de Jean rappelle le prologue. Il est facile de la diviser : Jésus prie d’abord pour lui-même, puis pour ceux qui sont avec lui à table et vont devenir ses témoins dans le monde, et en troisième partie pour tous qui sommes aussi appelés à être ses témoins : il prie aussi pour que le ‘monde’ reçoive ce témoignage.
    En conclusion, Jésus revient aux premiers témoins et demandent qu’ils contemplent l’union d’amour qui unit le Père et le Fils.
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    Jésus, Agneau de Dieu (Jn 1)

    13 septembre 2023
    Nous trouvons dans le 4ème évangile, une phrase de Jean Baptiste qui
    désigne Jésus comme l’Agneau de Dieu et une autre fois comme "l’Agneau de Dieu qui enlève le pêché du monde". Le même évangile montre que Jésus meurt à l’heure où on immolait un agneau pour le manger le soir lors du repas pascal. Cet évangile souligne que cela n’est pas un hasard : dans l’exode (EX 12) ‘on ne lui brise pas les jambes’ se réfère à l’agneau du repas pascal.
    Par là Jésus est comparé à la fois au serviteur souffrant qui prend sur lui nos fautes, dans le chap 53 d’Isaie ; et à l’agneau pascal quand le peuple
    hébreu, grâce à Dieu, va vivre sa libération de l’esclavage en Egypte.
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    La nouvelle Jérusalem (Ap 20-22)

    14 juin 2023
    Dans les 2 derniers chapitres de l’Apocalypse, nous avons trois descriptions de la nouvelle Jérusalem. Trois tentatives d’évoquer cette ère messianique qui s’ouvrira lors de la venue nouvelle de Jésus en gloire : on ne nous donne pas la date, pas plus que dans les évangiles. Le texte se termine sur cette demande en araméen : ‘viens Seigneur’.
    Le peuple de celles et ceux qui attendent Jésus descend du ciel car il est préparé par Dieu. Nous avons 3 représentations car aucune n’est suffisante, mais toutes les 3 relisent à frais nouveaux tel ou tel texte
    du premier Testament :
    - L’épousée vétue de lin développe Is 65
    - L’épousée est aussi une cité : là c’est Ezéchiel qui est repris mais aussi relu différemment.
    - L’épousée ressemble aussi au jardin d’Eden par le fleuve source de vie qui l’accompagne.

    Nous terminons par quelques pistes pour nourrir notre vie chrétienne aujourd’hui par l’Apocalypse.
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    Ils chantaient le cantique de Moïse et le cantique de l’Agneau (Ap 14-18)

    12 avril 2023
    L’auteur de l’Apocalypse veut servir la ‘persévérance des Saints’ : les «saints» c 'est à dire les chrétiens qui ne sont pas encore vainqueurs, pas encore parmi les ‘144 000’, la foule déjà immense rassemblée auprès du trône de Dieu et de l’Agneau vainqueur. Les « saints » cheminent sur cette terre. Ils peuvent être épatés par ‘Babylone la grande’, entendons Rome et son empire, comme certains, dans les lettres aux églises des chap 2-3, ont été séduits par les déviations des nicolaïtes. Avant de parler du jugement final, la moisson ou la vendange où peut éclater la colère de Dieu, il invite à ne pas se laisser prendre par la « prostitution », à oublier Dieu en admirant ce qui continue à être son œuvre. Il invite à chanter déjà le cantique de l’Agneau immolé mais vainqueur, c'est à dire le cantique de Moïse relu dans la lumière du ressuscité.
  • Emission Cantiques et hymnes © RCF Maguelone Hérault

    Les adversaires et les 144000 (Ap 13-14)

    8 mars 2023
    L’auteur va entrer dans le concret de la vie des chrétiens : il laisse entendre que les chrétiens sont autant persécutés que Jésus, mais aussi que ne l’ont été les juifs quand Antiochus Epiphane régnait sur la Syrie,
    dont dépendait la Palestine. Certes c’est le Dragon-Satan, chassé du ciel par Michel et ses anges au moment de la résurrection de Jésus, qui exerce encore son pouvoir, mais il le fait par la Bête terrible qui monte de la mer (lieu des démons), et la collaboration en apparence plus faible mais proche de la population, donc très dangereuse : le pouvoir impérial romain aidé par son institution religieuse, sur tous les lieux où sont les chrétiens.
    Les chrétiens sauront y résister, prenant exemple sur les 144 000 qui sont déjà auprès de Dieu et chantent sa louange avec un cantique, pour le 1/4 d’heure, inaccessible. L’empire romain est beaucoup plus fragile qu’il
    n’y paraît (666). Certes, nous serons tous soumis au jugement, et donc il importe de ne pas pactiser avec l’ennemi. Mais ‘Babylone la grande’ (entendons, Rome), celle qui avec tout son luxe ne cesse de se prostituer, va subir le jugement de Dieu en premier. Nous serons sauvés par l’Agneau Ressuscité, le seul dont la plaie mortelle a guéri.
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    La femme, face au dragon et ses sbires (Ap12-13)

    8 février 2023
    Nous continuons l’étude du chapitre 12 que l’Église reprend chaque année pour la fête de l’Assomption de Marie. La femme qui ‘fuit au désert’, est plutôt l’ensemble du peuple de Dieu qui, persécuté, n’a son salut que dans le soutien de Dieu : le chiffre de 1260 jours correspond à la persécution d’Israël par Antiochus Epiphane au temps de la résistance des frères Macchabées. C’est aussi l’Église à laquelle s’adresse l’auteur de l’Apocalypse : elle se réjouit de ce que Satan ait été détrôné du ciel, mais elle l’affronte durement sur la terre , tout en se rappelant le ‘témoignage de Jésus’. La suite va nous en montrer le concret : Satan se poste sur le rivage de la mer où l’on voit surgir une bête terrible, qu’il dirige; et bientôt une seconde : ce sera la prochaine émission. Mais tout de même, au ciel, cette femme est déjà vue comme victorieuse avec la lune sous ses pieds et sur la tête une couronne de 12 étoiles. On comprend que l’Église, qui fête depuis longtemps l’Assomption de Marie, ait vu dans cette femme l’image de la victoire finale.
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    Qui est la femme couronnée d'étoiles ? (Ap 12)

