Commune planète (Isère)

Le magazine Nature et environnement de RCF, dans l'esprit de Laudato si et le développement intégral.

Commune planète (Isère)
Le magazine Nature et environnement de RCF, dans l'esprit de Laudato si et le développement intégral.
« A Tero Loko, on cultive l’accueil »

Des personnes étrangères arrivent en France à la suite de parcours parfois terribles au risque de leur vie. Elles ont fui des conditions matérielles et sociales le plus souvent devenues inhumaines. D’autres personnes séjournant chez nous ne parviennent pas à « s’en sortir ». Quelle que soit leur origine, toutes sont à la recherche de situations où elles pourraient enfin élaborer un projet de vie, ou au moins de survie.
Porteuses de tels espoirs, quel accueil trouvent-elles chez nous ? Dans la commune de Notre Dame de l’Osier, en Isère, depuis plusieurs années, l’association Tero Loko tente de sortir ces personnes de l’urgence sociale et de leur offrir la possibilité d’entrer « une dynamique de projection » en associant les habitants de ce village.
Alicia Gomis nous parle de cette association.
L’association Tero Loko offre un lieu d’accueil en milieu rural pour des personnes réfugiées ou du territoire avec pour objectif à la fois de participer à la dynamique du territoire et de faciliter l’insertion de personnes en situation de précarité. Le chantier d’insertion consiste en du maraîchage et de la production de pain. En mettant l’humain et l’éthique au cœur de ses actions, l’association favorise la création de liens sociaux de proximité avec les habitants du village et une gouvernance participative.
Habiter dans une mini maison pour une vie plus sobre

Aujourd’hui , nous rencontrons Marie-Angèle Tijou. Non contente d’avoir supprimé la voiture de ses préoccupations, elle a quitté sa colocation et emménagé depuis février dans un petit chalet, une mini maison qu’elle s’est fait construire.
- documentaire "La Part des autres" : https://www.ici-grenoble.org/
- les Espaces Naturels Sensibles de l'Isère fêtent la nature :
- Les Coteaux de St Roch : https://biodiversite.isere.fr/
- le bois de la Bâtie : https://biodiversite.isere.fr/
- les Ecouges : https://biodiversite.isere.fr/
[REDIFF] Un maire face à la crise énergétique

Claude Lorius, glaciologue, fait parler la glace

Claude Lorius, glaciologue, fait parler la glace

Tohu-Bohu aux côtés des jeunes parents sur le chemin de la durabilité

Pas toujours facile tous les jours d’être parent. Tohu-Bohu est une jeune association grenobloise qui veut aider les familles à vivre cette grande aventure tout en facilitant la transition écologique et sociale. Pas d’injonction, d’obligation ni de culpabilisation, les maitres mots de Tohu-Bohu sont : partage, bienveillance et convivialité. Loin de vouloir surcharger les journées des jeunes parents déjà bien remplies, Tohu-Bohu se propose par exemple de les aider à passer aux couches lavables via des formations ou des services de lavage.
Laurie Blandin, l’une de ses deux fondatrices nous dit tout.
Dans l'agenda de la semaine, Christopher vous propose :
- La conférence « Rénover en sobriété, c’est pas sorcier ! » , réservée aux habitants et habitantes de Coll’in Communauté
- Le repair Café de Grenoble Centre
S'associer pour garder la terre, la ferme la clé des sables

concentration des terres. Mais un mouvement de rachat des terres par de jeunes agriculteurs et agricultrices est lancé. La ferme la clé des sables en est un bon exemple, rencontre avec Rémi Vatillieux, l’un des associés de ce projet collectif.
Un mouvement de rachat des terres agricoles par de jeunes agriculteurs et agricultrices est lancé, avec presque toujours la volonté de ne pas s’agrandir, de garder un mode d’agriculture raisonnable, voire de passer en bio. La tendance est aussi à la gestion collective, des regroupements peuvent ainsi permettre de racheter des fermes trop chères pour un seul reprenant. C’est le cas de notre invité du jour, Rémi Vatillieux, qui s’installe dans une ferme du sud Grésivaudan. Avec plusieurs associés, ils reprennent une ferme et la transforment progressivement dans le but, non seulement de nourrir les habitants du secteur, mais aussi de faire vivre 8 personnes sur les revenus de la ferme. Une aventure collective et agricole très enthousiasmante.
Un espace de vie sociale en rural, la dynamo de St Antoine l'Abbaye

Un espace de vie sociale en rural, la dynamo de St Antoine l'Abbaye

« Sans voiture mais pas malheureux ! »

Marie-Paule et Christophe, eux, se sont engagés. Ils nous disent comment ils ont décidé de se passer de la voiture et ils évoquent les changements impliqués dans la réalité de leur vie quotidienne. Il y a des contraintes, il faut du courage, mais ils goûtent aussi une grande libération sans faire de l’angélisme.
Le Tichodrome : Un « hôpital » pour les animaux sauvages en détresse

Le Tichodrome du Gua, en Isère, est une association qui prend soin des oiseaux et petits mammifères sauvages en détresse avant de les relâcher dans la nature. Nous recevons Mireille Lattier, sa directrice, qui va tout nous expliquer et surtout en ce début de printemps, nous rappeler la marche à suivre si on croise en animal sauvage blessé. Cette semaine dans l'agenda ecolo Christopher vous propose une table ronde sur la préservation des peuples amérindiens en Amérique
et la visite d'une maison en cours de rénovation.
La révolution du télétravail : enjeux pour les humains et pour la planète

Jean-Baptiste, salarié d’une entreprise d’informatique embarqué dans le télétravail depuis le confinement, nous explique ce que cela change-t-il dans sa vie de travail et quelles peuvent être les conséquences pour l’environnement ?
Remplacer le pétrole par la biomasse végétale : rêve ou réalité?