    11 janvier 2023
    L’émission commence par des choses générales : le sens du mot ‘Apocalypse’, puis des indications sur notre ‘présent’ qu’elle essaie d’éclairer : le temps qui sépare la résurrection de Jésus de sa venue au dernier jour de ce monde. Ce temps est complexe, aussi l’Apocalypse ne cesse d’y revenir, principalement entre le sixième et septième élément de chaque septenaire : pour les sceaux, c’est le texte de Toussaint (Ap 7) ; pour les trompettes, c’est le texte des 2 témoins.
    Nous abordons une nouvelle partie dès la fin du chapitre 11, après un chant céleste, le signe du Temple nouveau qui apparaît dans le ciel et surtout avec le signe de la femme qui donne naissance au Messie, lequel est emporté au ciel alors que la femme doit s’enfuir devant le dragon jusque dans le désert où Dieu, avec le concours de la terre, continue de la secourir. Le dragon, Satan, a été détrôné du ciel par Michel et ses anges, mais surtout par la Victoire de l’Agneau au matin de Pâque. Les chrétiens peuvent le vaincre aussi, mais ‘par le sang de l’Agneau’.
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    Un nouveau septénaire et les 2 témoins (Ap 11)

    14 décembre 2022
    Un nouveau septénaire : 6 trompettes sonnent. Après chacune, des récits de malheurs arrivants sur le monde. Ensuite, l’auteur de l’Apocalypse revient sur le récit de sa propre vocation, évoquée déjà au chap 1 : ce ‘Jean’, comme Ezéchiel, est appelé à manger le livre des paroles de Dieu et à durer dans son
    service prophétique. Il le fait en racontant l’histoire des 2 témoins : ils portent leur témoignage sur le terrain même des nations : on peut voir en eux tous les chrétiens appelés, là où ils sont, à porter témoignage. Plus précisément, parmi ces chrétiens, on peut penser à Pierre et Paul qui ont été récemment
    suppliciés. La vie des 2 témoins se terminent par une mort qui est sans lien avec celle du Christ ; mais après un temps où ils restent humiliés sans sépulture, ils entendent et répondent à l’appel de Dieu : ’montez ici’. C’est alors que sonne la septième trompette. Et l’apocalypse propose à ce moment là, un hymne à Dieu dont la colère est plus forte que celle des nations et qui va récompenser ses serviteurs.
    Dieu manifeste aussi son alliance en faisant apparaître l’arche dans le temple nouveau.
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    Le livre à lire, l'ouverture des sceaux et l'espérance (Ap 7)

    9 novembre 2022
    Pour lire et faire comprendre le livre que Dieu donne à l’Agneau, il faut faire éclater les sceaux qui le scellent. Quand l’Agneau supprime le premier sceau, c’est son rôle de paix qui est évoqué. Mais pour les sceaux suisvants, 6ème compris, ce sont les épreuves qui vont frapper le monde, et les persécutions sur l’Église, ce dont se plaignent les premiers martyrs de l’Église à l’ouverture du 5ème sceau. L’espérance demeure, surtout soulignée après l’ouverture du 6ème sceau, par la foule immense rassemblée auprès de Dieu, foule en tenue de fête qu’a choisi l’Église catholique comme première lecture de la fête de
    Toussaint. C’est ce texte que nous étudions surtout, avec les phrases d’espérance qui y sont prononcées.
    Jésus y est présenté non seulement comme l’agneau vainqueur, mais comme le bon berger. Nous indiquons aussi que l’Apocalypse donne aussi à Jésus le titre de ‘Amen’. Question : les martyrs qui réclament vengeance en Ap 6,10, l’auront-ils ?
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    Adorer Celui qui siège sur le trône et l’Agneau (Ap 5)

    12 octobre 2022
    Dieu est trois fois Saint, il est au-delà de nos prises : comme Paul dans sa première lettre aux Corinthiens et dans sa lettre aux Galates, l’Apocalypse, dans le ‘chant nouveau’ qu’elle nous aide à rejoindre au chap6, nous invite à adorer dans le même mouvement Celui qui siège sur le trône et l’Agneau immolé mais vivant. 3 groupes chantent une des trois parties de ce chant à l’Agneau : les anciens avec les 4 vivants, les « anges », et ‘toute créature’. L’Agneau est indissociable de Celui qui est assis car il est centre, comme
    collé au trône. Il est aussi question des martyrs, mais les épreuves sur cette terre ne sont pas finies...
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    Adorer Celui qui a tout créé, comme dans les récits de vocation prophétique

    14 septembre 2022
    La première phrase du cantique en Ap 4 s’adresse au Dieu créateur. Elle rappelle et intègre des éléments qui viennent des récits de vocation d’Esaïe (Is 6) mais aussi d’Ezéchiel (Ez 1). L’apocalypse au chap 4 nous invite à nous associer à cette louange que formulent les Vivants et les Anciens, ceux qui ont été créés le 6ème selon Gn 1,24. Cette phrase du chap 4 deviendra dans la liturgie catholique la première d’un cantique qui est plus développé au chapitre 5 et qui s’adresse à l’Agneau immolé mais vainqueur.

    Nous écoutons le père Jean landier nous éclairer sur ce cantique tiré du Nouveau Testament.

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