Il y a quelques jours, l’école d’ingénieurs grenobloise INP Pagora a accueilli des étudiants et des enseignants-chercheurs de toute l’Europe pour sa première école d’hiver. Le sujet : la valorisation de la biomasse végétale et la production de matériaux biosourcés. L’idée, c’est de remplacer le pétrole et ses dérivés pour produire de l'énergie et pour offrir une alternative à des produits comme les plastiques. Et au final être plus respectueux de l’environnement. On en parle avec Julien Bras, professeur à l’INP Pagora et co-organisateur de l'événement
« Laissons mûrir les choses »

Rencontre avec Jean-Pierre Rose, agriculteur dans le sud Grésivaudan, qui essaie de concilier une activité traditionnelle avec ses préoccupation écologique et chrétiennes. Il nous décrit les évolutions lentes pour préserver la terre et comment il tente de rester libre des mouvements d’accélération et d’agrandissement permanent dans son domaine son activité agricole.
Tous les agriculteurs ne sont pas passés en « bio » et tous les agriculteurs ne sont pas de méchants ravageurs de la planète. La plupart se posent des questions, réfléchissent, discutent, évoluent, la plupart observent leur sol et leurs cultures et tentent d’agir pour fournir une bonne alimentation à leurs clients. Car ne l’oublions pas, sans agriculteurs, que mangerions -nous ?
Nous rencontrons aujourd’hui Jean-Pierre Rose qui travaille dans le bas Dauphiné à st Bonnet de Chavagne. Il a derrière lui de belles années de travail et reconnaît qu’il n’agit plus aujourd’hui comme il le faisait il y a 30 ans.
Nous le rencontrons chez lui, dans sa ferme où poussent des noyers et d’autres cultures. Nous allons comprendre comment un agriculteur, qui travaille seul, peut aujourd’hui allier préoccupation écologique , continuité dans ses méthodes et comment il relie tout cela à sa foi chrétienne.
« Sans voiture mais pas malheureux ! »

Marie-Paule et Christophe, eux, se sont engagés. Ils nous disent comment ils ont décidé de se passer de la voiture et ils évoquent les changements impliqués dans la réalité de leur vie quotidienne. Il y a des contraintes, il faut du courage, mais ils goûtent aussi une grande libération sans faire de l’angélisme.
Les low-tech s’invitent au collège d’Eybens

La low-tech est constituée d’un ensemble de technologies utiles, durables et accessibles à tous. Elle souhaite revenir aux fondamentaux et à l'essentiel, en opposition à une high-tech complexe et couteuse, qui répond souvent à des besoins secondaires de consommation. Le vélo est exemple de low-tech.
Nous recevons Catherine Santi, proviseur du collège les Saules d’Eybens, dont les élèves planchent sur le sujet en lien avec une expédition océanique menée par des étudiants.
Foi chrétienne et écologie intégrale, des paroissiens s’expriment

Lors de cette journée, a été lancée la toute nouvelle équipe écologie intégrale de la paroisse. Les panneaux du Label Eglise verte étaient installés dans un coin de la salle et l’équipe a pu rencontrer plusieurs personnes curieuses de cette nouvelle démarche.
Il y a ceux et celles qui n’ont jamais entendu parler de cette démarche et pour qui l’écologie est plutôt un parti politique un peu bizarre, celles et ceux pour qui la louange pour la création est une prière quotidienne, ceux et celles qui cultivent leur jardin et leur communion à la nature et à Dieu en même temps.
Ecoutez ces chrétiens plut$ôt ruraux, leurs joies, questions et aspirations pour un monde selon Laudato Si…
Des petites cantines bien sympathiques

Véronique Charreyron reçoit Sophie Fitte, l’une des trois fondatrices des Petites Cantines.
Évasion en vélo

Ils ne sont pas les premiers, mais ils sont encore rares : ceux et celles qui décrochent de leur poste de travail et s’embarquent à vélo sur les routes de France et de Navarre !
En pleine crise énergétique, le choix du vélo séduit de plus en plus de jeunes, non seulement pour se déplacer en ville, mais aussi pour aller découvrir d’autres horizons…, et qui sait, sûrement pour faire l’expérience, pour un temps donné, d’une autre vie que « métro-boulot-dodo » ! Anaïs et Julien, deux jeunes grenoblois, racontent pourquoi ils se sont engagés dans un grand périple à bicyclette du Nord au Sud de l’Europe.
Deux jeunes de moins de 30 ans viennent de partir en vélo de l’Est de la France pour un périple qui les emmènera jusqu’au Sud du Portugal. Face aux multiples défis auxquels s’affrontent notre humanité et notre planète, ils veulent vivre l’aventure du dépassement de soi, arrêter le temps et aller à la rencontre de l’autre. « En vélo, on voyage à vitesse humaine » déclarent-ils. A l’occasion de cette expérience, ils nous font part de leurs joies, de leurs surprises et des difficultés rencontrées. On peut les suivre sur le compte Instagram : Les aventures de Ju et Nana
Comprendre les communautés énergétiques

naissent un peu partout en Europe et en France. Mieux, c’est à
Saint-Martin-d’Hères, à côté de Grenoble, qu’a été posée la première
pierre du plus grand projet d’autoconsommation collective de France en
octobre dernier. Mais de quoi s’agit-il vraiment ?
Eléments de réponse avec Anne-Lorène VERNAY, professeur associé à Grenoble école de management et auteur de plusieurs livres sur le sujet.